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  #11  
Vieux 12/07/2022, 16h43
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Ben des gens sans libido (= asexuel) ont une vie affective et amoureuse (romantique).

Tu peux aussi être aromantique sans avoir de souci de libido. C'est à dire sans besoin/envie de sentiments, de tendresse, de caresses, d'attention et d'écoute. Ou y être indifférent. Bref toutes les configurations sont possibles.
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  #12  
Vieux 12/07/2022, 17h56
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Sauf que les gens asexuels/aromantiques représentent une très faible minorité.

La plupart des gens (hommes et femmes) qui abandonnent les relations/le sexe c'est par dépit/échec/facilité.

Ces gens aimeraient avoir un parteniare, vivre une belle romance, être épanouis sexuellement.

Abandonner est beaucoup plus simple que de se remettre en question/s'améliorer/corriger ses défauts-lacunes cf société qui incite à la faiblesse (pas juste physique mais aussi mentale).
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Dernière modification par Ohyeah ; 12/07/2022 à 18h08
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  #13  
Vieux 12/07/2022, 19h19
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Ben des gens sans libido (= asexuel) ont une vie affective et amoureuse (romantique).

Tu peux aussi être aromantique sans avoir de souci de libido. C'est à dire sans besoin/envie de sentiments, de tendresse, de caresses, d'attention et d'écoute. Ou y être indifférent. Bref toutes les configurations sont possibles.
De la branlette woke, du néant. Comment peut-on se sentir à son aise à utiliser ce vocabulaire immonde, sérieusement ?
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Modulant tour à tour sur la lyre d’Orphée
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  #14  
Vieux 12/07/2022, 20h12
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Ben des gens sans libido (= asexuel) ont une vie affective et amoureuse (romantique).

Tu peux aussi être aromantique sans avoir de souci de libido. C'est à dire sans besoin/envie de sentiments, de tendresse, de caresses, d'attention et d'écoute. Ou y être indifférent. Bref toutes les configurations sont possibles.

non mais franchement faut arreter avec ces adjectifs, bientot c'est quoi une association de defense des jazz man anonyme?
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  #15  
Vieux 12/07/2022, 21h07
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Ce sont des réalités, certes peu larges, mais ça existe donc c'est bien d'avoir des termes pour non? Ça rend la pensée plus précise.

Quand à l'argument, qui n'en est pas un, de tout ramener au plus grand nombre, il est hors sujet.

On parle de gens abstinents. Parmi eux, certains ont une vie romantique. Point barre.

C'est pas parce que c'est bizarre qu'on doit le balayer d'un revers de la main! C'est pas idéologique c'est la réalité d'un petit nombre de personnes. C'est comme de dire que s'intéresser aux tigres n'a aucun sens puisque ils vont disparaitre !
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  #16  
Vieux 12/07/2022, 21h26
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Ce sont des réalités, certes peu larges, mais ça existe donc c'est bien d'avoir des termes pour non? Ça rend la pensée plus précise.

Quand à l'argument, qui n'en est pas un, de tout ramener au plus grand nombre, il est hors sujet.

On parle de gens abstinents. Parmi eux, certains ont une vie romantique. Point barre.

C'est pas parce que c'est bizarre qu'on doit le balayer d'un revers de la main! C'est pas idéologique c'est la réalité d'un petit nombre de personnes. C'est comme de dire que s'intéresser aux tigres n'a aucun sens puisque ils vont disparaitre !
si le mec ne veut pas baiser parce qu'il n'éprouve absolument aucun désir pour quiconque, bah ce n'est plus un problème, puisqu'il peut vivre 70 ans sans cotoyer une seule femme, ni même mater du porno ou se toucher la queue
la difficulté se trouve pour trouver une nana qui ne veut pas du sexe (et encore c'est assez facile, 80% des femmes ne sont pas attirés par les hommes qu'elles fréquentent, et elles baisent simplement pour fidéliser et profiter de son attention)

par contre ya une problématique que je me pose :
- est ce que les asexuels le sont dès la naissance ou ils s'autoconvainquent que le sexe n'est pas fait pour eux car ils savent au fond d'eux qu'ils font partie du bottom 10% et qu'ils n'auront jamais accès au marché sexuel/que cela leur demandera trop d'énergie pour sortir de leur misère sexuelle
donc reprogrammation du cerveau pour éviter la souffrance => rejet de la sexualité/rejet des relations romantiques
j'en parle parce que je l'ai vécu
je me considérais faisant parti du bottom tier, et je n'avais plus aucune libido, 50 lycéennes en mini jupe pouvaient passer devant moi (au lycée) en gigotant leur poitrine, et je m'en battais les steaks, j'étais impossible à manipuler par les femmes contrairement à l'ado lambdo qui a la queue en feu
mais plus je devenais à l'aise avec les femmes + succès avec les femmes (+ dev perso particulièrement game/compréhension des relations hommes-femmes/amélioration physique), plus ma libido explosait
je suppose que mon cerveau a compris que je n'étais plus un bottom tier et que je grimpais les échelons de la hiérarchie masculine, d'où les changements hormonaux/psychologiques qui vont avec (plus de désir, plus de dominance, plus d'aggressivité), comme les chimpanzés qui voient leur taux de testotérone/agressivité augmenter au fur et à mesure qu'il grimpe dans la hiérarchie de leur groupe

phénomène similaire des betas qui aiment les femmes dominantes
ils savent qu'ils ne seront jamais des alphas dominants donc n'aura jamais la chance de vivre une relation avec une femme douce/tendre/attentionnée/soumise
donc reprogrammation du cerveau pour qu'ils soient excités/aiment/éprouvent du plaisir à l'idée d'avoir une femme dominante qui leur marche dessus comme compagne parce que c'est leur seule option, autant accepter cette réalité au lieu d'essayer de la combattre et de souffrir en ayant une femme qui ne les respecte pas
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Dernière modification par Ohyeah ; 12/07/2022 à 21h40
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  #17  
Vieux 12/07/2022, 21h39
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si le mec ne veut pas baiser parce qu'il n'éprouve absolument aucun désir pour quiconque, bah ce n'est plus un problème, puisqu'il peut vivre 70 ans sans cotoyer une seule femme, ni même mater du porno ou se toucher la queue
la difficulté se trouve pour trouver une nana qui ne veut pas du sexe (et encore c'est assez facile, 80% des femmes ne sont pas attirés par les hommes qu'elles fréquentent, et elles baisent simplement pour fidéliser et profiter de son attention)

par contre ya une problématique que je me pose :
- est ce que les asexuels le sont dès la naissance ou ils s'autoconvainquent que le sexe n'est pas fait pour eux car ils savent au fond d'eux qu'ils font partie du bottom 10% et qu'ils n'auront jamais accès au marché sexuel/que cela leur demandera trop d'énergie pour sortir de leur misère sexuelle
donc reprogrammation du cerveau pour éviter la souffrance => rejet de la sexualité/rejet des relations romantiques

s
Je pense que ça dépend. J'ai vu pas mal de témoignages où la nana souffre de l'asexualité de son mec. Ça paraît assez peu probable que le gars soit allé jusqu'à se reprogrammer jusqu'à ignorer les opportunités qu'il pensait ne jamais avoir.
En revanche ça m'étonnerait pas que le genre de situations que tu décris soient tout aussi fréquentes.
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  #18  
Vieux 12/07/2022, 21h44
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J'en connais 3 types, que je vais classer par ordre relatif de grandeur:

1) 80% à la louche
Des femmes et des hommes pas à l'aise avec leur sexualité pour plein de raison: traumas,violences, pas au clair avec leur orientation...et qui se disent asexuels pour que socialement on leur foute la paix. Mais pour moi ce sont pas des vrais et ils font du tort aux vrais en récupérant le terme. D'où mon attachement à la terminologie: je suis à 100% pour les catégories 2 et 3, pour qui le terme existe. pour les tarés du slip et de la culotte, on utilisera le terme neuroatypique si on veut être PC, et pour moi juste chuineur taré.e.s. Parce que ne pas travailler sur ses soucis c'est se tuer deux fois.

2) 10%
Naturellement une libido faible, et peu de goût pour la chose. La catégorie la plus à l'aise pour trouver un partenaire. Par contre, c'est chiant, leur envie basse les rend bizarres en société. Je les plains. On est tous un peu obsédés par le cul.

3) 0 libido.
Rien du tout. Jamais même d'envie de se masturber ou de rêves érotiques: les vrais asexuels.

C'est très dur pour eux parce que ce sont des aliens: peu de désir ça se conçoit encore, mais 0 au point de ne pas comprendre l'émergence du désir, c'est dur à comprendre.

Et tous ceux là peuvent aimer, être amoureux en parallèle.
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  #19  
Vieux 12/07/2022, 21h44
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Je pense que ça dépend. J'ai vu pas mal de témoignages où la nana souffre de l'asexualité de son mec. Ça paraît assez peu probable que le gars soit allé jusqu'à se reprogrammer jusqu'à ignorer les opportunités qu'il pensait ne jamais avoir.
En revanche ça m'étonnerait pas que le genre de situations que tu décris soient tout aussi fréquentes.
la reprogrammation est inconsciente of course

le beta ne se dit pas chaque jour devant le miroir pour reprogrammer son cerveau qu'il faut qu'il kiffe une femme dominante, il sait juste qu'il aimerait qu'elle lui marche dessus (le fameux step on me/sit on my face queen) et que ça le fait bander (car inconsciemment il sait qu'il est un beta donc que c'est sa place naturelle dans la hiérarchie du couple)
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  #20  
Vieux 12/07/2022, 22h39
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la reprogrammation est inconsciente of course

le beta ne se dit pas chaque jour devant le miroir pour reprogrammer son cerveau qu'il faut qu'il kiffe une femme dominante, il sait juste qu'il aimerait qu'elle lui marche dessus (le fameux step on me/sit on my face queen) et que ça le fait bander (car inconsciemment il sait qu'il est un beta donc que c'est sa place naturelle dans la hiérarchie du couple)
Bien sûr c'est inconscient, mais jusqu'où on est capable de se reprogrammer par dépit ?
Perso si je suis parvenu à vivre en hermite jusqu'à mes 50 ans et à apprécier ça, si Scarlett Johanson débarque dans ma hutte, top less une boîte de capotes à la main, je pense pas que je l'enverrai chier, programmation ou non.

Donc là, les mecs qui seraient parvenus à se convaincre d'être asexuels, pour moi, ça devrait s'envoler aussitôt qu'ils ont une opportunité.

À la limite la distinction beta/alpha, OK c'est juste accepter de passer pour une serpillière de nos jours mais c'est pas forcément tirer un trait sur sa sexualité.

Parvenir à se convaincre de sa propre asexualité, enterrer définitivement l'impératif biologique qui nous anime tous, c'est costaud quand même. Je pense donc que majoritairement, c'est un état transitoire pour éviter la souffrance.
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