break professionnel pour faire du développement personnel ?
 

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A mon avis il y a des pistes intéressantes et d'autres à éviter.

Faire un break de six mois pour profiter en voyageant à l'autre bout du monde en itinérant de villes en villes et de pays en pays, c'est sûrement une excellente idée.
Tu profiteras, tu feras plein de rencontres et tu assouviras ton envie de te consacrer à la séduction.
En plus tu pourras raccrocher ton métier sans problèmes (pour lequel tu as investi une dizaine d'années !)

T'installer dans une routine petit boulot dans une grande ville pour avoir du temps à consacrer à du développement perso, ça me semble être beaucoup moins malin.
Et pour plein de raisons : le retour sur investissement est en général très différé, tu pourrais avoir du mal à le justifier professionnellement, tu rencontreras majoritairement des personnes qui sont dans une dynamique boulot-dodo ce qui ne permettra pas de valoriser au mieux ton temps libre pour faire des rencontres ...

Bref j'ai l'impression que tu as besoin de souffler après autant de travail (et je le comprends, j'attaque ma troisième année de thèse)
Donc fait un mini-break en voyageant, profite de rencontrer pleins d'autres travelers (et traveleuses) et revient bosser dans ton domaine d'étude.

Si par contre tu sens que sur le long terme, ton boulot va te bouffer, il faut peut être penser à des voies plus lights (mais là je ne peux pas en dire plus sans savoir concrètement sur quoi tu bosses)

Tu bosses dans quel domaine exactement? Pourquoi ce serait un si gros problème de faire un break?


A ta place je diviserai le problème en 2. Si tu penses que pour ta propre santé mentale tu as besoin de t’arrêter (et que tu peux le faire) et bien fait le.
Fais toi plaisir avec un voyage.


Par contre si c'est simplement parce que tu veux progresser en drague je pense que c'est une mauvaise approche. Qu'est ce qui t'empêche réellement aujourd'hui de draguer?
De sortir de temps en temps et d'aborder des filles ou bien de draguer sur internet?

Le boulot peut être contraignant niveau emploi du temps mais ca n'explique pas tout.


Donne nous des détails!

C'est quoi l'objectif concret de ton break ?

J'ai l'impression que tu subis beaucoup ta vie, le break serait une manière de la reprendre en main malgré qu'on te dise que c'est pas forcément le top.
Je pense que ta manière d'appréhender le travail n'est pas sans lien avec celle d'appréhender les femmes.

Les conseils que je pourrais donner dépendaient des réponses générales que tu donnes. Simplement quand je lis ça, je me demande si tu penses que tu tiendra sans faire de break, peut-être aussi que tu peux accomplir le même objectif sans en faire.

Le fait est qu'il vaut mieux être sans emploi avec une sociabilité épanouissante que actif et brillant mais avec des tendances suicidaires.

C'est une peau de banane hyper courante de notre siècle, où seuls le taf et l'argent semblent compter.
C'est faux et malsain, trop de gens passent à côté de leur vie pour une carrière qui ne les protégera pas face aux coups durs de la vie.


Alors, il s'agit bien sûr de rester équilibré, et de ne pas voir seulement un côté de la pièce sans son revers.
Je ne te dis pas de tout envoyer chier pour te vautrer dans l'hédonisme.
Mais : tu as besoin de rééquilibrer la machine, donc fais le et envoie chier le reste. Avec ce genre de parcours pro je ne peux pas croire que tu ne retomberas pas sur tes pieds d'une manière ou d'une autre.
Après oui, le système veut que les rats continuent la course, et qu'ils produisent toujours plus pour toujours moins, c'est pour ça qu'il faut prioriser ton bien être avant les injonctions du système.


Clairement pas trop tard ;)

Alors oui clairement, tu as besoin de ré-équilibrer ta vie, même si ça se fait au dépend du "prestige pro".
Perso, je m'interdit de bosser le week-end et le soir, par contre je fais de belles journées en semaine.
Et hormis certaines périodes où il faut vraiment se donner plus, je m'y tiens.
Et tant pis c'est au détriment de la qualité du travail.
A toi de juger ce que vaut ta santé mentale et ton confort de vie par rapport à la qualité du rendu de ton travail.
C'est difficile de trouver le bon équilibre, surtout si tu es de nature anxieuse mais c'est indispensable que tu travailles là-dessus.

Oui les paysages, les monuments, c'est sympa mais dans le fond tu t'en branles.
L'important, c'est que si tu voyages seul, tu vas rencontrer un paquet de gens.
Et durant cette période tu seras centrées à 100% sur toi et ton développement perso.
C'est rare qu'un voyage long ne créé pas un déclic, surtout chez les personnes qui manquaient d'équilibre comme toi.

J'avais fait un break pour partir en Asie à bac+3 alors que j'étais prêt à arrêter les études pour diverses raisons.
Résultat, je suis revenu motivé et avec l'esprit bien plus clair sur mes aspirations pro.
Et je considère toujours que c'est là que je suis passé réellement à l'âge adulte, en mode "à partir de maintenant je me prends en main et je suis une ligne directrice".

Je connais bien ce que tu vis. Et à te lire, il y a des éléments qui me poussent à te conseiller de te faire accompagner dans cette réflexion, pour déjà vider ton sac et mettre de l'ordre dans tes idées.
Comme tu le dis, ce n'est pas une décision simple vu ta situation. Tu dois la mûrir. Et tu ne pourras pas mener la réflexion seul. Peut être aller voir du côté d'un psy ou d'un coach professionnel.

Sois sûr d'une chose: ce besoin que tu ressens déborde largement du cadre que tu nous décris. Tu as besoin de faire un point sur ta vie avec ce cap de la trentaine franchi. Il s'agit de remettre sur le tapis les décisions que tu as prises sur le long terme à l'époque du choix de tes études pour les confronter à tes attentes de celui que tu es aujourd'hui, et ainsi faire les ajustements nécessaires.

Salut Braveheart,

Je ne sais pas si mon message va t'aider, mais peut-être il te fera voir une autre perception.

Ton message me reconforte dans l'idée de tout envoyer valser (le parcours traditionnel classique) pour vivre ma vie comme je l'entends.
J'ai 26 ans, j'ai fais 6 ans d'études que j'ai fini l'année dernière et je compte partir en Asie pendant 8 mois + Australie dans quelques mois. Alors que tous mes compères se sont insérés dans un parcours pro. Je ne sais pas de quoi mon avenir sera fait, mais je n'ai pas peur, il y a toujours quelque chose de bien qui ressort une fois qu'on a franchi sa zone de confort. Je rejoins Darwin sur ce point là.

De base, j'étais carrièriste puis en grandissant j'ai appris à favoriser le développement perso au détriment de la réussite pro. Je pars du principe que l'argent ça vient et ça part mais le temps ne se rattrape pas.

Je pense aussi qu'il ne faille pas non plus passer à côté de sa vie ou se détériorer la santé, pour un employeur qui mettra moins de 48h à te remplacer. Y a aucune réciprocité dans le monde du travail, donc il est bon de prendre du recul face à son employeur.

Je suis d'accord avec toi quand tu dis que le système est dur à contourner et il est fait pour (asservissement des masses, les joies du capitalisme), mais c'est peut-être le prix à payer pour être heureux non? S'abroger des obligations sociales, et peut-être gagner moins pour être plus épanoui? J'émet seulement des hypothèses de réflexion, après chacun voit midi à sa porte :)

Tu as peur des retombés, et des jugements des autres, sauf que tu y seras confrontés quoi qu'il arrive, que tu restes dans les clous ou non ;)

Bon courage :)

Avec le niveau de stress que tu décris, il n'est pas clair que ton travail serait beaucoup moins qualitatif si tu levais un peu le pied..

Perso j'étais parti car j'étais en pleine crise de la vingtaine, je ne voyais pas où mes études me menaient.
Du coup je suis parti avec mon sac à dos au Népal et en Inde pendant 4 mois puis en Australie pendant deux mois.
À cette époque j'idéalisais la vie de traveller au dépend de celle plus classique.
Finalement j'ai bien compris que ce n'était pas l'Eden mais qu'il ne tenait qu'à moi de créer mon propre chemin pour me trouver un taf sympa qui me permettent de vivre confortablement sans me tuer à la tâche pour la gloire.
Honnêtement tu as fait médecine, c'est quand même connu pour être là formation qui te permet de bosser trois jours par semaine en gagnant 5000 euros par mois.
Ok ça dépend des spécialités mais tu ne vois vraiment pas un chemin qui serait plus peinard ?