Etre accompli, complet : plus de besoin sexuel ?
Je lis le livre sur les besoins d'Abraham Maslow, et il me fait penser à quelque chose.
Selon sa théorie, un être complet, accompli (selon ses termes), dont les besoins sont satisfaits : fondamentaux, sécurité, amour/affects, estime de soi, n'a plus de besoins. Si on adhère à ce raisonnement, le but ultime de la séduction/développement perso', ce serai au final... de baiser moins ! |
Sauf que dans les besoins physiologiques, on peut y mettre le sexe, qui au delà de la reproduction, est devenu chez l'Homme et quelques autres espèces animales un besoin majeur.
Donc on n'est pas près de plus baiser! :cool: Citation:
Je te laisse remettre ça en perspective :D |
"Malheur à qui n'a plus rien à désirer ! il perd pour ainsi dire tout ce qu'il possède. On jouit moins de ce qu'on obtient que de ce qu'on espère, et l'on n'est heureux qu'avant d'être heureux. En effet, l'homme avide et borné, fait pour tout vouloir et peu obtenir, a reçu du ciel une force consolante qui rapproche de lui tout ce qu'il désire, qui le soumet à son imagination, qui le lui rend présent et sensible, qui le lui livre en quelque sorte, et pour lui rendre cette imaginaire propriété plus douce, le modifie au gré de sa passion. Mais tout ce prestige disparaît devant l'objet même ; rien n'embellit plus cet objet aux yeux du possesseur; on ne se figure point ce qu'on voit ; l'imagination ne pare plus rien de ce qu'on possède, l'illusion cesse où commence la jouissance. Le pays des chimères est en ce monde le seul digne d'être habité et tel est le néant des choses humaines, qu'hors l'Être existant par lui-même, il n'y a rien de beau que ce qui n'est pas."
- Rousseau, Extrait de La Nouvelle Héloïse, VIII, 1761 Je t'invite à philosopher sur ce passage d'une célèbre oeuvre de Rousseau, dont je partage le fond et l'idée générale. Cela rejoint également l'avis de Barney, il est impossible de ne plus désirer. |
Je vois ce que tu veux dire, et chochem vient justement d'en parler dans un autre sujet que tu as du voir.
Je trouve ça intéressant et pertinent, si l'on voit le sexe ou la femme comme un exutoire. Or peut être que la place du sexe se trouverait ailleurs, au hasard au sein d'un couple qui s'aime (juste une piste) Mais encore une fois, sans condescendance aucune (jme protège), c'est ta vérité aujourd'hui. Les épreuves de la vie vont t'amener à faire évoluer tes besoins, et tu te retrouveras comme chochem dans 10/15 ans :cool: (c'est pas un compliment :p ) Tu vois ce que je veux dire? |
Je pense que le but c'est de s'autoriser à être plus exigent et être plus exigent c'est moins avoir envie de sauter sur tout ce qui bouge. Dans ce sens oui pour moi y a une baisse de la libido. Être exigent c'est aussi ne plus coucher pour se rassurer car un mec qui a besoin d'être rassuré ne va pas être exigent, le mec exigent il sait qu'il a une valeur.
Mais une fois qu'on a nos exigences sur la table, même si y a plus de recherche de sexe pour des désirs parasites y a toujours une recherche. Le sexe reste un espèce de point culminant de nos relations avec les femmes. Je suis assez d'accord qu'il y a une perte d'intérêt, c'est la liberté. Je pense aussi qu'une part de la libido perdu se retrouvera quand une nouvelle forme de sexualité qui correspond à nos attentes sera plus accessible. Comme dit Barney c'est ma vérité d'aujourd'hui. |
Citation:
Toi, tu vas me payer un Perrier en même temps que tu vas m'expliquer ça! @Fuzz: Je n'ai qu'une connaissance superficielle de Maslow mais il me semble (en plus d'être logique) que sa théorie évoque une satisfaction permanente des familles de besoins. Il ne suffit d'avoir à manger une unique fois mais d'avoir une garantie relative de manger régulièrement à sa faim. Il ne s'agit pas dormir une fois à l'abri mais de posséder un toit au-dessus de sa tête, etc... Dans cette même logique, la satisfaction sexuelle peut autant être entendu comme le fait d'avoir une unique femme qui te satisfait que d'avoir une ribambelle de partenaires. Donc, à mon sens, les deux cas de figure répondent à ce besoin primaire. Par ailleurs, j'aurais tendance à ne pas conceptualiser la relation homme-femme en tant que composante d'un unique niveau de la pyramide (qui n'est pas de lui, je sais mais c'est bien pratique) mais comme un sujet transversale de la pyramide parmi d'autres. Au niveau le plus primaire, c'est juste se vider les couilles. Au niveau au-dessus, c'est l'envie de reproduction Au niveau encore au-dessus, c'est la reconnaissance et la valorisation sociale. Au niveau supérieur, c'est le renforcement financier par économie d'échelle (deux salaires,...) Encore au-dessus, la satisfaction du besoin affectif. Etc Je donne cette ordre de progression un peu au pif, juste pour te donner l'idée. L'idée que plus les besoins sont remplis et moins on baise me paraît valable mais uniquement dans la mesure où certains baisent par besoin de valorisation et non par besoin physique (paradoxalement, ça signifierait qu'un niveau intermédiaire augmenterait l'expression d'un besoin primaire à savoir baiser) mais que si ce besoin de valorisation arrive à être satisfait (ou réduit grâce à une bonne thérapie), alors on baise moins car il n'y a plus que le besoin primaire (se vider les couilles) qui se manifeste. Avec quelques chiffres, je serais peut-être plus clair: - Tu as ton envie de baiser, besoin primaire. Seul coucher avec des femmes satisfait ce besoin donc tu cherches à FC 15 fois par mois. - Tu as un besoin de reconnaissance sociale, on va dire que c'est un besoin intermédiaire. Pour simplifier l'explication, on va dire que seuls ton boulot et les femmes t'apportent ça. Si t'as pas de boulot, ton besoin de multiplier les partenaires et donc les FC va être multiplié par 2 par exemple. Tu vas donc baiser 2 fois plus (en partant du principe que t'as aucune difficulté pour FC). En revanche, si c'est ton boulot qui satisfait 100% de ton besoin de reconnaissance, alors ton envie de FC n'est plus motivé que par ton seul besoin physique primaire donc retour à 15 FC par mois. Le souci du truc, c'est que je ne pense pas que la hiérarchie des besoins de Maslow puisse intégrer correctement les troubles psychologiques. Par exemple, comment intégrer la boulimie? On satisfait plus que le besoin de manger. Et bien, dans le même ordre d'idée, FC à tout va rentre difficilement dans ce cadre d'analyse. @tron: je comprends ton propos et, globalement j'y adhère mais je ne peux pas m'empêcher d'être interpellé par la terminologie que tu emploies: exigence et valeur en particulier. Ca me renvoit l'idée que ta vision du Game est conceptualisé comme une transaction commerciale, même si je me doutes bien que n'utilise pas le terme "valeur" au sens financier. Malgré tout, dans le fond de ton propos, ça me donne l'impression que tu dis que le mec a conscience d'être à un certain niveau (de valeur) et qu'il est en droit de d'exiger le même ou mieux en face. Ca me trouble dans la mesure où cela ferait a priori appel à des notions de jugement et de comparaison (aboutissant à un élitisme subjectif). Dans ma vision, quelle que soit notre valeur (et quoi que ce terme désigne), il faut surtout essayer de voir si on est réellement attiré par la femme en face et si elle nous paraît suffisamment compatible pour investir du temps et de l'énergie à la séduire. Ensuite, de façon naturelle, si on atteint un certain niveau de subtilités, on sera sensible à sa présence ou son absence chez une potentielle partenaire. |
Citation:
Par exemple quand Zebra et gauguin cherchent à transcender leur rapport aux femmes fut un temps (si tu n'as pas lu leurs journaux, tu auras peut être des réponses là bas). C'est une piste en tout cas. Citation:
Citation:
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Le sexe est un désir primaire de toutes façons inclus dans une relation de qualité en mieux.
C'est comme la faim qui est un désir de base, aimer la bonne cuisine est un désir plsu évolué qui remplit aussi indirectement ce désir. Donc ouais, le sexe pour le sexe est un désir assez bas de plafond sans faire de jugement de valeur. (je ne dis pas que c'est un désir condamnable, juste que c'est un peu limité) |
Citation:
En fait, je prendrais plutôt un Coca Zéro qu'un Perrier. Merci. |
Je suis un peu septique à mettre la sexualité comme besoin primaire, le besoin d'appartenance dans un groupe en est un mais je suis pas sûr pour la sexualité.
La différence c'est qu'un mec qui rempli pas son besoin d'appartenance sombre, tombe en dépression, en crise existentielle, il meurt psychiquement quelque part alors que des gens vivent et jouissent de la vie sans sexe. Vous allez me dire c'est triste mais le taux de suicide des gens qui vivent sans sexe comparé à ceux des gens sans appartenance sociale doit être vraiment différent à mon avis. Y a aussi les gens qui mélangent dans leur tête le besoin d'appartenance et le sexe, ceux qui ont besoin de coucher pour se sentir reconnu. C'est ma réalité d'aujourd'hui encore une fois. Citation:
Je parlais surtout de la valeur qu'on s'apporte. Par exemple le mec qui j'imagine s'estime pas digne de faire un choix sur ses partenaires et du coup pour lui chaque meuf est un potentiel plan cul/SF/LTR, lui ne se donne pas assez de valeur. Techniquement j'y donne plus de valeur qu'il s'en donne lui même. On peut supposer que quand il s'estimera plus, il visera moins de meuf et aura une envie de sexe qui diminue vue qu'il sera moins stimulé. Je sais pas si Fuzz dit vrai ou pas mais ça me parle. |
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