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Envoyé par DanEstrin
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J'ai un peu honte de vous raconter mon histoire parce qu'en fait ... euh ... j'avais l'fond du calçon marron! ... j'me lance quand même ...
Hier au centre commercial, je croise une jolie jeune fille : 24 ans, de type caucasienne, les ch'veux blonds veniciens, la peau légèrement mate. Elle portait une mini-jupe en jean (très sexy) avec les bas noirs, elle avait chemisier blanc avec décoll'té profond mais pas vulgaire. Physiquement, elle était à mon goût : petite, élégante et mince.
On se croise donc et elle soutient mon regard avec intensité jusqu'à ce qu'elle rentre dans une boutique. J'observe un peu l'endroit, elle semble y bosser.
J'l'ai abordée sur son lieu de travail (magasin de fringues) avec un opener en carton sur lequel elle a très bien rebondi. Elle m'a parler de ses vêtements, de vêtement de soirée ... ensuite elle s'est plaint de n'avoir aucun plan pour ce soir. J'étais sur le cul!, elle a mené la conversation telle une pro ... ça faisait 3-4 mins que l'on discutait et elle avait la parole les 3/4 du temps ... j'dois avouer que je fus très jaloux sur ce coup-là!
Un peu agacé, je tente de m'esquiver. J'lui dis que ce soir je sors avec des potes en boite, que j'apprécie sa conversation mais qu'il fait chaud dans sa boutique donc que je vais sortir. (...je sais, je sais ... la ''loose'')
Pas désarçonnée du tout par ma tentative de fuite, la demoiselle m'invite à me rafraichir au bar d'en face. J'accepte sa proposition sans conviction, puis elle prévient l'autre vendeuse qu'elle prend sa pause.
Au bar, mes soupçons se confirment : c'est une player! Elle a habilement recentrer notre discussion sur moi, elle a su trouver les mots justes pour me mettre en confiance, me mettre en valeur ... elle m'a laissé le choix des discussions mais c'est elle qui les soutenait. J'étais plein d'admiration pour cette fille, quel talent!
Une fois nos verres consommés, elle m'indique qu'elle finit le travail à 20 heures, elle me prend la main et me dit qu'elle serait heureuse me trouver au sortir de son taff. On se sépare, je ne sais que faire...
Je décide donc de me vider l'esprit en allant chez des amis, faire quelques parties de FIFA 09. Vers 18H30, mon choix est fait, j'vais quand même aller la voir ... même si je n'aime guère son coté prédatrice.
J'arrive 5/10 mins en retard mais elle m'attendait. Elle me dit qu'elle commençait à désespérer, je m'excuse et lui fait part de mon désir de manger jap', j'avais vu un restau' sur le chemin.
Elle me répond que la qualité de la cuisine du restau' est médiocre mais qu'elle en connait un bien mieux à quelques pas de chez elle.
Sur le chemin, on discute des relations entre employés dans une entreprise, elle me dit que l'ambiance à son taff est exécrable. Sur ce, je me dis qu'il est temps de mener un peu la danse parce qu'elle prends les initiatives depuis l'début. Alors je lui raconte plusieurs anecdotes sur le sujet. Je la sens très attentive à mes dires, à partir de là, nos temps de parole s'inversent complètement. Je prends le dessus.
Au restau, j'impose mes sujets de bavardage (culture jap' : bouffe, traditions, J-Pop/J-Rock, look, fringue...) elle m'écoute avec attention et me fait de multiples réflexions sur ce que je dis. C'est le pic de soirée!, tout ira à veau-l'eau par la suite.
Comme je l'ai dit précédemment, j'étais persuadé que c'était une player ... or en une phrase, elle m'a démontré que j'avais tort. En effet, on parlait de Gaicha, déjà elle a fait l'amalgame prostituée/Gaicha, ce qui m'a fortement déplu. Mais ça lui a permis d'embrayer sur le sujet sexe, elle joue son numéro de Femme Libérée qui fait c'qu'elle veut d'son cul ... puis elle se met à vanter le progressisme au niveau des moeurs et critique avec véhémence Benoit XVI ... arf! pas d'chance je suis catholique conservateur.
A partir de là, je perds complètement le fil de la soirée. Ces propos m'indisposent mais je ne fais rien transparaitre, j'agrémente même la discussion de quelques vannes.
Je cherche une porte de sortie en sirotant ma bière, je prends la décision de feinter un mal de crane..
Elle me parle de cul, j'ne l'écoute plus. Elle me propose à demi-mot du ONS, je fais mine de pas comprendre. Elle perçoit chez moi des signes de fatigue puis me demande si ça va. J'lui réponds que la bière me fait tourner la tête et que je me sens mal. Elle me propose un Eferalgan mais j'lui dis que je désire rentrer chez moi.
L'expression de son visage a changé. Elle, qui a toujours démontré de la sérénité jusque là, me jete un regard à mi-chemin entre la surprise et le désappointement.
Un froid s'installe, je suis désemparé, je n'arrive pas briser la glace. Je m'excuse de lui avoir fait perdre son temps et lui propose pour me faire pardonner de lui payer son repas. Elle refuse en ajoutant qu'elle a passé une soirée agréable et qu'elle me trouve drôle ... ce ne sont là que des commodités, je pense.
On se quitte là, en la voyant prendre le chemin vers chez elle, je me prends la tête à 2 mains en m'disant "chuis un gros naze" ...