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Envoyé par Gando
Bienvenue,
Vraiment sympa ta présentation. Avec la musique d'ambiance qui va avec, de quoi exprimer tes sentiments comme il faut.
D'après ce que tu dis (7 ans avec une nana puis rupture) ça m'aide à réfléchir à ma relation avec ma copine (presque 2 ans maintenant).
Tu n'es pas le seul qui a vécu ça, autours de moi j'en ai parlé à pas mal de gens aussi (histoires de divorces, donc même post-mariage ; badant tout ça).
Pour ta prochaine LTR (car oui je sais déjà qu'il y en aura  ) tiens à garder quelques trucs en tête:. |
Salut Gando, c'est vraiment sympa de ta part, tout ça. Même si je ne te connais pas, tes paroles me vont droit au coeur.
J'adhère effectivement à ces bons conseils que tu me donnes.
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Envoyé par Gando
- Lutter contre la monotonie du couple. J'ai pu sentir de temps en temps que ma relation avec ma copine était comme acquise. Du coup c'est beaucoup moins excitant... On perd tout ce mystère du game. C'est l'une des raisons pour laquelle je suis ici sur le forum: apprendre à rester cocky and funny, même en LTR.
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Je pensais encore l'être suffisamment. Je la faisais d'ailleurs souvent rire. Sans que ça n'aille trop loin (genre le comique de service), j'ai toujours eu assez d'humour. Quelques gentils sarcasmes par moments, et un esprit assez vif pour sortir la phrase marrante associée à une situation incongrue, par exemple. Elle riait souvent, la madame.
Mais je reconnais avoir été moins jovial pendant la dernière année. Sans pour autant tirer la gueule en permanence, mais j'avais davantage développé une tendance à aller à l'essentiel (exemple : se créer une situation solide pour vivre à deux). Je venais de perdre un être très cher, une personne à laquelle je tenais énormément et qui m'a en partie élevé.
Si bien que des mois après, il m'arrivait parfois de pleurer le soir. Les sanglots commençaient à m'envahir, sans que je ne puisse les retenir. Au début, elle tentait de me consoler, mais au fil des mois, j'ai bien vu que ça commençait à la gaver.
Alors par la suite, il m'est souvent arrivé de me cacher pour pleurer.
Attention, ça ne m'arrivait pas tous les soirs, mais bien une fois par mois pendant huit bons mois après le décès.
Au départ, j'ai pensé que c'était à cause de ça qu'elle m'avait quitté. Pendant des années, j'avais été le mec rassurant, toujours présent et fort dans les moments difficiles. Je peux certifier sur l'honneur qu'à aucun moment je n'ai songé à fuir face à la moindre épreuve que sa famille ait eu à affronter. Elle était du genre trouillarde, elle avait peu confiance en elle, d'où sa longue période de glandouille. De mon côté, je l'encourageais, la rassurais, la valorisais sans cesse, mais sans démagogie : j'y croyais.
J'ai donc longtemps cru que me voir fragile à une période de ma vie avait pu l'effrayer et par la même occasion, la débecter de moi.
Ce n'est que bien après que j'ai appris que ça n'avait rien à voir avec ça. J'ai pu comprendre qu'elle ne m'avait jamais vraiment aimé, mais que j'avais plutôt été un excellent doudou, un super outil pour se donner du courage. Inutile et obsolète lorsqu'on a trouvé autre chose à se mettre sous la dent...
Comme (excusez-moi d'employer ce terme parce que malgré tout, je n'aime pas l'insulter) une conne, elle est partie avec le premier gugusse qui lui a fait les yeux doux, comme une ado frivole qui se laisse esbroufer par quelques belles paroles.
Conclusion : je ne veux pas avoir d'enfants avec une fille pareille.
On met du temps à y parvenir, mais un jour, on arrive à se dire : "Mon Dieu, elle était un peu nunuche, quand même."
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Envoyé par Gando
- Ne jamais se dire que c'est l'amour de notre vie. Quand tu dis ça à l'autre personne, elle se sent d'office plus calme dans votre relation. A force ça peut devenir chiant si elle ne fait plus d'efforts pour rajouter du piquant (et c'est réciproque).
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Alors tu vois, c'est marrant ce que tu dis, parce que justement, je ne le disais pas souvent. Le premier "je t'aime", j'ai attendu qu'elle le dise la première. Même avec elle, j'étais très prudent au départ. À l'origine, j'étais convaincu que notre histoire n'allait pas durer.
Nos débuts avaient été peu prometteurs. Elle avait déjà un mec, mais c'était sa relation de lycée, qu'elle se trainait depuis quelques mois, sans réellement y tenir. Elle n'avait pas couché avec ce mec, et elle était toujours vierge (elle avait 18 ans).
Je l'avais connue un soir, à un concert organisé par des gens du coin, qui étaient amis avec mon frère. Bref...
Un coup oui, un coup non... Un coup elle a largué son mec, puis finalement non, elle ne veut pas se mettre avec moi...
J'ai tenu bon pendant un mois, j'ai un peu insisté. Puis un jour, je lui ai dit : "j'en ai marre, tu me prends pour un con. Tu me roules des pelles toute la soirée, et quand je te dépose chez toi, tu me fais la bises ? Je perds mon temps avec toi, alors j'arrête tout."
Alors à partir de là , ça a été le changement total de sa part : "Oh non, mon Huck, je suis désolée, en fait je veux être avec toi".
Au bout du cinquième mois, en novembre, on se prenait dans les bras, assis dans la voiture après avoir promené dans un parc pour une jolie romance d'automne, et subitement, elle m'a dit : "je t'aime comme une folle".
J'ai mis une semaine à lui renvoyer la pareille. Quelques mois après, elle a également été la première à me dire : "c'est pour la vie". Je lui avais répondu : "attention, quand même. Quand on dit ça, c'est pas pour des prunes. Les choses peuvent changer, tu sais. Un jour tu pourras très bien te lasser de moi et vouloir autre chose. N'oublie pas que je suis ton vrai premier..."
Mais avec ferveur, elle m'a soutenu jusqu'au bout que j'étais l'homme de sa vie, qu'elle n'en voudrait jamais un autre (un mois et quelques jours avant la rupture, elle m'avait encore répété qu'elle ne pouvait pas s'intéresser à quelqu'un d'autre que moi).
J'ai bu tout ça, je me suis nourri de cet amour clamé avec autant de ferveur. Je ne lui ai répondu que pour moi aussi, c'était pour la vie, que lorsque j'ai vraiment cru que de son côté c'était vrai et inchangeable.
C'est là que j'ai commis ma plus grosse erreur. En tant qu'homme, on a besoin d'avoir des acquis, mais on s'engage aussi contre-partie à honorer ce cadeau en continuant à prendre soin de sa compagne.
Par ailleurs, je m'attachais aussi à elle, alors je me serais mal imaginé éviter de lui dire qu'elle était aussi la femme de ma vie... Elle se serait vexée, je pense.
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Envoyé par Gando
- Doser les "je t'aime". Oui, car à force de l'utiliser ça perd de sa valeur. Ne pas le faire quotidiennement mais bien le placer aux moments où la tension entre vous deux est forte.  |
Oui, je suis d'accord. Elle le disait bien plus souvent que moi, et effectivement, ça n'avait pas tellement de valeur. Je le lui disais aussi, mais pas à tout bout de champs. Chez moi, ça voulait dire quelque chose.
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Envoyé par Gando
En tout cas j'espère que tu remonteras la pente, et que tu crois toujours à l'amour. Car oui ça existe l'amour pour toujours (me parents me le prouvent chaque jour).
Le problème, c'est qu'il est possible d'avoir des relations amoureuses qui durent des années et qui s'arrêtent subitement. De quoi en prendre plein la gueule... (d'ailleurs là je suis très posé mais si jamais ma copine me lâche je tomberai sûrement dans une période de bad, c'est normal).
Bref.
Je ne peux que t'encourager dans ton parcours sentimental.
Bonne chance, t'es un mec bien je le sens.
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Oui, en dépit de tout ça, je veux bien encore croire un peu à l'amour. Je t'avoue que j'ai parfois du mal, car j'ai l'impression qu'à court ou moyen terme, toute relation est vouée à l'échec, dans une société comme la nôtre.
Rester seul pourrait bien être la solution...
Mais oui, je rêve d'une jolie histoire. Rencontrer une fille bien, sur laquelle je pourrais compter et qui pourra compter sur moi. Une nana qui soit également capable de me bousculer si je déraille, tout ça, c'est ce que j'aimerais pouvoir connaître.
Ce que tu dis par rapport à ta copine. Je crois qu'il faut toujours se préparer à une éventuelle rupture. On ne sait jamais d'où ça part, ces machins-là . Même lorsqu'on est en couple et épanoui en apparence, il faut arriver à anticiper pour être prêt à y faire face. Quand ça arrive si brutalement et que tu prends consciences de toutes les crasses que la nana a pu te faire, tu te retrouves tout naze.
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