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Milenko 03/01/2018 21h40

Développer sa persévérance
 
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don Diego de la Vega 03/01/2018 21h45

Citation:

Même quand je joue à la console, si je prends une taule sur Fifa online par exemple, je rage quit et j'arrête.
C'est drôle hein, mais avant même de lire ton topic, j'ai pensé tellement fort "trouve toi une megadrive et fini le Roi Lion dessus" (ça marche avec à peu près n'importe quel jeu en fait...) :D


Pour le reste, les réponses tu les donne toi même :

Citation:

Le problème c'est qu'à trop vouloir réussir, je ne prends même plus de plaisir à jouer. Et j'entre généralement dans une colère assez disproportionnée.
Citation:

Comment lâcher prise par rapport à l'attente des résultats ?

Oublie les résultats et concentre toi sur le plaisir.
C'est une piste, même si évidement la question est bien plus complexe.

Pour poursuivre cette piste...

Aeon 04/01/2018 11h48

@ Milenko : C'est très courant de vivre ce que tu vis quand on met son exigence à un niveau trop élevé. En gros, on peut diviser les motivations en trois catégories : celles facilement atteignable, à un coût minimum, avec un résultat direct ; celles qui demandent un vrai effort et donc le résultat apparaît plus tard ; et celles impossibles qui génèrent frustration, colère, dépression, etc. T'es visiblement dans le troisième cas.

Pour illustrer ça : c'est comme si on commençait la guitare et qu'on voulait tout de suite jouer comme Kirk Hammet (gratteux du groupe Metallica) ; comme si on commençait la muscu et qu'on voulait soulever 150kg direct ; comme si on n'avait jamais jouer à Fifa et qu'on commençait au niveau "legend" (j'ignore si ce niveau existe, je ne joue plus aux jeux vidéos :D) ; comme si... tu comprends l'idée, je pense.

Pour "réussir", il y a toujours une logique de progression à avoir dans le cadre d'un objectif atteignable. Tu pars de rien, tu augmentes le level progressivement pour passer des paliers (rien n'empêche de se tester sur du plus dur pour savoir où l'on en est d'ailleurs). L'objectif ultime de perfection peut exister, mais c'est un horizon lointain, juste une direction où aller. Atteindre des "buts ultimes" intervient quand on s'en sent capable et qu'on est déjà rôdé.

De nouveau pour illustrer ça : tu commences par maîtriser un riff d'un morceau simple, que tu vas jouer en boucle, d'abord en allant lentement puis en rejoignant progressivement le bon tempo ; à fifa, tu commences en "facile", tu gagnes des matchs, des championnats puis tu passes au niveau supérieur ; tu commences par faire des séries de pompes pour commencer au lieu de soulever 150kg de fonte.

Une dernière chose, je pense que systématiser son approche permet de mesurer ses progrès et d'avoir l'occasion de faire des progrès réguliers. Cependant, il faut que ça soit systématiser par rapport à ses propres caractéristiques. Tu peux commencer par s'inspirer de méthodes déjà existante par exemple (pour moi, ça a été la méthode Lafay dont le système de progression est tout à fait adapté à ce que je peux être, mais ça ne marche pas avec tout le monde). Ça permet de préserver et d'augmenter l'envie et le plaisir pour une activité.

J'espère que ça t'inspirera.

AlexandreDeMacedoine 11/01/2018 20h10

Je suis un peu comme ça et c'est souvent le manque de "sens" à ce que je fais qui finit de me rattraper.
Le perfectionnisme contribue à efface le sens aussi je suppose.

C'est plus problématique quand on a un objectif concret qui en découle et que l'on procrastine quand même.

Aeon 12/01/2018 12h45

Citation:

Envoyé par Milenko (Message 981814)
Merci à tous les deux pour les pistes.

DDLV, cet article est vachement intéressant et rejoint un bouquin que je lis en ce moment. Le pouvoir du moment présent. Il parait que c'est une référence en la matière et développe le concept de savoir toujours privilégier un présent "acquis" à un futur hypothétique ou un passé qui est ce qu'il est et qui ne changera pas.

Aeon, ce que je retiens surtout c'est le concept de progression. Quelque soit l'activité, ma problématique sera : je veux atteindre le niveau 100. Je suis au niveau 2 par exemple. Comment prendre quand même du plaisir à ce niveau pour vouloir continuer ?

Si je réoriente un peu la discussion, c'est comment réussir à prendre du plaisir dans ce qu'on entreprends ou ce qu'on est en train de faire à l'instant T ? Comment trouver plus de plaisir à être "débutant" ?

J'ai envie de te répondre : c'est quoi ton rêve/ton projet/ton objectif/ton ambition pour faire ce que tu fais ?

Par exemple pour la gratte : tu comptes former/rejoindre un groupe ? t'es inspiré et tu composes déjà tes propres morceaux et t'aimerai en faire un album ? Ou bien, c'est juste dans le vide que tu fais ça ?

Ca change beaucoup de choses car la dynamique n'est pas la même, ni le rapport à l'activité. D'un côté, t'as une démarche qui va devoir être complète pour aboutir à quelque chose. Ce qui demande un sérieux effort. De l'autre, tu as une mono-activité où tu vas nulle part si c'est pas relié à quelque chose de plus vaste. Par contre, j'adhère au fait d'avoir commencer l'activité parce que je pense que l'appétit vient en mangeant. Faut juste se placer à la bonne échelle, là où se trouve nos rêves, et se permettre de rêver dans la réalité concrète à travers l'action.

don Diego de la Vega 12/01/2018 23h14

Citation:

Comment trouver plus de plaisir à être "débutant" ?
Sodomiser l'académisme me parait pas mal.

En d'autres termes : au début tu fais seul face à toi même.
Faut pas chercher à entrer tout de suite dans la technique. Faut entrer dans le fun, et l'exploration. Sans la comparaison induite par toute méthodologie avec son chapitre 1 qui va déjà te gaver et te sembler hyper difficile (surtout vu le nombre de méthodes pourries).
La vraie créativité elle est là pour moi.

Ensuite, tu iras voir ce qui se fait et comment t'améliorer, avec une approche technique que tu assimileras plus facilement puisque ta motivation sera déjà là, ton rapport avec la matière/passion sera déjà ancré et solide.

Le bonus, c'est qu'en procédant ainsi tu as largement plus de chances de cultiver ta "patte", ton style ou du moins ce qui en fera le creuset. C'est en gros réinventer la roue, à ta mesure.
Et ça, c'est très fun....



J'observe cette "erreur" un peu partout : on te gave d'abord de technique..; et puis c'est tout.
Mais on ne va nul part ainsi. Du moins, pas dans des endroits inexplorés.
La technique n'est qu'un moyen ; si tu sais pas où tu veux aller, autant dire que tu ne vas aller nul part.
C'est pour ça que je t'enjoins à d'abord pratiquer dans ton coin, afin de découvrir où tes propres pas vont te mener.

Aeon 13/01/2018 09h53

L'autodidacte. :D
Je suis tout à fait d'accord avec toi, sinon.

AlexandreDeMacedoine 13/01/2018 11h21

C’est aussi une question de rigidité je pense, enfin en tant que concept large. S’attaquer à cette rigidité en adoptant au quotidien des comportements plus flexibles aide.

C’etait mon cas à un moment j’aimais lire pas mal puis ont commencé progressivement des habitudes comme chercher les définitions les plus fines des mots évocateurs ou une analyse de chapitres. Ces habitudes au début agréables se sont transformées en prison puis en facteur de dégoût puisque quand je commençais un livre, je voyais tout ce travail arriver.

Pareil pour le chinois. J’ai appris environ 150 caractères et je parlais pas trop mal (enfin pour un débutant), surtout que ma cop chinoise pouvait me corriger puis les séances se sont allongées le soir 2-3H vers minuit (alors que je finis à 18h-30 19h le travail) avec une incapacité de le part à transiger sur des pauses. Du coup, efffet boulimie, arrêt assez rapide car je savais que si je reprenais je ne pourrais pas le faire un jour sur 2.

En fait ce qui se passe c’est qu’au début tu ne te mets pas de pression, d’ou Le plaisir a débuter. Ensuite tu sens que tu arrives à un cap et tu deviens une sorte de machine intransigeante vu que les progrès sont plus durs à acquérir. Mais c’est là où il ne faut pas changer d’etat d’esprit.

Quelques idées :

- ne penser qu’a la séance en cours et pas se pousser mentalement via une projection sur une longue période (se motiver pour la séance et pas pour l’objectif souvent irréalisable)
- flexibiliser autant que possible - je rejoins là don diego même si parfois on ne peut échapper à la méthode traditionnelle - quitte à prendre des pauses (la vision monolithique est souvent destructrice)
- c’est paradoxal mais plus on essaie de faire un geste/une action parfaitement, plus on est raide et plus on échoue, ça se vérifie dans les sports comme le tennis ==> apprendre à relâcher sa vigilance
- cultiver la flexibilité au quotidien (s’autoriser à faire des dessins moches, ne pas présenter chaque page de manière propre, changer son itinéraire habituel, etc.)

Mais il faut aussi savoir apprécier les vertus de son perfectionnisme et ne pas le rejeter entièrement :

- qualité d’apprnetissage : pour ma part, je peux reprendre le chinois même 2 mois après sans avoir perdu grand chose
- efficacité : en faisant les choses «*très bien*», on devient incroyablement rapide pour faire des «*brouillons*»
- profondeur : le perfectionnisme nous pousse à aller en profondeur des choses, par exemple dans l’analyse littéraire, ce qui nous permet de développer notre personnalité

J’ai progressé beaucoup plus lentement au tennis que les autres (pour passer à un niveau supérieur, pas au début) mais à un moment tout le fruit de mon perfectionnisme s’est agrégé, surtout quand je me relâchais, et je suis devenu un joueur de différenciant par sa précision et ses coups tordus

don Diego de la Vega 13/01/2018 11h36

Citation:

En fait ce qui se passe c’est qu’au début tu ne te mets pas de pression, d’ou Le plaisir a débuter. Ensuite tu sens que tu arrives à un cap et tu deviens une sorte de machine intransigeante vu que les progrès sont plus durs à acquérir. Mais c’est là où il ne faut pas changer d’etat d’esprit.

Quelque chose que je n'avais jamais formalisé mais à laquele je me heurte régulièrement.

Merci pour ça ainsi que pour toute la suite qui est très pertinente.

Hanneman 13/01/2018 12h10

Ma solution pour ne pas perdre la persévérance, c'est d'établir des petits paliers de progression.
Parce que sans cela, on va se heurter à une difficulté ou un évènement que nous n'avions pas envisagé et perdre le rythme.

Noter tout ce qu'on doit faire et le faire, c'est perçu comme un engagement envers soi même.
C'est ainsi que la sensation de progression persiste.


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