Ok, je crois que j'ai trouvé ce qui clochait. Chez moi.
J'ai d'abord cherché la définition d'"ego", parce que c'était une notion que je n'arrivais pas vraiment à me représenter.
Voici ce que j'ai trouvé et qui m'a inspiré:
"Je choisis de vivre et de laisser vivre. Je libère les autres de mes désirs et de mes attentes".
Cette phrase résume bien, à mon sens, le fait de se détacher de l'influence de l'ego, et c'est ce que je devais faire. J'ai donc accepté de ne pas me focaliser sur ma vision de la situation.
J'ai ensuite regardé en arrière, pour savoir à quel moment mon ego avait repris le dessus sur mon esprit d'ordinaire altruiste - du moins je le crois.
Et j'ai eu un flash. C'était en vérité la troisième fois en un an que je vivais une situation semblable: la personne à laquelle je me suis attachée qui devient distante pour des raisons que je ne m'explique pas.
Je pense qu'inconsciemment, j'ai essayé de me protéger en empêchant ma copine de s'éloigner de moi à son tour. Mais mes reproches n'ont pas eu l'effet escompté. Je suis devenu pénible et j'ai probablement amplifié son besoin d'espace. Je me suis donc retrouvé dans un cercle vicieux où plus j'avais besoin d'attention, plus j'en réclamais, et moins j'en recevais.
Maintenant que j'ai identifié le problème, je comprends que je n'en sortirai pas immédiatement car, même si je peux me libérer de cette spirale par ma simple volonté, j'y ai entraîné ma copine. Je dois donc la détruire (la spirale, pas ma copine
), et ça prend du temps.
Je dois être attentif à mon comportement pour différencier les limites raisonnables que je me suis fixées des caprices de mon ego, afin de respecter les unes et de raisonner les autres.
J'ai expliqué ma démarche à ma copine, et je pense qu'elle va me soutenir à sa façon dans le processus. J'ai confiance en l'avenir
Pour conclure, tu avais raison, Barney. Je me sens plus grand que jamais.