Mon objectif : retrouver ma confiance en moi et me lancer.
A 19 ans, je fais partie des rares cas qui n'ont jamais eu de copine de leur vie. En ce qui me concerne, c'est zéro "rateaux" aussi, ce qui montre bien mon manque total de confiance en moi. Les quelques filles (seulement trois ou quatre, en fait) dont je suis tombé amoureux, je n'ai jamais osé leur dire, et pour la dernière, vers mes 18 ans, je suis tombé dans une belle dépression amoureuse pendant presque un an.
Depuis des années, j'avais des réflexions typiques d'AFC : je voulais jouer la carte de la gentillesse et de l'intelligence, et je ne comprenais pas pourquoi tous ces c***ards de dragueurs se tapaient toutes les filles, y compris les moins superficielles...
J'étais toujours tiraillé par ce choix : soit continuer comme je faisais, me disant que je devais rester moi-même, que la drague n'était que de la manipulation etc. ; soit reconnaître que la drague et le physique c'est important dans la vie, et commencer à prendre soin de moi. Pendant très longtemps, j'ai fait le premier choix, et il faut dire aussi que j'ai vécu un début d'adolescence assez tourmenté, j'étais le bouc émissaire de ma classe, celui que tout le monde dénigrait etc. Bien sûr cela a eu pour conséquence un manque total de confiance en moi ; je me considérais depuis toujours comme bien inférieur aux autres, comme un simple spectateur admiratif de l'éclat des autres.
A partir de mes 17 ans, en terminale, j'ai compris que cette attitude ne menait à rien et j'ai commencé à prendre soin de moi un minimum, à chercher l'attention des autres et à me rendre plus "high value", sans pour autant avoir vraiment changé mon attitude consciemment. Donc en gros, je continuais à affirmer (tout cela dans ma tête, bien sûr) que draguer et bien s'habiller ne servait à rien, mais dans les faits je commençais quand même à prendre soin un tant soit peu de mon image. En fin de terminale, cette attitude positive a tout de même porté ses fruits : en quelques mois, je me suis lié d'une bonne amitié avec plusieurs mecs et filles de ma classe, quant aux autres ils me considéraient enfin comme tout le monde - et plus comme un déchet pitoyable comme quelques années auparavant. Comme quoi le passé peut vite s'oublier.
Lors du voyage de fin d'études, j'ai même approché le KClose avec une fille dont j'était éperdument tombé amoureux, et j'ai appris par après que j'aurais absolument pu le faire et aller plus loin, mais malheureusement je n'ai pas eu les c... de conclure. Grave erreur car à la fin de l'année la classe s'est dissoute et j'ai perdu presque tous mes contacts avec eux. J'ai bien trouvé un moyen de revoir la fille en question plusieurs fois mais je me rendais alors compte que j'étais incapable de trouver quoi dire ou quoi faire en sa présence, alors que je sentais qu'elle éprouvait quelque chose pour moi (peut être pas de manière très intense, mais de manière "sexuelle" et pas "friend" au sens de ce site).
Voilà ma triste histoire. J'ai réussi à augmenter ma confiance en moi pour un temps mais malheureusement cela ne m'a pas évité un One-itis, OI qui m'a de suite replongé dans le manque de confiance en moi, de manière encore bien pire qu'avant. Cela fait un an et demi que je suis dans une sorte de dépression, dont ne se rendent pas compte les membres de mon entourage, si bien que mes quelques amis se demandent de plus en plus souvent pourquoi je ne les vois jamais, ils s'imaginent peut-être que je ne veux plus les voir et du coup je les sens s'éloigner petit à petit.
J'ai décidé d'aller voir un psy et en même temps je me suis baladé sur internet, et c'est comme ça que j'ai trouvé ce site. Maintenant que j'ai lu noir sur blanc tout ce qui concerne les AFC, la friend zone, le paradoxe des bad guys et des nice guys, je découvre que je ne suis peut-être pas seul ; et ce dont je me doutais bien sans vouloir l'avouer à moi-même, j'en suis maintenant pleinement conscient et persuadé : je dois me remettre totalement en question afin de trouver mon problème de self-estime et le résoudre au plus vite.
bon désolé d'avoir écrit une tartine mais je sais pas m'en empêcher