[Juan (Cristobal)]

Pour aller plus vite et pour simplifier les choses sans avoir à disserter toute la journée.

"tu arrives plus vite à une conclusion (t'avance plus vite)."

Ou si tu préfères c'est la même chose que de vulgariser un propos pour le rendre plus accessible à la compréhension.

[don Diego de la Vega]

Simplification = perte d'information

Mais c'est un choix et effectivement faut bien la faire cette omelette !

[phantom_green]

Envoyé par Juan (Cristobal)

Pour aller plus vite et pour simplifier les choses sans avoir à disserter toute la journée.

"tu arrives plus vite à une conclusion (t'avance plus vite)."

Ou si tu préfères c'est la même chose que de vulgariser un propos pour le rendre plus accessible à la compréhension.

Le risque d'être à côté de la plaque est démentiel. Même pour celui qui pense avoir la "science infuse".
Avancer plus vite ? Je n'y crois pas. C'est le moment pour moi de caser cette expression : "il ne faut pas confondre vitesse et précipitation". Se précipiter pour ensuite devoir faire tout le chemin en marche arrière, c'est juste une aberration.

Alors oui, des erreurs de jugement, on en fait tous. Mais je fais le distingo entre "faire confiance à son feeling" et mettre un maximum de personnes dans des cases hermétiques. Une vie à la "tupperware".

Ce que tu penses être un gain de temps, pour moi c'est une perte de temps, à moins que tu ne sois dans les ressources humaines. Il suffit de ne pas s’embarrasser à vouloir complètement juger la personne avant de la connaître.

Ça ne veut pas dire qu'on doit fréquenter les gens qui t'apparaissent "toxiques", névrosés, ou qu'on ne sent pas, etc. Mais je trouve qu'il y a suffisamment d'ignorance au quotidien pour en rajouter une couche en faisant des préjugés un mode de vie.

[Juan (Cristobal)]

"Ça ne veut pas dire qu'on doit fréquenter les gens qui t'apparaissent "toxiques", névrosés, ou qu'on ne sent pas, etc."

"Mais je fais le distingo entre "faire confiance à son feeling" et mettre un maximum de personnes dans des cases hermétiques."

Après voila ça s'arrête là. C'est une histoire d’apriori.

[Strayed]

Envoyé par Juan (Cristobal)

C'est pas le monde entier dont je parle (même si je pourrais volontiers lui vomir dessus aussi). T'as bien cerné le problème d'ailleurs quand tu dis : " c'est plus kiffant et moins négatif socialement " . A moins de faire une bonne partouze à l'ancienne, le "socialement" je vois pas ce qui vient foutre dans une histoire de sexe entre deux personnes.

Parce qu'à ce compte là tu peux trouver ça tout aussi dégueulasse d'enfoncer ses extrémités dans l'anus de sa partenaire... Question sociable (c'est pas des choses qui se font, le caca ça pue etc etc...) Jugement de valeur
Justement, ce qui me gêne c'est toute cette dimension "sociale" instaurée plus ou moins par l'église autrefois, aujourd'hui par les mamans bourgeoises qui apprennent à leur descendance que pour être respecté par un homme il faut savoir se faire désirer.
Ce genre de croyance limitantes pourries qui compliquent largement la vie sexuel de ceux qui l'appliquent. Jugement de valeur 2

Quand je marque un jugement de valeur, c'est que tu penses que c'est mieux pour eux de faire autrement, alors que t'en sais rien. Quand on a un problème, ou on le sait, ou on l'ignore. Et si on sait qu'on a un problème, on cherche à le régler (et là tu peux aider la miss de manière directe) ou on le fuit (et là amener la miss à changer passe par une conversation basée sur des sous-entendus).


Et c'est là que ce trouve, de mon point de vue, ton erreur : tu cherches à imposer tes valeurs aux autres (en l'occurrence à la fille). Parce qu'au fond, on s'en tamponne la nouille avec une babouche qu'elle aime les trucs hards ou préfère le missionnaire dans le noir. Si tu veux que la fille adhère à tes valeurs, faut pas chercher à lui imposer avec des raccourcis du genre "t'es pas émancipée / tu penses pas par toi-même si t'es pas libérée sexuellement".
Pour illustrer, c'est pas parce que je ne fais pas la manche (mal vu socialement, comme la sodomie chez les jeunes par ex.) que je ne penses pas par moi-même. Peut-être que ça heurte mes valeurs, peut-être que je n'en ai juste pas l'envie.
C'est quand il y a envie qu'il faut chercher non à convaincre l'autre de nous rejoindre sur notre point de vue, mais le/la détacher de ses croyances limitantes en lui donnant des pistes de réflexion.

Envoyé par Juan (Cristobal)

-"Puis ranger les meufs dans des cases du genre Pucelles/Gamine OU Salope/Fille facile, c'est pas faire preuve d'ouverture d'esprit."

Oui c'est vrai, t'as raison. MAIS il faut appeler un chat un chat.
Je généralise pour simplifier les choses. En rangeant les choses/les gens dans des cases préétablies, tu arrives plus vite à une conclusion (t'avance plus vite). C'est certes plus rapide mais moins efficace.
Tu vas me dire que la conclusion sera surement erronée puisque chaque personne est différente, c'est vrai aussi MAIS : on fait pas d'omelettes sans casser les oeufs. Tu justifies le fait de faire des raccourcis (casser des oeufs) pour atteindre un objectif (l'omelette) qu'il est possible d'atteindre autrement (avec une réflexion plus poussée, un chemin plus long). Donc oui, on peut faire l'omelette des relations sociales sans casser d'oeufs, mais elle sera pas prête aussi vite ^^

Nonobstant, je pense que les mots Salopes/Filles faciles sont une conséquence inverse directe (effets secondaires) des "règles sexuelles socialement acceptés par la société" (comme cette règle de ne pas coucher le premier soir).Et donc ?

Envoyé par Juan (Cristobal)

Mais qu'est-ce que ça vient foutre entre deux personnes humaines (avec des hormones, des désirs et des besoins) qui se retrouvent à poil ou pas seuls ou pas , et l'un contre l'autre ou p... ah ba si en fait ??

Bah chacun a une vision différente du sexe, qui évolue avec son éducation (au sens d'apprentissage permanent de la vie). Ainsi si on a les mêmes hormones, on a pas les mêmes désirs ni les mêmes besoins.
J'ai des potes qui ont besoin de baiser comme des lapins, d'autres qui ont envie de faire des prélis bien longs, d'autres qui aiment pas quand ça traîne. Bref, c'est justement

Envoyé par Juan (Cristobal)

Dans ce post j'ai donné mon opinion, mais je n'ai évidemment pas la globalité des informations qui se trouvent dans la tête de la copine de fouinstyle, donc je ne sais pas qu'elle sont ses motivations qui l'ont poussé à avorter un acte sexuel au moment d'un cunnilingus bien humide.

Ce qui compte c'est pas tellement pourquoi elle a mis un stop (enfance disney, pression sociale, etc..) mais c'est comment amener fouiny et elle à rapprocher leur sexualités.

Envoyé par Juan (Cristobal)

Le fond de ma pensée :
On a :

D'un côté : des personnes (généralement des femmes hein... et de bonne éducation (soit disant)) qui :
voient l'acte sexuel comme un "cadeau" qu'elles font à leur conjoint lorsque celui-ci s'est bien comporté car elles n'ont pas encore compris que ça pouvaient tout autant leur faire du bien à elles. Mouais, jdirais plutôt qu'elles aiment ça autant que nous mais qu'elles ont plus de mal à l'assumer.
C'est le genre de personnes qui "se regardent baiser" (pas question de levrette avec ces femmes là, attennnds : "on n'est pas des animaux" ........ lol).
Évidemment j'apparente ça à un manque de maturité. Et ça l'est tout à fait, sur l'échelle de valeurs que notre société normalise. Mais ils/elles sont parfois dans un autre cadre, dans un autre système de valeurs (religieux, ..)


Et d'un autre côté :
Des gens qui assument d'être humain (entité ayant des besoins instinctifs d'échange de fluide corporel) et qui se prennent par tous les trous sans conditions sinéquanone d'une quelconque durée ou d'étapes à franchir avant de passer à la pénétration.

Et encore d'un autre côté, des mecs qui voient le sexe comme une victoire personnelle et un gonflement d'égo, qui ne s'obtient qu'en objectivant la femme au détriment d'un acte partagé. Au niveau de la communication, c'est sous-entendu notamment par l'utilisation abusive du "je" pour décrire les rapports qui ont pourtant lieu a deux (ou plus) (je l'ai baisée, je l'ai prise, ..).
Pas compliqué de comprendre qu'elles protègent leur égo elles aussi. Le but est alors de rassurer sur l'absence de jugement que l'on porte, en exprimant l'idée du sexe comme échange.

Envoyé par Juan (Cristobal)

-"je refuse d'aider à implanter l'idée que c'est seulement aux filles de faire ce travail sur elles-même."
Pour moi, c'est ici que tu distingues une adulte d'une enfant :
Tu peux aussi l'entretenir financièrement, la nourir, ou encore régler ses problèmes psychologiques, mais je considère que c'est un devoir en tant que parent, pas en tant qu'amant.

Oui, en tant qu'amant, tu profites. En tant qu'Homme (ou gentleman), tu aides. Tu peux évidemment être les deux à la fois
Ensuite, on parle pas de problème psy. C'est TOI/fouiny/le mec qui a un problème avec le fait qu'elle refoule son envie de coucher le premier soir, elle ça lui va parfaitement sinon elle refoulerait pas. Donc c'est pas régler son problème psy, c'est établir une communication efficace dans une relation de couple / plan cul.

Envoyé par Juan (Cristobal)

PS : le monde n'est pas aussi binaire que ça . J'espère que je me suis à peu près fait comprendre, mais j'ai du mal ce matin.

Oui, c'est surtout sur les nuances qu'il faut insister

[Cassandre2]

Difficile de savoir ce qui bloque et de savoir le pourquoi de comportements. Je suis toujours très surprise de lire des histoires où tout prend l'eau en plein milieu de l'action. Ça montre en tout cas à quel point la nana est préoccupée par autre chose. Mais quoi ? Bref, ce que chacun fait avec qui et quand est une question d'appréciation très personnelle.

Toujours étonnée aussi d'entendre parler de femmes/ de couples qui utilisent le sexe dans le cadre d'un système de récompense. Je sais que ça existe, j'ai des copines qui m'en ont parlé, mais il m'a toujours semblé que c'était mauvais signe. Et c'est en tout cas signe que le désir est mort et sans désir, pas de plaisir.

Envoyé par Strayed

Et encore d'un autre côté, des mecs qui voient le sexe comme une victoire personnelle et un gonflement d'égo, qui ne s'obtient qu'en objectivant la femme au détriment d'un acte partagé. Au niveau de la communication, c'est sous-entendu notamment par l'utilisation abusive du "je" pour décrire les rapports qui ont pourtant lieu a deux (ou plus) (je l'ai baisée, je l'ai prise, ..).
Pas compliqué de comprendre qu'elles protègent leur égo elles aussi. Le but est alors de rassurer sur l'absence de jugement que l'on porte, en exprimant l'idée du sexe comme échange.

Tout à fait d’accord avec ça. Il y a peu j’avais écrit ça sur le site :

Il existe encore une importante proportion de personnes (hommes ou femmes) qui pensent qu'une femme qui est active et à l'aise avec sa sexualité peut être qualifiée de nymphomane alors que je n’ai jamais entendu utiliser le mot «*satyriasique » pour un homme ayant les mêmes caractéristiques. Outre le fait que la nymphomanie est extrêmement mal définie, même par le DSM V, et que je ne vois pas comment on peut affirmer une telle chose si l’on n’est pas psy, il y a l’idée qu’un tel comportement est pathologique, voire anormal. Or ce qui est pathologique pose une gêne ou une souffrance ce qui n’est jamais évoqué. On en revient presque au vieil adage victorien : «*a lady doesn’t move*».

Il y a aussi l’idée qu’une femme «*trop*» active perd quelque chose que les hommes lui prennent. A chaque fois qu’un fil de discussion concerne une copine «*trop*» expérimentée, la complainte «*je récupère les restes des autres*» apparaît d’une façon ou d’une autre.

Il y a enfin, l’idée que le sexe salit et dégrade les femmes et notamment les pratiques «*hors normes*» ou un nombre important de partenaires. Pour moi, c’est moins la pratique qui est dégradante que la façon dont elle est vécue et/ou le regard qu’on pose sur elle.
*
Tout cela et sûrement d’autres choses que je n’ai pas relevées font qu’il y a les filles honnêtes qu’on peut présenter à papa-maman et les «*salopes*» avec qui l’on s’amuse, mais qui sont des femmes dégradées. Je ne suis pas en train de dire que tout le monde pense comme ça, mais ça n’est pas rare de le lire et de l’entendre et ça fait partie du ressenti des filles et peut conditionner leur comportement.