Les limites du développement personnel
Why Self-Help Might Actually Be Making You Less Happy | GQ
J'ai trouvé cet article, et ce point de vue intéressant. Le développement personnel est effectivement nécessaire passé un certain point, mais ensuite cela fait plus de mal que de bien. Surtout si vous êtes comme moi, trop perfectionniste. On se met une pression de malade. Et souvent on se dénigre pour ne pas atteindre nos objectifs, qui sont sans doute trop irréaliste. |
Alors, le chemin que devra prendre ton développement personnel ne sera plus "d'être quelqu'un de meilleur", mais d'apprendre à lâcher-prise justement.
Le fait d'apprendre à lâcher-prise, et donc moins forcé le trait du perfectionnisme, c'est la continuité de ton "développement personnel". Je suis comme toi, perfectionniste aussi! |
“Ignorance is bliss”
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Comme le dirait une certaine personne que je cite beaucoup (et dont je n'ai malheureusement aucune action je précise :D), dont le nom est dans ma signature : on reconnaît l'efficacité une méthode au nombre de personnes qui arrêtent de l'utiliser.
Le problème avec le développement personnel, c'est que ça favorise la gratification personnelle et donc potentiellement un egotrip. Et ça nous met une pression de ouf, car selon les loi du développement personnel, on devrait toujours être positif et chier des paillettes, toujours quelque soit la situation. Et c'est pas juste une pression énorme, mais c'est aussi totalement déconnecté de la réalité. La quête du bonheur en soit est comme un chien qui court après sa queue, un cycle sans fin. On est heureux non pas en cherchant à être heureux, mais en profitant des choses qui nous comblent. Le développement personnel doit être utilisé avec parcimonie, quand on rencontré un obstacle. Mais une fois cette obstacle dépassé, il est important de passer à autres choses. |
Citation:
De mon côté, je le définirais comme la volonté d'être toujours meilleur sur une large période de temps. Être plus évolué, plus construit, plus conscient, plus sage aujourd'hui qu'il y a un, deux, cinq ans. Pas tellement qu'il y a 2 semaines. Je le vois comme le travail d'une vie entière en fait, qui ne peut s'évaluer durant celle-ci qu'avec de grands intervalles entre deux constats. |
Citation:
Dans ce cas, le développement personnel veut tout et rien dire. |
Autant ya un fond de critique constructive, autant j'ai pas aimé cette source (et encore moins les autres articles).
Et puis franchement l'avis d'un psy vaut autant pour moi que l'avis de Gérard au café du commerce. Faut arrêter de leur donner un crédit supérieur. |
Citation:
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Ce n'est pas du développement personnel dont on est en train de faire le procès ici, mais de ce que la société en fait. Et de comment on intériorise ça. Notamment via le leurre principal selon moi: la quête de la performance (justement parce qu'on est dans une société de la performance, y compris dans la quête du bonheur!). L'exemple est flagrant avec la méditation, où le sens que cette pratique a dans la culture bouddhiste et taoïste est totalement dévoyé par la culture occidentale.
Tant qu'on reste sous l'emprise de ces injonctions, oui, le dev perso en ce sens est voué à l'échec. C'est d'ailleurs la même chose avec la séduction, on le voit bien. Je propose un autre lien à ce sujet, une critique de l'happycratie, du tout bonheur. Je partage en partie le constat mais rejette le reste. Pour alimenter le débat donc. |
C'est sûr que tant qu'on reste dans la consommation ou dans la comparaison à l'autre, c'est mal barré (cf l'exemple de l'appli avec score, on pourrait se dire qu'il faut déjà être un imbécile heureux pour y toucher :D)
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