[El fenomeno]

Bonjour la communauté,

Voila, il y a quelques mois, j'ai commencé une LTR (ça en fait un peu plus de 4).
Tout allait bien, ma première relation à 26 ans mais je pensais que ça allait plutôt pas mal.

Mais aujourd'hui, après l'avoir aimé, mes sentiments s'effritent peu à peu...

En fait, sa situation actuelle est pesante et je n'arrive plus du tout à gérer ça, je suis dépassé.
Est-ce un manque de maturité de ma part?

Voila, pour résumer un peu sa vie, elle a eu une enfance difficile (parents absents), s'est construit malgré ça une carapace pour vivre heureuse. Cependant, elle a ensuite connu une relation avec un homme (si on peu l'appeler comme ça) qui l'a totalement détruit.
Une sorte de pervers narcissique, manipulateur qui lui a fait tous les coups durs possibles (il la battait alors qu'elle était enceinte, elle a avorté, il lui a fait croire qu'elle était schizo, il lui a fait coupé les ponts avec ses amis, voulait qu'elle coupe les ponts avec sa famille... etc etc ). Bref, elle était totalement soumise.

Bref, de fil en aiguille, elle a rompu. Je suis arrivé dans sa vie un mois après cette rupture, juste à temps pour qu'ils ne se remettent pas ensemble (pour la 30eme m'a t elle dit...)

Mais le mal de ce garçon était fait... Même si elle a fait le deuil de cette relation (elle le hait plus que tout aujourd'hui), elle est toujours très mal dans sa peau.

De plus, sa mère lui met la pression pour qu'elle parte de chez elle...

Aujourd'hui, ça donne cette situation : elle a 10 examens à repasser et si elle les rate, elle ne peut pas changer d'école, donc, pas partir de chez elle et pas fuir son ex copain (qui est dans sa promo... , je ne sais pas si c'est très clair).

Du coup, elle se met une pression monstre et j'en subis les conséquences. Coup de blues pendant lesquels elle me dit qu'elle va se suicider si elle rate ses rattrapages ou alors, des fois, elle me dit qu'elle me quittera si elle rate car je vaux mieux qu'une "demeurée".
A côté de ça, je subis ses sautes d'humeur, elle me rejette quand elle va pas bien et commence à être légèreemnt violente avec moi.
A tel point que je me demande si elle ne veut pas me faire subir ce qu'elle a subit par le passé.

Du coup, mes sentiments s'effritent comme je le disais... Mais, je suis un peu piégé dans le sens où je ne peux pas la quitter maintenant (avant ses examens), trop peur qu'elles perdent la motivation. Et j'ai surtout trop peur qu'elle se suicide (chantage affectif de sa part? )

Bref, pour le moment, je pense attendre que ces examens se passent et aviser en fonction de ses résultats. Mais, là, en ce moment, je suis à 2 doigts de tout envoyer en l'air. J'en peux plus de ses pétages de câbles, de ses plaintes incessantes. Elle me tire vers la bas et ça devient pesant.

J'aimerai donc avoir vos avis sur la situation car je commence à me perdre un peu dans cette histoire; une prise de recul s'impose...

[Mandella]

Ton histoire, j'aurai pu l'écrire au mot près.

Ma copine avec qui je suis depuis 8 mois a connu tout ça.
Enfance difficile (conflits constant avec ses parents sur-sévère dû a une mentalité différente), ex violent qui la manipulé et l'a frappé lors de la rupture, soumission à lui par peur, ma LTR me rencontre et sort avec moi 2 semaine avec leur 10ième rupture. Et aujourd'hui elle le hait aussi.
Ma copine a aussi 6 matières aux rattrapages.

Pareil que toi, j'ai supporté pendant 8 mois ses gros coup de blues, voir ses phases de grosse déprime, ses "tu mérites mieux que moi", ses changements d'humeur, ses plaintes, son hyper-sensibilité, etc.

Au-delà de ça, j'ai constaté ses qualités intrinsèques profondes, quand elle ne doute pas les moments sont magiques, et j'ai eu beaucoup de LTR donc je sais de quoi je parle.

En ce moment, ça va mieux.
L'ex est bloqué de partout, bien que le problème ne soit pas totalement réglé car c'est la mère de l'ex qui la harcèle désormais. Les conflits avec les parents se sont espacés. Elle bosse pour ses repêches et n'envisage plus forcément l'échec comme la fin du monde.

Ma seule attitude a été d'être compréhensif autant que possible, de la soutenir, de l'encourager. Inutile de te cacher que ce fut très difficile pour moi car cela demande beaucoup de temps, de disponibilité, et une énergie assez conséquente.

Le gros avantage c'est que ma copine est consciente de tout cela, ses soucis, mes efforts pour elle, et elle veut s'en sortir.

Ta copine a t-elle des moments de lucidité ou est-ce le marasme permanent ?

[djyomgui]

Mon conseil,
La plus importante chose que tu peux faire pour elle, c'est de la convaincre de voir un psychologue pour se faire conseiller et soutenir.
Ne rigolons pas avec ça, c'est important, dangereux et primordiale qu'elle soit suivi par un spécialiste.
De ton coté, c'est courageux et louable de ta part de la soutenir et par expérience, une fille qui à eu des parents absents est souvent plus fidèle. (syndrome de l'abandon)
Peut être la femme de ta vie Bro !

[Oncle Barney]

Qu'elle se fasse aider, c'est vital à ce niveau!

Bonjour El Fenomeno, que tal pues?

Pour reprendre les conseils avisés déjà donnés ainsi que répondre à ta question:

tu as la possibilité de faire d' 1 pierre 2 coups !!

1. Ta copine

Comme justement conseillé avant moi, il s'agit d'une situation psychologique importante.

1. les parents absents qui sont la racines d'une blessure existentielle:
   Cela peut être l'abandon comme évoqué ou encore le rejet, l'humiliation etc...
2. L'ex violent, pervers narcissique, qui vient augmenter la souffrance dans une relation sadomasochiste. Là on est plus sur la blessure de l'humiliation pour ta copine, voir lien précédent.
3. La mère qui rejette à son tour sa fille malgré la situation difficile (le rejet ?...)
4. ... etc...

Tu l'as compris, ce genre de souffrances existentielles profondes sont lourdes.
Il est préférable de faire appel à une (ou plusieurs) tierces personnes: des thérapeutes.

En tant que professionnels, dissociés de toute relation avec ta copine, ils pourront avoir plus de prise et d'impact sur l'amélioration de sa situation.

2. Toi

Ce n'est pas ton rôle de partenaire que de supporter et vouloir changer et guérir ta partenaire.
Tu risques de faire dériver la relation vers un rapport déséquilibré père-fille.
Certes, en remplaçant le père, tu assouvis l'envie de ta copine (là c'est bien la blessure d'abandon) et vous pourrez souder un lien fort.

Mais ce lien sera soudé par la souffrance, dans une orientation mal venue pour un couple.
On ne peut pas être à la fois le mari et le père. Cela ne marche pas.

La raison en est simple: déséquilibre et manque de réciprocité.

3. 1 pierre 2 coups

Tu peux motiver et aider ta copine à aller se faire aider par un professionnel.
Cela te permettra:

1. De ne plus avoir à subir et supporter toute sa souffrance
2. De prendre du recul sur votre relation, quitte à prendre une certaine distance si nécessaire pendant la/les thérapies, pour revenir de plus belle plus tard - si tu le souhaites - en t'assurant que :

• elle va mieux
• vous pouvez construire votre couple sur une relation réciproque et mutuelle de partenaires sexuelles et pas de remplacement de parents ou de thérapeute.

Bon courage !

[Prodigy]

J'interviens pour souligner le plaisir que j'ai en lisant Frédéric M, toujours lucide et de bon conseil.
J'aimerai également te dire que tu n'as pas à supporter tout ça, bien sur que tu dois la soutenir mais tu restes son COMPAGNON, et non son père comme dit plus haut.
J'ai malheureusement vécu à peu près la même histoire avec mon ex copine, (l'ex violent, le rejet de la mère , le père absent, longue période de chômage etc...) et je peux te dire que j'y ai laissé énormément d'énergie durant un peu plus d'une année en laissant potes, projets, loisirs de coté. J'ai fini par laissé tombé, car elle ne voulait voir aucun spécialiste et avait le caractère assez borné pour voir tous les efforts fournis par moi même (je me suis clairement plié en 4), disputes, comportement de plus en plus violent de sa part, jalousie et possessivité accrue etc...
Avec le recul, je me dis sincèrement que c'était une belle connerie (même si tout comme toi on a passé de bons moments, ça ne fait pas tout).
Mon seul conseil serait idem que celui dit plus haut : à savoir la convaincre de consulter un therapeute , avec sa période d'exam ce serait plus que bénéfique , si elle refuse, et avec mon expérience je ne peux pas plus te conseiller, ma solution a été radicale mais surtout nécessaire .

[Callie]

Je n'ai pas l'habitude d'étaler ma vie mais ton post me touche, donc je vais apporter un avis de celle qui était de l'autre côté:

J'ai un passé assez... chargé: père drogué/alcoolique/violent (entre autres), et ex-mari violent également. J'en garde des séquelles physiques et psy encore aujourd'hui.

Après avoir quitté mon ex, je me suis retrouvée en dépression profonde, j'ai fait une TS, j'en suis venue à ne plus pouvoir parler en "je" ne fût-ce que pour dire "j'ai froid", ou "j'ai faim". Et quelques mois plus tard j'ai rencontré mon homme actuel. Il a supporté toutes les séquelles, les nuits à faire des cauchemars, les coups de flippe pour un simple haussement de voix, les rechutes, les auto-mutilations, les shoot au médocs et à l'alcool pour ne plus penser ou ressentir, etc.

Il a non seulement supporté tout ça, et le supporte encore par moment (même si les rechutes sont de moins en moins fréquentes et de moins en moins graves), mais il m'a soutenue, encouragée à ne pas laisser tomber ma thérapie, écoutée des soirées entières quand j'avais besoin de vider mon sac, supporté les moments où je ne voulais même pas qu'il me touche... et d'une certaine manière, il m'a "réparée".

Avec le recul, je pense sincèrement que s'il avait pris peur et était parti, je n'aurais pas tenu le coup et je ne sais pas où j'en serai aujourd'hui.

Après, évidemment il faut une volonté de s'en sortir, et il faut vouloir appeler à l'aide. Le plus difficile pour moi dans le fait d'accepter d'aller voir un psy, c'était de savoir que j'allais devoir tout raconter, tout revivre, même les choses dont absolument personne n'était au courant.

ça n'est que mon histoire, celle de ta copine n'est pas la même et elle a ses propres réactions également, mais si tu penses que votre histoire vaut la peine de se battre et que ta copine veut se sortir de ça; je ne peux que t'encourager à tenir bon. ça sera long, ça sera difficile, mais on en voit le bout à un moment.

[Mandella]

Merci Callie pour ce témoignage très émouvant.

El fenomeno, si ta copine est très têtue, ça va prendre du temps pour réussir à la convaincre d'aller voir un psy.
A chaque fois que j'ai évoqué cette idée avec ma copine, j'ai eu la réponse classique (idiote) "mais je ne suis pas folle"...

Après, vos situations, surtout celle que Callie a connu, sont tout de même plus difficile que celle de ma copine.
En consèquence El fenomeno il faut vraiment que tu arrives à la convaincre d'aller voir un psy.

[El fenomeno]

Tout d'abord, merci de vos réponse et/ou témoignages.
On a eu une dispute/discussion hier pendant laquelle j'ai pu crever l'abcès de mon côté et de ce fait, je me sens mieux.
J'ai pu lui avouer que mes sentiments s'effritaient à force de me faire rejeter. Je pense et j'espère qu'elle a compris le message. Même si effectivement, son mal être est profond. Elle m'a reproché de ne pas la comprendre. Je me suis senti un peu bête car, non, je ne le comprends pas, je n'ai pas son vécu...
Mais j'ai pu insister pour qu'elle fasse une thérapie, effectivement, c'est vital
Cependant, j'ai eu le droit à la fameuse réponse... "Génial, je suis folle!!!!"
Donc statu quo de ce point de vu là. De toute façon, ses examens sont dans une semaine, maintenant, on en reparlera de ça après.

Envoyé par Mandella

Ta copine a t-elle des moments de lucidité ou est-ce le marasme permanent ?

Non non, elle est même plus souvent lucide mais ses examens approchant, le marasme devient de plus en plus important.

Envoyé par djyomgui

Mon conseil,
La plus importante chose que tu peux faire pour elle, c'est de la convaincre de voir un psychologue pour se faire conseiller et soutenir.
Ne rigolons pas avec ça, c'est important, dangereux et primordiale qu'elle soit suivi par un spécialiste.
De ton coté, c'est courageux et louable de ta part de la soutenir et par expérience, une fille qui à eu des parents absents est souvent plus fidèle. (syndrome de l'abandon)
Peut être la femme de ta vie Bro !

Oui, je suis d'accord
C'est clair que, niveau fidélité, j'ai une totale confiance en elle.

Envoyé par Frederic M

Bonjour El Fenomeno, que tal pues?

Pour reprendre les conseils avisés déjà donnés ainsi que répondre à ta question:

tu as la possibilité de faire d' 1 pierre 2 coups !!

1. Ta copine

Comme justement conseillé avant moi, il s'agit d'une situation psychologique importante.

1. les parents absents qui sont la racines d'une blessure existentielle:
   Cela peut être l'abandon comme évoqué ou encore le rejet, l'humiliation etc...
2. L'ex violent, pervers narcissique, qui vient augmenter la souffrance dans une relation sadomasochiste. Là on est plus sur la blessure de l'humiliation pour ta copine, voir lien précédent.
3. La mère qui rejette à son tour sa fille malgré la situation difficile (le rejet ?...)
4. ... etc...

Tu l'as compris, ce genre de souffrances existentielles profondes sont lourdes.
Il est préférable de faire appel à une (ou plusieurs) tierces personnes: des thérapeutes.

En tant que professionnels, dissociés de toute relation avec ta copine, ils pourront avoir plus de prise et d'impact sur l'amélioration de sa situation.

2. Toi

Ce n'est pas ton rôle de partenaire que de supporter et vouloir changer et guérir ta partenaire.
Tu risques de faire dériver la relation vers un rapport déséquilibré père-fille.
Certes, en remplaçant le père, tu assouvis l'envie de ta copine (là c'est bien la blessure d'abandon) et vous pourrez souder un lien fort.

Mais ce lien sera soudé par la souffrance, dans une orientation mal venue pour un couple.
On ne peut pas être à la fois le mari et le père. Cela ne marche pas.

La raison en est simple: déséquilibre et manque de réciprocité.

3. 1 pierre 2 coups

Tu peux motiver et aider ta copine à aller se faire aider par un professionnel.
Cela te permettra:

1. De ne plus avoir à subir et supporter toute sa souffrance
2. De prendre du recul sur votre relation, quitte à prendre une certaine distance si nécessaire pendant la/les thérapies, pour revenir de plus belle plus tard - si tu le souhaites - en t'assurant que :

• elle va mieux
• vous pouvez construire votre couple sur une relation réciproque et mutuelle de partenaires sexuelles et pas de remplacement de parents ou de thérapeute.

Bon courage !

Merci pour ce message bien complet et très clair
Je pense qu'il y a une bonne idée de ce que va être mon futur proche là dedans.
Et surtout, je me rends compte qu'effectivement, elle recherche aussi en moi, un père de substitution...
Oui voila, le déséquilibre devient trop grand en ce moment, d'où mon poste sur ce forum car je veux mettre un halte là!

Envoyé par Prodigy

J'interviens pour souligner le plaisir que j'ai en lisant Frédéric M, toujours lucide et de bon conseil.
J'aimerai également te dire que tu n'as pas à supporter tout ça, bien sur que tu dois la soutenir mais tu restes son COMPAGNON, et non son père comme dit plus haut.
J'ai malheureusement vécu à peu près la même histoire avec mon ex copine, (l'ex violent, le rejet de la mère , le père absent, longue période de chômage etc...) et je peux te dire que j'y ai laissé énormément d'énergie durant un peu plus d'une année en laissant potes, projets, loisirs de coté. J'ai fini par laissé tombé, car elle ne voulait voir aucun spécialiste et avait le caractère assez borné pour voir tous les efforts fournis par moi même (je me suis clairement plié en 4), disputes, comportement de plus en plus violent de sa part, jalousie et possessivité accrue etc...
Avec le recul, je me dis sincèrement que c'était une belle connerie (même si tout comme toi on a passé de bons moments, ça ne fait pas tout).
Mon seul conseil serait idem que celui dit plus haut : à savoir la convaincre de consulter un therapeute , avec sa période d'exam ce serait plus que bénéfique , si elle refuse, et avec mon expérience je ne peux pas plus te conseiller, ma solution a été radicale mais surtout nécessaire .

Oui, j'ai peur de vivre la même chose que toi. que toutes ses colères s'amplifient et deviennent de plus en plus nombreuses, incontrôlables etc etc
Je me rends compte avec ton témoignage que c'est ce qu'il arrivera sûrement si elle ne va pas voir un spécialiste.

Envoyé par Callie

Je n'ai pas l'habitude d'étaler ma vie mais ton post me touche, donc je vais apporter un avis de celle qui était de l'autre côté:

J'ai un passé assez... chargé: père drogué/alcoolique/violent (entre autres), et ex-mari violent également. J'en garde des séquelles physiques et psy encore aujourd'hui.

Après avoir quitté mon ex, je me suis retrouvée en dépression profonde, j'ai fait une TS, j'en suis venue à ne plus pouvoir parler en "je" ne fût-ce que pour dire "j'ai froid", ou "j'ai faim". Et quelques mois plus tard j'ai rencontré mon homme actuel. Il a supporté toutes les séquelles, les nuits à faire des cauchemars, les coups de flippe pour un simple haussement de voix, les rechutes, les auto-mutilations, les shoot au médocs et à l'alcool pour ne plus penser ou ressentir, etc.

Il a non seulement supporté tout ça, et le supporte encore par moment (même si les rechutes sont de moins en moins fréquentes et de moins en moins graves), mais il m'a soutenue, encouragée à ne pas laisser tomber ma thérapie, écoutée des soirées entières quand j'avais besoin de vider mon sac, supporté les moments où je ne voulais même pas qu'il me touche... et d'une certaine manière, il m'a "réparée".

Avec le recul, je pense sincèrement que s'il avait pris peur et était parti, je n'aurais pas tenu le coup et je ne sais pas où j'en serai aujourd'hui.

Après, évidemment il faut une volonté de s'en sortir, et il faut vouloir appeler à l'aide. Le plus difficile pour moi dans le fait d'accepter d'aller voir un psy, c'était de savoir que j'allais devoir tout raconter, tout revivre, même les choses dont absolument personne n'était au courant.

ça n'est que mon histoire, celle de ta copine n'est pas la même et elle a ses propres réactions également, mais si tu penses que votre histoire vaut la peine de se battre et que ta copine veut se sortir de ça; je ne peux que t'encourager à tenir bon. ça sera long, ça sera difficile, mais on en voit le bout à un moment.

Merci pour ton témoignage également. Du coup, tout ne dépend pas de moi; si elle n'a pas la volonté de s'en sortir, elle ne fera pas d'"efforts". C'est aussi de ça dont j'ai peur. Qu'elle se complaise dans sa situation où elle est à plaindre.
Mais c'est intéressant de savoir pourquoi dans ce cas, on a du mal à accepter d'aller voir un psy. Effectivement, revivre son passé ne doit pas être facile mais, ce doit être un mal nécessaire pour elle.

En conclusion, je me sens moins perdu grâce à vos témoignages et à cette discussion que j'ai eu avec elle.
Pour l'instant, je continue de la soutenir pendant ces examens et peu importe ses résultats, je la pousserai à aller voir un psy.

Envoyé par El fenomeno

Mais c'est intéressant de savoir pourquoi dans ce cas, on a du mal à accepter d'aller voir un psy. Effectivement, revivre son passé ne doit pas être facile mais, ce doit être un mal nécessaire pour elle.

En conclusion, je me sens moins perdu grâce à vos témoignages et à cette discussion que j'ai eu avec elle.
Pour l'instant, je continue de la soutenir pendant ces examens et peu importe ses résultats, je la pousserai à aller voir un psy.

Connais-tu l'hypnose ?

L'hypnothérapie permet de faire le boulot de psy en 3 fois moins de temps (plutot 10 fois) et certaines techniques d'hypnose (l'hypnose humaniste notamment) évitent justement au patient de revivre son passé ou tout évènement traumatisant...

MP moi pour en savoir plus !