Conseils après une rupture
Salut les gars,
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Salut,
La liste que tu as faite contient à peu près tout ce qu'il faut faire dans ces cas-là. Donc, il te reste juste à continuer et attendre que le temps fasse son oeuvre. Par contre arrête de la stalker ou de regarder des photos d'elle (mêmes moches) : le but est de ne plus avoir aucune occasion de penser à elle ! Donc il ne faut rien qui te fasse penser à elle, faut pas nourrir la machine à OI... |
Elle a peut-être raison en disant qu'elle n'est pas à ton niveau. Et ton rôle n'est pas de t'adapter à ses soucis psychologiques. Tu ne veux juste pas d'une dépressive :p Crois moi.
J'ai souvent constaté que les femmes qui ne respectent pas leur copain les quittent, mais se remettent ensuite avec un faible. Certaines sont incapables de rivaliser avec un mec plus sûr de lui qui les mettrait en face de leurs propres problèmes. Tes réactions ont peut-être été trop "responsables" à son goût. Tu n'as pas fait de crise quand elle voulu arrêter... première surprise (c'est pourquoi elle t'a rappelé car ne s'attendait pas à ça)... Mais retour à la réalité : elle a du mal à être aussi rationnelle que toi, et se sent dépassée. Tu n'es pas fait pour t'occuper d'une paumée. Plus j'ai gagné en assurance, moins j'ai été capable de consacrer du temps sans contrepartie. D'un point de vue général ça reste assez positif (plus de projets et d'avancées), d'un autre je suis plus égoïste, moins tolérant, et j'ai délaissé des personnes qui ne le méritaient peut-être pas. Mais c'est la vie. Je pense que la rupture est souvent difficile pour les femmes, bien qu'elles zappent plus vite par la suite (opportunités, mais aussi soutien des proches). Pour un homme c'est souvent plus long, malgré qu'on ait pas forcément cette déferlante de sentiments le jour de la rupture. Selon tes dires, et de mon point de vue, tu ne perds absolument rien. Si c'est pas un problème psychologique inquiétant, c'est qu'elle ne se projette pas vraiment avec toi. Selon moi c'est en partie parce que vous n'êtes pas au même niveau. Il y a un homme (qui a plutôt bien réagit dans toutes les situations) et une enfant. :D Donc ne te laisses pas avoir, tu étais sur la bonne voie. |
Les ruptures c'est vraiment lourd à gérer...Surtout quand on s'est bien impliqués dans la relation.
Déjà il faudrait que tu arrêtes de t'en vouloir d'être dans cet état. Oui après une rupture on est pathétiques et on fait pitié. Que ce soit parce qu'on pleure ou parce qu'on fasse genre que tout va bien en sautant sur tout ce qui bouge. On est malheureux, irrationnels et c'est la fin du monde. Même si la relation était loin d'être celle qu'il fallait. C'est aussi brutal qu'un toxico qui n'a plus sa drogue comme ça d'un coup. Tu peux peut être prévenir ton entourage et de donner temporairement le droit de t'effondrer. Ca fait du bien parfois de faire sortir sa peine. Et ensuite tu pourras reprendre ta vie. Faire semblant d'être intéressé par tes nouveaux projets, faire semblant d'être bien etc...A force de faire semblant (et à condition que l'équilibre de vie convienne)on finit par se reconstruire et devenir une meilleure version de nous-même. C'est ce que j'ai vécu et constaté dans mon entourage lors de ruptures. Il faut se laisser le temps. Courage. |
Je reviens sur ce site après 2 ans d'absence, et le premier message sur lequel je tombe vient d'un gars qui a le même âge que moi et qui a failli vivre ce que je vis depuis plus de 3 ans. C'est un signe qu'il fallait que je revienne !
On va faire simple : prends simplement conscience du fait qu'accompagner une personne dépressive, c'est incroyablement éprouvant. Ma copine est super attachante, gentille, elle pense systématiquement à moi, elle est encourageante dans mes projets, on partage beaucoup de valeurs et de loisirs (on joue tous les deux aux mêmes jeux, on regarde les mêmes anime, etc...), bref, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes... Sauf qu'elle est dépressive, et qu'elle ne l'assume pas vraiment. Le résultat, c'est qu'en 4 ans de couple, j'ai eu droit en permanence à la douche écossaise. Hyper gentille un coup, et 2h plus tard elle me fait une colère parce que j'ai oublié d'éteindre la lumière dans les chiottes, ou une connerie dans le genre. Beaucoup d'insécurité qu'elle projette sur moi. Je suis de base hyper solide (j'ai une maladie rare et pourtant ça ne m'a jamais fait déprimer), et j'ai des connaissances assez poussées en psychologie (j'aime ça), donc ça m'a permis jusqu'à maintenant de travailler sur moi, de m'améliorer, de lui apporter plus de soutien... Mais malgré tout, c'est véritablement éprouvant et stressant, et je ne conseillerais à personne ce que j'ai été capable de faire. C'est vraiment triste à tenir comme propos, mais s'engager avec une personne tout en sachant qu'elle est dépressive, c'est dangereux. Tu prends le risque qu'elle te fasse couler avec elle. Et malheureusement, tes efforts ne pourront jamais la sauver. Elle seule le peut. Tu peux juste être là pour elle et la rassurer en attendant qu'elle trouve une solution. Mais ça signifie que jusque là, tu vas déguster. Les dépressions peuvent prendre plusieurs formes, mais le plus dur, c'est quand la personne dépressive devient agressive (un moyen de rejeter la faute de son malaise et de son absence d'amour propre sur l'autre). Moi je m'en suis rendu compte assez tardivement, si bien que j'étais trop attaché pour être prêt à la quitter et à me faire détester pour ça. Apparemment, ce n'est pas ton cas, et tu as eu la bonne attitude. Donc sois heureux d'avoir pris la bonne décision, et dis toi qu'en ayant agi ainsi, tu t'es vraiment sauvé d'une potentielle dépression. C'est prouvé hein, il n'est pas rare que les partenaires ou membres de la famille d'une personne dépressive tombent eux-mêmes en dépression. On est tous un peu des éponges émotionnelles, donc c'est pas étonnant. Là je ne sais moi-même pas trop où j'en suis (j'ai rompu, en lui disant que je n'étais prêt à renouer que si elle admettait qu'elle devait consulter un psy et régler son problème), mais si la rupture se confirme, je viendrai parler de ce que j'ai vécu si ça t'intéresse ;) En tout cas, tu peux être sûr que tu as pris la bonne décision, et surtout, ne culpabilise pas. |
De ce que je lis, tu es rationnel, tu as été solide, tu n'as pas été aveuglé par l'attachement ou l'amour et c'est ça plutôt rare !
Je trouve que tu as parfaitement analysé la situation, pesé le pour et le contre, et une pris une décision (la bonne, selon moi). Je pense en effet que tu t'épargne beaucoup de malheur et de galères à mettre fin à cette relation, chose qui aurait probablement fini par arriver. Ou alors tu te serais fait bouffer. D'ailleurs, tu le dit toi même, tu as commencé à t'attacher quand elle a commencé à te repousser. C'est plutôt révélateur je trouve. Franchement, tu as listé tout ce qu'il fallait faire pour aller mieux. Y'a plus qu'à attendre que ça prenne je rejoins Moutain Climber. |
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Quel que soit le moment où tu l'abandonnes, ce sera le pire moment possible, car elle entrera en dépression, et à ce moment là elle aura l'impression de vivre le pire moment de sa vie. Elle ne va pas relativiser en se disant "ç'aurait été pire à tel ou tel moment", car à cet instant, elle est au fond du trou... comme à chaque dépression. Bref, si tu as réussi à rompre à ce moment, c'est que c'était le bon. Elle même ne semble pas avoir tout tenté pour t'arrêter, donc c'est que tu t'y es bien pris. La dernière chose que tu souhaites, c'est qu'elle te menace de se suicider (et ces menaces ne sont pas rares. Moi j'y ai pas eu droit heureusement). Une dernière chose, renseigne toi sur le syndrome du sauveur ;) Moi j'ai été concerné, et ça peut vraiment t'empêcher de prendre les bonnes décisions. |
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Ta situation ma énormément touchée et si je peux te donner non pas un conseil (car tu à plus que le nécessaire pour t'en sortir) mais un WTF tu as une rage et une détermination, force d'esprit juste énorme !! J'ai grandi dans une famille ou tout les membres sont dépressif dont ma mère bipolaire ! Et comme le dit si bien @Positiveman, les membres proches des personnes touchées par la dépression sont des éponges. Depuis mon adolescence je suis confrontée à la dépression et à une lutte intérieur pour éviter de baisser les bras! incluant 3 tentative et 3 mois en centre ! Ha oui et un handicap diagnostiqué il y'a seulement quelques mois que je traine depuis l'enfance. J'ai pas choisi cette vie mais je choisi de me battre ou au moins d'essayer. En faite j'ai écrit ces quelques lignes non pour me lamenter, mais pour te dire, mec ! Je rêve de pouvoir avoir la force de caractère et d'esprit que tu démontre. Cette niak cette rage. Et encore une fois c'est pour te dire qu'en ayant vécu entouré de dépressif, tu as pris la meilleure des décisions qu'il sois. Je pense que ce qui te fais le plus souffrir c'est le sentiment de culpabilité. Mon père c'est battue pour que ma mère suivent un traitement médical car malgré le diagnostique, elle n'accepte pas sa maladie. Je m'excuse, je pense avoir brûler les yeux de certains lecteurs avec mon français digne de ce nom, mais ton histoire ma donnée la larmes. Et j'ai de la peine a trouver les bons mot. Parle en au maximum avec les personnes de confiance libère toi de ce sentiment de culpabilité car c'est un sentiment destructeur. Courage a toi et surtout continue comme ça ! |
J'ai vécu une situation similaire il y a quelques années, ça peut paraître dérisoire car j'étais au lycée mais malgré la différence d'âge il y a tout de même des points communs.
La première fille dont je suis tombé réellement amoureux était une fille qui habitait loin de moi, relation à distance, impossibilité de la voir. On échangeait par messages, j'appréciais ça, mais je me suis réellement attaché le jour où j'ai apprit qu'elle avait été victime d'un viol. Comme toi j'ai cherché à la soutenir du mieux que j'ai pu, et c'est ça qui m'a poussé à m'attacher à elle. J'ai donné une énorme partie de mon énergie pour elle, je suis allé jusqu'à négliger mes propres problèmes, qui sont pourtant importants. Au final, elle m'a chié dans la main. Comme toi, je me suis beaucoup investis, mais en retour je n'ai pas eu ce que je méritais. Elle s'est enfoncée dans ses propres problèmes et s'est mit à faire du mal aux autres pour se sentir mieux. Et forcément, j'étais dans le tas des autres. Il y a des gens qui ne sont juste pas prêts à se battre contre leurs problèmes, et malheureusement, la femme dont tu nous as parlé fait partie de ces gens la. Je n'ai pas de conseils à te donner sur comment mieux vivre la rupture, je pense que tu fais déjà tout ce qu'il faut et les autres t'ont suffisamment bien conseillé. La seule chose que je peux dire, c'est que le temps finit toujours par faire son oeuvre. Il m'a fallu cinq années pour oublier la fille dont j'ai parlé en début de message, mais au moins j'ai fini par l'oublier, et ma vie est bien meilleure comme ça. Soit patient, elle te sortira de la tête tôt ou tard. |
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Je pense que la raison pour laquelle elle n'arrive pas encore à se sortir de sa dépression, c'est qu'elle se trompe sur la cause. Son premier ex et le suicide de sa meilleure amie, je te parie ce que tu veux que ce n'est pas la cause première, c'est le déclic. Il y avait déjà en elle un traumatisme, inconscient probablement, qui faisait qu'elle avait une faille. Et cette relation toxique avec son ex, ainsi que la mort de son amie, ont fait que cette faille s'est élargie et ont provoqué sa dépression. Si moi je deviens dépressif par exemple, je sais que ça viendra du fait que je ne supporte pas qu'on me déteste (probablement à cause d'un traumatisme d'enfance, qui même mineur, peut marquer à vie, car quand on est gosse tout a de l'importance). Evidemment, le déclic aura sans aucun doute été les aspects toxiques de ma relation, mais il faut aller au-delà de cette analyse. Bref, si elle n'est pas consciente de ce qui a pu jouer avant ces traumatismes récents, tu peux être sûr que son problème n'aurait pas trouvé de solution, que tu sois là ou pas. Merci pour tes encouragements aussi, ça fait plaisir :) Pour l'instant je me ressource un minimum, et je prends petit à petit conscience du fait que je forçais beaucoup trop. Soit elle me prouve qu'elle veut changer et qu'elle n'attend aucun effort supplémentaire de ma part, soit je mets ma santé avant. Foutu syndrome de sauveur hein ? :D En tout cas ton message respire l'espoir, et ça fait super plaisir à lire. Même si tu as des rechutes, ce qui est normal, tu as du recul, et c'est le plus important. J'ai hâte de voir tes récits post-rétablissement, dans un journal peut-être ? |
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