Je n'y arrive toujours pas - témoignage contre-exemple
Soirée d'anniversaire dans un espace réservé pour le groupe de 30-40 personnes, j'arrive à 20h30 mais les premières personnes que je connais n'arrivent pas avant 22h.
J'ai donc passé 1h30 debout seul comme un con avec mon verre à la main. Bougeant un peu évidemment, marchant, allant me resservir, regardant les gens naturellement et sans insistance. ... Et parfois allant me "cacher" dans les autres salles du bar pour éviter d'apparaître seul trop longtemps. Avec l'envie de me cacher aux toilettes ou de partir au bout d'une heure. Bien sûr une fois mes connaissances arrivées, je les ai collées jusqu'à la fin. Ça dure depuis plus de 10 ans avec des mieux, j'arrive parfois à aborder les gens et même à réussir quelques tentatives de séduction. Mais même après tout ce temps, je n'ai pas tellement, ou pas assez évolué. Les retours chez moi sont toujours les mêmes en pensées : "pauvre loser", "tu n'y arrives toujours pas", "gros raté" (pour les pensées les moins insultantes...) C'est de plus en plus dur avec le temps. Les jeunes se parlent plus facilement et sociabilisent plus, mais à mon âge ça devient non plus mystérieux mais louche d'être le "presque vieux" seul dans son coin. Après toutes ces années de tentatives d'améliorations, de lectures et de pratiques, à l'aide de ce site et de diverses sources de développement personnel... Je n'y arrive toujours pas et pourtant je continue d'essayer, j'ai toujours l'espoir que ça changera peut être. Mais j'ai des doutes, il devient trop tard. Plus assez d'énergie / motivation / volonté / force / envie Certaines personnes ne pourront pas changer malgré tous leurs efforts, il existe des traits de personnalité fixés, ou d'autres caractéristiques : dépression, autisme léger, trop forte introversion... Mais en dehors de ça, c'était un avertissement, ne devenez pas comme ça. |
Bonjour, vas vite faire ta présentation pour que les gens te répondent :)
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plop si tu pouvais le faire pendant que je lis :D
http://forum-seduction.artdeseduire.com/presentations/ |
Le plus simple serait que tu fasses appel à quelqu'un pour t'aider. Que ce soit via une personne du forum par exemple, ou en payant un psychologue voire un coach de vie.
Là tu es embourbé dans des cercles négatifs qui t'envoient dans le mur. Cela va être très compliqué de t'en sortir seul. Prends déjà conscience de ça. Es tu prêt à te faire aider? |
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Comme l'automédication quand on se soigne pas bien, ça s'aggrave. Là tu es dans ce cas, tu ne sais plus comment faire bref tu as besoin d'aide très clairement. Citation:
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De manière superficielle :
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La dépression c'est vraiment rester dans son pieu pendant des semaines. Certains peuvent parler de dépression mais c'est l'équivalent de la migraine par rapport à une balle dans la tête. D'ailleurs l'autiste n'a pas de capacité dépressive. Je vois beaucoup de dévalorisation mais concrètement mon diagnostic c'est que t'es normal. Être dans une soirée pendant une heure et demi avec des inconnus c'est vraiment pas facile à vivre et je pense que beaucoup auraient passé 30 minutes dans les toilettes. En soirée les gens restent dans leur groupe en général. Je dis pas que c'est bien ou que c'est une fatalité mais je vois rien de bien ouf là. Je vois aucune raison d'autant te dévaloriser. Il y a ces voix qui te disent que t'es nul (pas littéralement j'imagine bien) mais il y a aussi toi qui te dit un autiste dépressif, il y a quelque chose que tu peux déjà faire en première approche. Sur ta présentation : Citation:
------------ Je pense bien sûr que l'optique coach et/ou psy est une bonne chose. C'est des pratiques rarement plus efficace qu'avec des gens normaux. Au moins faire une première approche avec le professionnel que tu voudra pendant un temps d'essai (10 séances à peu près) et faire un point après. |
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Il existe ce quiz qui donne des pistes sur la forme "asperger" : Aspie Quiz (moi à l'époque c'était 50/50, maintenant la différence est plus marqué "vers la normalité"). https://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_d%27Asperger Mais la bonne nouvelle, c'est que même si on a tendance à vouloir rester dans sa coquille (différence entre les individus introvertis et extravertis), il est tout à fait possible de sortir de cette tendance. Et oui, @willdoe, tu sembles "normal", t'en sans doute juste renfermé et introverti. Voir un spécialiste ça peut être une chose, mais un coach sur le terrain ça peut aider encore plus. Sors avec un ami, et mets des billets de 10 € dans ta poche. Il te propose d'aborder des gens, et à chaque fois que tu n'y arrives pas, tu lui donne un billet ! En tout cas, si tu sors tout seul, c'est plus facile de rester "confortablement" dans ton coin. Essaye aussi de faire des petits pas à chaque fois. La prochaine fois dans une soirée comme ça, pas besoin d'aborder des gens en ayant en tête de tenir 20 minutes de conversation soutenue. C'est vrai que ce n'est pas facile quand les groupes sont constitués, mais rien ne t'empêche de t'approcher, et de rebondir sur une conversation. Souvent les gens n'ont pas des discussions forcément très profondes ni très complexes : ils parlent du temps, des événements récents et ça s'arrête là. Moi ça ne me passionne pas forcément de discuter de ça, mais une fois cet état d'esprit dépassé, ça permet de réaborder plus facilement les gens une fois que tu as déjà lié conversation avec eux : ça devient des connaissances et non plus des inconnus. Entraîne toi également à discuter un peu avec la caissière du supermarché, à écouter ce qu'elle dit avec d'autres clients et lui parler de ça ensuite etc. Ensuite toutes ces interactions te sembleront plus naturelles. |
L'asperger est une forme d'autisme où y a une adaptation mais ça n'a rien de léger. Les problématiques sociales sont autrement plus difficilement vivables.
Quant aux nouvelles classifications de l'autisme, je partage pas la pertinence de ces nouvelles formes (sachant que l'ancienne existe toujours). Tout ce qui était de l'ordre des psychoses infantiles ont été placé arbitrairement la dedans et les psychoses infantiles (entre autre) ce n'est pas léger de toute façon. Le mot autisme a juste été détourné de son sens initial. Bref, c'est pas un débat sur la classification mais j'insiste, il n'y a pas d'autisme léger même dans ces nouvelles classifications. Je vois rien chez willdoe pour le moment qui montrerait une forme d'autisme, j'ai personnellement des gros doutes sur le fait qu'il y ait eu un diagnostic d'autisme léger et l'auto-diagnostic me parait très hasardeux surtout pour ce genre de truc. Après si y a eu un diagnostic pro je veux bien. |
Salut à toi,
Moi je pense simplement que tu as besoin d'un peu de résultats. Aborder c'est pas une chose super simple, à mon sens y'a beaucoup de gens dans ton cas qui ne se posent jamais aucune question. Je pense qu'il n'y a pas 36000 solutions, le tout c'est d'arriver à te debloquer, d'y aller même si tu es terrifié. Ne te fustige surtout pas, ne te traite pas de looser si tu n'y arrives pas, il faut que tu sois positif, que tu te sentes capable, c'est important. Force toi, fonce, tu te sentiras bien ensuite parceque tu seras sortis de ta zone de cobfort, tu feras des erreurs mais tu apprendras et te sentiras de plus en plus à l'aise. Pourquoi de suite parler d'autisme? Je suis sûr qu'il n'en est rien. |
Déjà, merci pour vos retours.
Le truc c'est que j'y arrive parfois, un ami me disait lors d'une soirée que j'étais dans mon élément, qu'il me voyait parler à tout le monde facilement et naturellement et qu'on m'appréciait. Mais voilà quand je crois être enfin à l'aise et sorti d'affaire, les soucis reviennent. Beaucoup plus de bas que de hauts. La peur, le rougissement, l'introversion, l'envie d'être seul et en simultané la peur de l'être. Un adolescent de presque 40 ans. Je me suis mal exprimé, je ne dis pas être autiste ou Asperger, c'étaient des exemples pour illustrer que malgré tous leurs efforts, les progrès de certaines personnes peuvent être très difficiles voire presque impossibles avec leur condition. Un peu comme demander à un daltonien de faire un effort pour différencier des nuances. Et donc sans être autiste, je suis peut être un daltonien social. Si la timidité se "soigne", pas l'introversion. La dépression a aussi plusieurs niveau, le pire étant ne plus bouger de son lit et l'envie de suicide. Je n'en suis heureusement pas là. Je m'interroge quand même sur un début ou dépression très légère (mes pertes d'envie, de motivation, de capacité de décision, ma fatigue permanente, dormir pour faire passer la journée plus vite entre deux repas) et mon nouveau médecin généraliste n'a même pas voulu en entendre parler : "mais non vous n'êtes pas dépressif !" (je l'ai vu 3 fois dans ma vie...) Et me conseille de "parler à quelqu'un"... Par contre, comme je suis très sceptique par rapport à l'efficacité des psychanalyses / psychothérapies, je préférerais avoir l'avis d'un psychiatre (un vrai médecin avec des diplômes, un scientifique) mais j'ai l'impression d'être plutôt un malade imaginaire doublé d'un vieux râleur :-) ! |
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