[Livre] Les nouvelles lois de l'amour
 

Un nouveau point de vue sur les sites de rencontres, de la part d'une sociologue cette fois ci (son livre)

Le son de cloche est différent. Pas de marchandisation des hommes et des femmes au travers de ces sites, ici.
Les 2 idées principales:

* on reproduit dans le virtuel ce qu'on vit dans le réel. Les sites de rencontre ne créent rien en terme de comportements. On y importe nos stéréotypes, nos désirs, etc.

* Les sites de rencontre ont privatisé la rencontre, alors qu'avant, cela se faisait principalement dans le cercle social d'où une retenue quant à nos comportements. Cela a du coup entraîné une libération de la sexualité (surtout chez les femmes et du slut shaming) via Tinder et consorts, ce qui va sûrement à terme devenir la norme pour avoir des rapports sexuels non engageants pour les jeunes générations. Par contre, pas trop de changement pour les vraies rencontres, où le mythe de la belle rencontre (IRL) est encore un gage de sérieux.

mouais boff pas trop daccord, internet est en premier un multiplicateur de rencontres, qui dit multiplicateur dit forcement plus de choix, donc forcement une selection plus pointu .

secondo vu qu'internet est un multiplicateur de rencontres, et de situation sexué ( un simple rdv meme raté est a la base une situation sexué a mes yeux), forcement avec le temps ça entraine une banalisation ou du moins une normalisation surtout pour les personnes qui draguent uniquement sur ce genre de sites.

Ne pas oublier aussi , qu'a la base internet et les tchats sont anonymes, on a tous connu le celebre 33H13 (age sexe region , ou l'inverse 13H33 , j'ai un trou de memoire sur l'ordre depuis le tps) qui dit anonymat , dit forcement moins de tabou moins de retenue, je compte meme pas les femmes qui m'ont fait des show sexy a la cam ou envoyer des toff sans leurs tronches.

Et sur la parti meetoo , je suis egalement pas daccord..

bref c'est argumenté, ça tiens la route, mais a mon avis c'est pas objectif, d'ailleurs l'article a etait ecrit par une femme ( c'est pas pejoratif, mais peut etre fallait t'il couper l'article en 2, le point de vue feminin, puis masculin)

Elle nie d'entrée de jeu la marchandisation.
Il lui a échappé que pour certaines personnes c'était payant.

Je rejoins Diego sur la marchandisation. Y a qu'à voir le nombre de boîtes qui fleurissent. Il y avait bien avant des agences matrimoniales mais je ne suis pas sûr qu'elles avaient autant de clients.

En revanche, l'argument de la rencontre plus discrète qui libère la nana du regard s'entend. Le ghosting en découle-t-il ?

Et au final on en revient toujours au même : les SDR sont faits pour les filles.

oui comme les boites de nuit etc etc, en fait c'est tjrs pareil , l'offre et la demande

Partir du postulat que la marchandisation dans les rapports de séduction n'existe pas, c'est déjà partir sur des bases erronées.

C'est une des bases les plus évidentes du rapport homme/femme depuis des millénaires, comme le mariage arrangé, le mariage dans le même milieu social/caste/rang et des pratiques plus récentes comme l'invitation au restaurant, le premier verre, le paiement d'un abonnement sur un SDR.

Ou alors je ne comprends pas ce qu'elle veut dire.

Elle dit que la marchandisation est, je cite : "l’idée d’une entrée des logiques économiques dans l’intime, d’une transformation des usages par des logiques marchandes et capitalistes, d’une forte rationalité de la rencontre, d’une disparition des règles de l’endogamie, d’une hypersexualisation de la rencontre."

Mais elle dit bien que les rencontres sur internet sont devenus à caractère sexuelle pour la grande majorité. Ca plus le fait que beaucoup d'appli (voire toutes) font passer le physique en premier lieu, est ce qu'on peut vraiment dire qu'il n'y a pas d'hypersexualisation ?

Si on peut plus facilement coucher avec le premier venu grâce aux applis de rencontre, et qu'en plus ça devient la norme (soit, ça devient ordinaire) alors le rapport sexuel devient banalisé. Je trouve qu'elle se contredit un peu dans ce texte.

Faudrait voir ce qu'elle dit dans le livre, mais là comme ça, c'est pas très convaincant.