Salut à tous,
Elle devait venir ce weekend.
Elle n'est finalement pas venue, parce qu'elle voulait concilier sa visite chez moi et sa visite chez un client. Et ça lui faisait trop d'heure de transport.
Du coup, elle a reporté à dans 2 semaines.
Hier matin, je l'ai appelée pour lui proposer que l'on s'arrête là.
Elle a été d'accord dans la mesure où, selon elle, sa visite n'aurait fait que reporter le problème de la distance.
Nous avons discuté pendant 1h 30 au téléphone et, de ce que j'en ai conclu, il valait mieux que ça s'arrête maintenant.
Sa mentalité consistant uniquement à profiter - dans le sens où l'on ne prend que les meilleurs moments - présente quelques contraintes. Ainsi, elle attendait que je prenne l'initiative de la rupture, dans la mesure où, selon ses mots, elle n'est pas contre une relation non exclusive.
(Elle fait la différence entre une relation exclusive et une relation fidèle. Si vous comprenez la différence, envoyez-moi un MP
)
Quant au "plan" qu'elle me proposait, à savoir rencontrer d'autres femmes, de mon point de vue, une telle proposition peut tout aussi bien s'analyser comme la "permission" qu'elle se donne à elle-même de rencontrer d'autres hommes.
A chaque fois qu'elle voit le moindre intérêt à conserver une situation en l'état, elle ne tranche pas, ne ferme aucune porte. Ce qui, m'a-t-elle dit, lui a valu quelques soucis. Je trouve que ça illustre bien le fait qu'elle éprouve certaines difficultés à faire des choix.
Or, pour moi, la vie est une suite de choix : par exemple, en venant travailler en province, je savais que je la perdrais probablement, mais les avantages professionnels retirés de mon déplacement eurent ma préférence
Elle m'a aussi dit que, au bout d'un certain temps de relation, par exemple 3 ou 4 ans, elle propose une "ouverture". Comprenez par là : on reste en couple, mais chacun est libre de rencontrer (et de coucher) avec d'autres personnes.
Sachant que, selon sa vision des choses, coucher "n'est pas un acte grave".
Et que l'exclusivité sexuelle est un héritage de la morale chrétienne.
Un peu "retourné" par cette "révélation", je lui ai demandé si, en supposant qu'il n'y ait pas eu ce problème de distance, elle en serait venue à la même proposition concernant notre relation. Elle m'a répondu oui.
En gros, selon ses dires, au bout d'un moment, on connaît l'autre par cœur, et on s'ennuie. Du coup, on regarde ailleurs. Je trouve que ça donne un bon exemple de la mentalité dont elle fait preuve.
Elle me dit que l'on n'est pas fait pour rester avec la même personne toute notre vie (on pourrait ouvrir un topic rien que pour débattre de cette conception).
Je trouve qu'il est triste de tenir des propos aussi pessimistes à notre jeune âge (et elle a reconnu qu'elle était pessimiste, d'ailleurs).
En se mettant en tête, à chaque fois que l'on rencontre une personne, que ça ne va pas durer 5, 10, 20 ans, ou même une vie, je trouve que c'est se priver de quelque chose de beau.
Ca me donne aussi l'impression que c'est une mentalité de "divorcé", dans le sens où c'est une situation qui a plus de probabilités d'être rencontrée chez des personnes qui ont déjà des enfants, ont divorcé et ont ensuite recomposé une autre famille.
De plus, imaginez qu'une femme vous dise que ça ne va pas durer avec elle : auriez-vous envie de vous investir ?
Je trouve que ça refroidit bien, ça freine.
Bien sûr, une relation se construit progressivement, et nul ne peut savoir combien de temps celle-ci durera. Mais partir avec l'idée que ça ne va pas durer, je trouve que c'est moche, pas sain comme état d'esprit.
Un autre point : celui des exs.
Pour moi, les exs sont des exs. Je le lui ai fait part de ce que, quand je romps, il n'y a plus de contact. Quand elle a appris ça, elle a presque été "horrifiée", dans la mesure où, pour elle, des exs sont des amis (des amis avec qui on couche).
Je lui ai dit que ça me peinait de rompre, mais qu'il n'y avait pas d'autre alternative.
Pour finir, je lui ai soumis l'hypothèse suivante :
"Tu as un mec depuis un an.
Si je frappe à ta porte un soir et te dis que j'ai envie de faire l'amour avec toi, tu dis quoi ?"
Sa réponse : elle accepterait.
Quant à son potentiel boyfriend à ce moment-là : "oh, well...", comme on dit en anglais...