[Helmut]

Bonjour,


Je souhaiterais vous soumettre deux questions qui me troublent l'esprit en ce moment afin de recueillir divers avis.

1° Un couple étant une relation de pouvoir (au moins à ces débuts) à quoi reconnait-on que l'on est, dans une relation jeune, dominant ou dominé ? On dit que celui qui aime le plus a le moins de pouvoir, mais est-ce bien vrai ?
2° Le rôle actif de l'homme l'oblige à s'investir le premier dans une relation. Cela empêche l'équilibre. L'homme, étant investit, aime plus, lorsqu'il n'aime pas comme souvent le premier et avec plus de force.
L'ardeur d'un homme, modérée par une femme, n'est-ce pas le signe qu'elle contrôle la relation ? Les efforts d'un homme, refusés ou approuvés par la femme comme elle fait des avances dans la séduction, n'est-ce pas là un signe de faiblesse ?

Allons du général au particulier.

Je vous remercie.

[don Diego de la Vega]

Cela faisait longtemps dis moi

1° Un couple étant une relation de pouvoir (au moins à ces débuts) à quoi reconnait-on que l'on est, dans une relation jeune, dominant ou dominé ? On dit que celui qui aime le plus a le moins de pouvoir, mais est-ce bien vrai ?

D'emblée je dirai que celui qui a le plus d'options de rechange a le plus de pouvoir.
Ca rejoins un peu ce que tu dis.

Ainsi dans le cadre général il est irréfutable que la femme a davantage de pouvoir dans la relation, simplement par le nombre de remplaçants dans la file d'attente. Un homme doit en général beaucoup travailler pour avoir une telle file d'attente.

De plus, toujours de façon très empirique, la femme a toujours plus de pouvoir dans le foyer, dans le logis. Une tendance à s'accaparer le nid.
Ainsi dans de nombreuses cultures l'homme est fort en gueule en société mais la ramène moins à la maison. Zeus et Héra si tu préfères, il a beau être le maitre de l'Olympe, la personne qu'il craint le plus reste Héra.

2° Le rôle actif de l'homme l'oblige à s'investir le premier dans une relation. Cela empêche l'équilibre. L'homme, étant investit, aime plus, lorsqu'il n'aime pas comme souvent le premier et avec plus de force.
L'ardeur d'un homme, modérée par une femme, n'est-ce pas le signe qu'elle contrôle la relation ? Les efforts d'un homme, refusés ou approuvés par la femme comme elle fait des avances dans la séduction, n'est-ce pas là un signe de faiblesse ?

Pour te dire le fond de ma pensée, en amour au moins l'homme est bien le sexe faible.
Et c'est une des raisons pour lesquelles les sociétés humaines ont été telles qu'ont les connaît envers la femme.

[phantom_green]

Envoyé par don Diego de la Vega

Pour te dire le fond de ma pensée, en amour au moins l'homme est bien le sexe faible.

Et de loin !

[xy01]

Envoyé par don Diego de la Vega

Cela faisait longtemps dis moi









Pour te dire le fond de ma pensée, en amour au moins l'homme est bien le sexe faible.
Et c'est une des raisons pour lesquelles les sociétés humaines ont été telles qu'ont les connaît envers la femme.

Ça s inverse, à partir d un certain age

[Lady Rachel]

Après mûre réflexion, je vais me permettre de participer à cette discussion, d'abord parce que Barney réclame des témoignages féminins et parce que je pense que pour le couple, je suis plutôt bien placée pour parler. Bien évidemment, tout ceci est mon point de vue personnel.

Pour ce qui est de l'investissement au début de la relation.
Personnellement, j'ai toujours été la plus investie. Parce que j'ai grandi avec l'idée que j'allais rencontrer le Prince Charmant et vivre heureuse avec lui jusqu'à la fin des temps. Donc chaque fois que j'avais un crush pour un mec et que j'arrivais au stade où on mélangeait nos langues, c'était l'homme de ma vie.
Alors que pour ma soeur, 10 ans de moins, ce n'est pas le cas. Elle a dû avoir 4 ou 5 LTR et chacune s'est terminée pour la même raison: elle n'était pas amoureuse. Mais cela est davantage dû au narcissisme de ma soeur, j'attends de voir le jour où elle saura aimer quelqu'un plus qu'elle-même.
Quand je regarde les couples autour de moi, c'est variable. Plus souvent des mecs plus investis c'est vrai, mais de là à en faire une généralité...

Je suis d'accord avec les propos de Beren777, je pense que la femme a toujours dominé le foyer. Et c'est peut-être bien pour cela que les hommes se font la guerre à l'extérieur, ils savent qu'à la maison c'est peine perdue.

Pour ce qui est de mon couple en particulier, je dirai que je domine dans 90% des cas. On discute toujours de tout, on prend les décisions ensemble mais dans 90% des cas, c'est moi qui ai le dernier mot. Il se pliera de toute façon à ce que j'avais décidé, sauf s'il me fait remarquer à quel point je dis de la merde. Dans ces cas-là, les 10% restants si vous avez bien suivi, il m'est effectivement très difficile d'admettre mes torts (clin d'oeil à Diego et Notic). Je m'excuse de plus en plus mais il fut une période où ces mots avaient le plus grand mal à sortir de ma bouche, j'avoue.

Je pense aussi que si je domine (ou ai l'impression de dominer) c'est par le choix de mon partenaire. J'ai toujours eu horreur des mecs grande gueule, donneurs de leçon, qui roulent des mécaniques. Ce n'est pas pour rien que j'ai jeté mon dévolu sur le petit gars timide et chétif de la bande (inconsciemment à ce moment-là). Au tout début, il était clairement dans la soumission (je rappelle qu'il avait 15 ans), je lui hurlais dessus, pleurais pour avoir sa compassion, je lui ai même craché dessus (une vraie garce). Avec les années, il a pris de l'assurance et la première fois qu'il m'a gueulé dessus, ça m'a fait bizarre! Aujourd'hui, je pense que nos discussions sont plus équilibrées même si je "gagne" plus souvent.

Sur le dernier post de Diego, au sujet de "gouverner par le reproche", je ne sais pas trop quoi penser.
Je suis issue d'une famille de deux filles donc 1H 3F. Et je ne me souviens pas avoir eu une seule grosse dispute avec ma soeur. Peut-être parce que nous avons 10 ans d'écart.

[Helmut]

Envoyé par Lady Rachel

Pour ce qui est de mon couple en particulier, je dirai que je domine dans 90% des cas. On discute toujours de tout, on prend les décisions ensemble mais dans 90% des cas, c'est moi qui ai le dernier mot. Il se pliera de toute façon à ce que j'avais décidé, sauf s'il me fait remarquer à quel point je dis de la merde. Dans ces cas-là, les 10% restants si vous avez bien suivi, il m'est effectivement très difficile d'admettre mes torts (clin d'oeil à Diego et Notic). Je m'excuse de plus en plus mais il fut une période où ces mots avaient le plus grand mal à sortir de ma bouche, j'avoue.

Je pense aussi que si je domine (ou ai l'impression de dominer) c'est par le choix de mon partenaire. J'ai toujours eu horreur des mecs grande gueule, donneurs de leçon, qui roulent des mécaniques. Ce n'est pas pour rien que j'ai jeté mon dévolu sur le petit gars timide et chétif de la bande (inconsciemment à ce moment-là). Au tout début, il était clairement dans la soumission (je rappelle qu'il avait 15 ans), je lui hurlais dessus, pleurais pour avoir sa compassion, je lui ai même craché dessus (une vraie garce). Avec les années, il a pris de l'assurance et la première fois qu'il m'a gueulé dessus, ça m'a fait bizarre! Aujourd'hui, je pense que nos discussions sont plus équilibrées même si je "gagne" plus souvent.

Et si tu étais dans une tendance inverse, avec un homme qui domine à 90%, que ressentirais-tu ?

[Lady Rachel]

Envoyé par Helmut

Et si tu étais dans une tendance inverse, avec un homme qui domine à 90%, que ressentirais-tu ?

Je ne serais sûrement pas restée, on aurait passé le temps à s'engueuler j'imagine.

[phantom_green]

Envoyé par Lady Rachel

Pour ce qui est de mon couple en particulier, je dirai que je domine dans 90% des cas. On discute toujours de tout, on prend les décisions ensemble mais dans 90% des cas, c'est moi qui ai le dernier mot. Il se pliera de toute façon à ce que j'avais décidé, sauf s'il me fait remarquer à quel point je dis de la merde.

Merci de ton témoignage, et perso je pense que c'est le cas dans une très large majorité de cas.
Aucun jugement là-dedans, j'observe juste. Je vois ce qui se passe autour de moi et même dans mon couple et le dernier mot appartient la plupart du temps aux femmes, a peu près dans tous les domaines.

Même mes amis les plus grandes gueules s'écrasent quand leur copine décide de quelque chose. En dehors des apparences et du discours ambiant parfois misogyne, elles sont incontestablement le sexe fort d'après moi.

Envoyé par Lady Rachel

Sur le dernier post de Diego, au sujet de "gouverner par le reproche", je ne sais pas trop quoi penser.
Je suis issue d'une famille de deux filles donc 1H 3F. Et je ne me souviens pas avoir eu une seule grosse dispute avec ma soeur. Peut-être parce que nous avons 10 ans d'écart.

Je rejoins l'avis de DDLV. Et dans ton cas, l'absence de dispute ne veut pas forcément dire qu'elle ne couvait pas parfois. Là où il y a des regroupements d'humains, il y a forcément des avis divergents.

Le désaccord peut parfois s'exprimer avec un aspect "passif-agressif", qui malgré l'apparente absence de conflits, peut cacher des forts désaccords. "Gouverner par le reproche" peut sembler un terme fort mais je pense que DDLV tape dans le mille dans son idée. C'est à dire des phrases un peu piquantes distillées ici et là, qui sont là pour déclencher une réaction en leur sens.

Ne pas négliger les messages sous-jacents. Surtout pas. Enfin voilà c'est mon avis.

[Helmut]

Envoyé par phantom_green

Merci de ton témoignage, et perso je pense que c'est le cas dans une très large majorité de cas.
Aucun jugement là-dedans, j'observe juste. Je vois ce qui se passe autour de moi et même dans mon couple et le dernier mot appartient la plupart du temps aux femmes, a peu près dans tous les domaines.

Même mes amis les plus grandes gueules s'écrasent quand leur copine décide de quelque chose. En dehors des apparences et du discours ambiant parfois misogyne, elles sont incontestablement le sexe fort d'après moi.


Je rejoins l'avis de DDLV. Et dans ton cas, l'absence de dispute ne veut pas forcément dire qu'elle ne couvait pas parfois. Là où il y a des regroupements d'humains, il y a forcément des avis divergents.

As-tu déjà voyagé dans des pays où la culture fait que cette affirmation est fortement nuancée ?

[LolaLola]

Je vais reprendre la petite intro de Rachel : Mon avis perso, et parce que mon expérience diffère un tout petit peu de la sienne.

Dans les débuts de relation, je suis en général la moins investie.
Je n'ai pas grandi avec l'idée que je rencontrerais le prince charmant, au contraire même, du coup je me suis pas beaucoup intéressée aux mecs. Ca a fait que j'ai pris une posture passive avec le temps ou quelques mecs me draguaient et je finissais pas sortir avec celui qui me plaisait le plus. C'était comme une sorte de multi-targetting (passif), j'étais moins investie parce que j'avais du choix.

Dans ma famille, on est 2F2H, quand ça dispute pour s'imposer chez moi ça gueule, ça insulte, ça tape. Sauf si il y a maman. Il y a justement cette image de la maman un peu "sacrée" dans mon foyer. Si elle dit "A", on répète tous en coeur, mon père le 1er. J'imagine que je peux dire assez facilement que dans son couple, même si elle est cocue, c'est elle qui domine. J'ai très peu de souvenirs de disputes entre mes parents, et je n'en ai pas non plus de ma mère qui jouait sur les reproches ou les larmes pour dominer mon père, ça a toujours été immédiat. Elle veut quelque chose, elle l'a, point.

Quand je suis en couple (la je suis en couple depuis peu mais j'ai vécu avec un homme avant) je pense être comme ma mère du coup. Je domine sans pleurer, sans gueuler, sans faire de reproche direct. Autant on discute des choses à deux, autant si il y a un vrai désaccord, j'ai le dernier mot.
Sans lever la voix, je mets quand même de gros coups de pression voire parfois (et là en vrai j'ai un peu honte en l'écrivant parce que c'est dégueulasse et je ne m'en étais pas rendue compte avant) je laisse entendre que je pourrais foutre le camp avec un autre mec moins chiant. La plupart du temps ça suffit.
Je reconnais mes tords sans souci quand je les vois. Mais il faut que je les voie, et c'est là ou j'ai du mal en général mais j'ai pas mal bossé la dessus avec mon ex, de qui j'ai été séparée par la distance malheureusement.