Les baptèmes à l'université
 

Salut
Voila en septembre je rentre à l'université et c'est bien connu que ceux qui rentrent peuvent faire leur baptème ( bizutage). J'hésite donc à le faire, d'un côté ça me permettrait d'avoir rapidement un cercle social mais alors j'ai peur de finir qu'avec des mecs qui pensent qu'à boire et qui s'en foutent un peu de leur année..
De plus on raconte beaucoup de choses sur les baptèmes mais c'est difficile de distinguer le réel de l'inventé. Si il y a des baptisés ici qui pourrait me donner un petit avis :p

Looool j'ai deja hatte au mien -.-! Yyuuppi :/ -.- -.-!!

Eska

Perso je pense pas que je ferait le mien, mais je serait intéressé de savoir en quoi sa consiste exactement

Mon ex a fait le sien. Et ça a été source de tensions entre nous : le fait qu'elle n'ait que des amis du cercle, je n'appréciais pas trop. Ouaip, un peu con, mais un couple, ça déconne parfois/souvent.
En gros, ne sois pas casé si tu le fais.
Bon courage en tout cas, ami belge! (Et oui, c'est un p'tit gars de la capitale qui te répond ;) )

(Je précise que je n'ai pas fait mon baptême, il aurait suffi que quelqu'un aille un peu trop loin pour qu'un "accident" arrive... Et puis, j'suis contre les humiliations gratuites.)

Ca dépend de l'université où tu vas.

Par exemple je sais qu'à Louvain, ils sont beaucoup portés sur le délire "cercle". J'ai quelques amis qui y ont fait leur baptême et ils ont coupé les ponts avec tous ceux qui ne faisaient pas partie du cercle (ça devient presque sectaire, leur truc =/ ).

Perso', j'étudie à Mons et les baptisés sont des gens normaux. Et on se passe les cours même entre non baptisés, il n'y a pas de cercle social fermé. Donc renseigne-toi un peu sur l'esprit des cercles dans ton université et, de toute façon, tu peux toujours arrêter le baptême si ça te met mal à l'aise. ^^

Perso je le ferai pas. Je pense pas qu'on ait besoin de ça pour s'intégrer. Et je bois pas.

Je suis devant la même incertitude que l'auteur, rentrant à Louvain en septembre.

Moi je rentre à Liège et il me semble qu'ils sont bien attachés à leur délire de "bleus"..

Personnellement, je suis baptisé.
Ne crois pas tout ce qu'on te raconte (sur le web et dans les médias) sur "accidents, trucs dégueu, bizutage (çà n'a rien à voir avec les bizutages qui eux sont interdits), humiliation,..." c'est une expérience incroyable, vas y, tu t’arrêtes si tu veux, quand tu veux et sans conséquences! Mais crois moi, çà vaut la peine d'aller au bout!
Outre le fait que tu n'aies pas besoin de çà pour t'intégrer, çà aide! Compte une bonne centaines de nouvelles connaissances sur un mois ou deux...

Effectivement. Le seul moyen de le savoir est de te lancer. Tu peux de toute façon t'arrêter quand tu veux.
Au moins tu auras commencé, tu ne seras pas resté sur tes préjugés comme beaucoup le font.

Ce qu'on fait dépend également de l'université mais aussi du cercle où on le fait. Chaque cercle transmet des valeurs. Certaines sont communes à tous les cercles, d'autres plus spécifiques.

Les liens que tu vas créer avec les membres de ton cercles sont différents des liens qu'on a l'habitude de créer. Ils ne sont pas mieux. Ils ne sont pas moins bien. Ils sont différents. On aime ou on aime pas.

Contrairement à ce que beaucoup croient, ce n'est pas du défoulement des baptisés sur les bleus. Ceux qui font ça sont des frustrés qui sont généralement mal vus en bleusaille par les baptisés.

Concernant la réussite scolaire, il n'y a pas plus d'échecs chez les baptisés. On est tous là pour la même chose et l'échec scolaire peut signifier la fin de tout ça.

Bref, lances-toi dans l'aventure avec beaucoup d'autodérision. Mets toi des limites. Certaines flexibles, d'autres non. Et garde à l'esprit qu'il y a deux pics d'activité : les bleusailles au premier quadri qui se terminent par le gros événement lié à leur faculté (24 Vélo, St-V, ...) et les half-time au deuxième quadri. Passé ces événements, on assiste quand même a une diminution permanente du nombre de gens en soirée (avec une légère remontée pour la dernière soirée).