Envoyé par Beren777
1 : En as-tu parlé avec elle ? Lui donnes-tu des conseils pour s'améliorer en tant que personne et, dans un second temps, te séduire de nouveau ? L'inities-tu réellement à tes centres d'intérêts ? Mon père dit souvent que c'est à soi de construire sa femme (cf. le concept de la femme lego, selon Stéphane Edouard).
2 : As-tu essayé de changer la routine, notamment romantique et sexuelle ?
3 : Peut-être que la polygamie (droit de coucher avec une tierce personne pour toi seul) ou un couple libre (même droit, cette fois mis en oeuvre par et pour vous deux : club libertin/échangiste, plan à trois, "trouple", ou bien chacun son amant) t’iraient mieux. Les anciens dissociaient corps, coeur et esprit (sexe, sentiments, échanges intellectuels et spirituels). Éros, Philia, Agapé. Putain, Madone, Muse. Au XIXe siècle français il y avait ce que l'on nommait " l'amie " (la femme que l'on épouse, avec laquelle l'on fait foyer, que l'on choisit surtout pour ses valeurs morales, sa stabilité émotionnelle, sa douceur), celle que l'on rencontre surtout pour le sexe (la courtisane, littéralement, le plus souvent rencontrée au lupanar ou reçue dans la garçonnière d'un ami), et enfin, la salonnière/la favorite (le plus souvent, une femme mariée, veuve ou mère célibataire, mais elle pouvait aussi être célibataire et sans enfant. Elle jouait le rôle de conseillère, de confidente. On la sortait au salon d'art et de débat — ancêtre à la fois du think-tank, du salon de thé, de la bibliothèque/galerie d'art —, la retrouvait à l'opéra, au cabaret, ou alors dans la résidence de campagne. Il peut même s’agir d’une relation “platonique”/“asexuel” avec un homme. Je pense que l’être humain est fondamentalement bisexuel. Et, après tout, nos amis masculins sont faits pour cela : nous stimuler humainement.). C'est très bien décrit dans les grands romans du XIXe : Flaubert, Balzac, Hugo, Zola, Maupassant, Dickens, Pouchkine, Tolstoi, Kérouac, mais aussi dans l'oeuvre du poète Yeats... et même, à sa manière, pour faire plaisir aux féministes, Emily Bronte. Les exemples illustres, littéraires ou historiques/biographiques, sont légions. En témoigne les trois femmes de notre cher ancien président Adolphe Thiers, le Rastignac incarné, incarnation du mal-du-siècle, catholique néo-platonicien, néo-romantique et néo-napoléonien/prométhéen.
On s’en fout du “quand-dira-t-on”, des oeillères féministes/progressistes/nihilistes/wokes, de la bien-pensance. Depuis la nuit des temps, les hommes le font. En particulier ces mêmes politiques hypocrites qui, légalement, interdisent la polygamie. Coucou, messieurs Mitterrand, Hollande. L’essentiel, c’est ton bien-être. Et, si ta femme y adhère librement, en toute conscience et bonne foi, personne sur terre n’a rien à y redire.
Je suis philogyne à titre personnel, et cela apporte beaucoup de tranquillité et d'équilibre à mon couple ; ma femme y exprime au mieux sa féminité.
4 : Comme l'a dit Noir, l'herbe paraît souvent plus verte ailleurs. C'est rarement le cas, au fond. C'est davantage nous qui changeons de perspective/réalité et de désir/aspirations avec le temps. Attention à la tragédie d’Orphée (que je réinterprète ici volontiers) : se lamenter plus tard de ce que l’on a perdu : quitrer une femme aujourd’hui dans la force de l'âge, la regretter demain à son nadir (quand l’on se sent plus vulnérable, que l’on a moins de succès avec le joli sexe), à l’aune de la maturité de la vie, du désir de paternité ou, bien plus tard à la vieillesse, de ne pas mourir seul.
5 : Ne pas tomber dans le piège d’Icare. “Qui trop embrasse mal étreint”, comme le dit l’adage. Jeunes, hommes comme femmes en veulent toujours plus. Vieux, l'on comprend que quelque part, la clef du bonheur, c’est de se contenter de qui l’on est, ce que l’on a, qui l’on aime.
Illustration parfaite, que nous dénonçons sur ce forum depuis quelques années : le dérèglement de l’hypergamie féminine et le “monkey-branching”. Les femmes passent de bite en bite pour rechercher les fameux “papillons dans le ventre”, avant de se manger “le mur” dans la gueule, la ménopause, et l’indisponibilité affective des mâles (qui, à 45 ans, dans leurs costumes, leur paraissent bien plus attractifs qu’à 20 ans sur les bancs de la fac).
À nous hommes de ne pas commettre les mêmes erreurs.
C’est tout pour moi. Bon courage.
Et surtout : sois honnête et naturel, toujours. Envers toi-même, avec elle, et avec les autres femmes s’il en est.
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