Du pouvoir partagé et de l'investissement premier de l'homme dans une relation
 

Bonjour,


Je souhaiterais vous soumettre deux questions qui me troublent l'esprit en ce moment afin de recueillir divers avis.

1° Un couple étant une relation de pouvoir (au moins à ces débuts) à quoi reconnait-on que l'on est, dans une relation jeune, dominant ou dominé ? On dit que celui qui aime le plus a le moins de pouvoir, mais est-ce bien vrai ?
2° Le rôle actif de l'homme l'oblige à s'investir le premier dans une relation. Cela empêche l'équilibre. L'homme, étant investit, aime plus, lorsqu'il n'aime pas comme souvent le premier et avec plus de force.
L'ardeur d'un homme, modérée par une femme, n'est-ce pas le signe qu'elle contrôle la relation ? Les efforts d'un homme, refusés ou approuvés par la femme comme elle fait des avances dans la séduction, n'est-ce pas là un signe de faiblesse ?

Allons du général au particulier.

Je vous remercie.

Cela faisait longtemps dis moi ;)


D'emblée je dirai que celui qui a le plus d'options de rechange a le plus de pouvoir.
Ca rejoins un peu ce que tu dis.

Ainsi dans le cadre général il est irréfutable que la femme a davantage de pouvoir dans la relation, simplement par le nombre de remplaçants dans la file d'attente. Un homme doit en général beaucoup travailler pour avoir une telle file d'attente.

De plus, toujours de façon très empirique, la femme a toujours plus de pouvoir dans le foyer, dans le logis. Une tendance à s'accaparer le nid.
Ainsi dans de nombreuses cultures l'homme est fort en gueule en société mais la ramène moins à la maison. Zeus et Héra si tu préfères, il a beau être le maitre de l'Olympe, la personne qu'il craint le plus reste Héra.


Pour te dire le fond de ma pensée, en amour au moins l'homme est bien le sexe faible.
Et c'est une des raisons pour lesquelles les sociétés humaines ont été telles qu'ont les connaît envers la femme.

Et de loin !

C'est toujours la même histoire depuis la nuit des temps avec le fait de s'ouvrir à l'autre et donc de se mettre en position de vulnérabilité. Et ça, chacun se dévoile à son rythme, en fonction de son caractère et de son vécu récent, voire très récent :D
Cet "acte de foi" en s'ouvrant à l'autre nous pose donc - provisoirement de préférence - en position de dominé. Pour un juste équilibre, il vaut mieux qu'il y ait la réciproque assez rapidement. Parce que si l'un ou l'autre décide de garder le bouclier levé pour ne pas risqué d'être blessé, alors c'est mal barré... et de toute façon, c'est le signe au bout d'un moment que cette personne n'est pas prête à avoir une vraie relation. Donc au delà du dominant/dominé, ici, ça n'est que la résultante de cette ouverture à l'autre.

Mais sinon, il y a aussi les vrais enjeux de pouvoir liés cette fois ci à l'ego. Et là, ben c'est une question de respect je pense, avec les limites qu'on se met pour soi et pour l'autre. Tant qu'on est dans ces limites acceptés par les deux, où est le problème?

Ta question me pose un problème au final. J'aimerais savoir ce que tu cherches à savoir. Parce qu'être dominé ou dominant ne pose pas problème en soi. Il faut donner un contexte pour juger.
Gné? C'est quoi ces généralisations?? :confused:

Yaurait des tartines à écrire là dessus pour recontextualiser, tellement c'est un gros fourre tout >_<
Tu veux pas t'expliquer plutôt?
Franchement, je pense que tu as besoin d'avoir des témoignages de femmes pour te donner un autre éclairage de la chose, parce que là, ça sent quand même de gros préjugés sur ce que pensent les hommes et les femmes.

Barney il me semble que tu éludes rapidement l'idée que les cemmes ont plus de choix rapidement.

C'est un point central.

Que ça soit prépondérant dans la démarche première de séduction, je ne le nie pas.

Mais je me place dans une LTR potentielle qui démarre. J'ai vraiment du mal à voir à quel moment ça entre en ligne de compte dans les pensées d'une femme.

Une fois un minimum attachée (une tendance plus féminine que masculine), il n'y a plus de questions de choix. Justement, les femmes sont plus vite investies dans une relation que les hommes. Les hommes eux ont du mal à s'ouvrir et à s'investir. C'est un problème récurrent que rencontre les femmes (cf témoignages dans mon entourage) qui cherchent cette réciprocité.

Je te suivrais seulement sur les cas des femmes qui se comportent comme des hommes (mais avec le choix en plus, un massacre en somme!), mais ça reste minoritaire, quoiqu'en augmentation significative.

Je sais qu'à ce niveau on ne sera pas d'accord, mais en tout cas, je t'ai exposé ma vision de la chose.

J'aimerais vraiment l'avis des femmes sur ce sujet (si Staf ne les a pas fait fuir :D )

Au moment inévitable du doute.
Quand la nana aura ses premiers doutes sur sa LTR, la concurrence peut devenir encombrante.

Ouais mais ça c'est la manifestation d'une peur de l'engagement, tout comme les mecs. C'est pas directement lié à la profusion de choix. A ce niveau de la relation, on n'est plus dans le simple butinage, chaque relation a un coût psychologique (entre autres) important, à cause de l'investissement qu'il y a eu. Aller vers un autre, c'est repartir de zéro, et ça c'est usant, homme ou femme.

Nous ne tomberons pas d'accord là-dessus. La peur de l'engagement a bon dos, je trouve qu'on la met un peu trop à toutes les sauces.

Je dis pas qu'il n'y a pas l'effet zapping, de pouvoir trouver mieux, de se demander si c'est le bon, etc.
Mais c'est pas prépondérant selon moi.
Chacun se fera son avis