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  #21  
Vieux 16/09/2020, 21h35
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La brève rencontre amoureuse

Donc je sortis à nouveau le lendemain soir, on se retrouva au café chéri avec Thibault comme quelques mois plus tôt lorsque j’avais rencontré Alexa. Le bar se remplissait doucement car on était en période de vacances mais j’aperçus quand même une jolie nana avec son groupe de potes sur la piste de danse. J’hésitais un peu avant d’y aller car elles étaient nombreuses. Finalement je profitai d’une ouverture dans le cercle lorsque l’une de ses copines partit aux toilettes pour l’aborder. En général je faisais dans la simplicité en adressant un banal « salut ça va ? » agrémenté d’un sourire. Puis je parlais du lieu, de la musique pour « contextualiser » comme le disait Christophe. Cette période était cruciale car c’est à ce moment que j’essayais de trouver des accroches avec les indices que la fille me donnait indirectement dans ses réponses pour ensuite passer à des sujets plus drôles ou plus personnels où je pouvais me mettre en valeur et la divertir.

Lorsque j’appris qu’elle venait du Brésil je ne pus réprimer une exclamation d’intérêt à l’évocation de ce pays qui dans mon imaginaire rimait avec football et plages de rêves où se prélassaient des bombes latines en string. Maria ne correspondait pas à ce stéréotype, elle portait une jolie robe fleurit qui reflétait bien son ouverture d’esprit et sa gaité apparente. Elle m’intéressait de plus en plus et cela semblait réciproque. Heureusement ses copines nous laissèrent tranquilles, j’inspirais sans doute confiance puisqu’après m’avoir posé quelques questions sur ce que je faisais dans la vie, elles se concertèrent rapidement puis s’en allèrent. Nous étions désormais tous les deux, cela me rappela la fois où j’avais dragué la mexicaine dans un bar pendant la coupe du monde et que je m’étais dégonflé. Cette fois-ci j’avais appris de mes erreurs et j’étais déterminé à ne pas renoncer.
On se mit à danser doucement en traçant des cercles concentriques dont les rayons rétrécissaient à chaque tour puis on finit cet exercice conjoint de géométrie variable par un bisou pour mon plus grand bonheur. Je lui proposais ensuite d’aller chez moi, ça tombait bien j’habitais à côté… On s’installa sur mon canapé, les baisers se mêlèrent aux caresses dans une atmosphère envoutante puis je l’allongeai. Je commençais à la déshabiller délicatement quand soudain elle me retint brusquement la main en me disant d’un air désolé que ce ne serait pas possible d’aller plus loin. On en resta donc là, je ne lui demandais pas plus d’explications par respect pour son intimité mais elle semblait contrariée.

Nous demeurions allongés l’un contre l’autre et je m’apprêtais à éteindre la lumière pour dormir lorsqu’elle me demanda si j’aimerais savoir pourquoi elle ne pouvait pas coucher avec moi. J’acquiesçai timidement. Maria me raconta qu’elle avait quitté le Brésil après une dispute avec son copain qui voulait coucher avec d’autres filles tout en restant avec elle en essayant de la convaincre que c’était normal car d’autres le faisaient. Elle était partie en France pour se changer les idées mais elle n’arrivait pas à l’oublier. Ses sanglots et son histoire m’émurent, je ressentais sa souffrance, elle en venait presque à culpabiliser d’avoir refusé la proposition de son copain et cela me remua. Je lui dis d’une voix nette en la serrant contre moi que ce n’était pas de sa faute, qu’elle n’avait rien à se reprocher et que si ça ne plaisait pas à certains, ils n’avaient qu’à aller se faire foutre ! Mes paroles l’apaisèrent, elle m’en remercia. Bizarrement je m’identifiais à elle dans son désarroi face à un chagrin d’amour et dans son sentiment de culpabilité, cela me renvoyait à ce que j’avais éprouvé pour Sonia même si la situation n’était pas comparable. Je voulais lui venir en aide par solidarité bien que, de mon côté, je souhaitais avoir des relations multiples comme son copain mais sans l’imposer à quiconque.

Le lendemain on se balada main dans la main le long du canal comme deux amoureux puis elle s’en alla rejoindre une amie. On échangea quelques textos dans la journée et elle revint chez moi le soir en me précisant qu’on ne ferait pas l’amour. Cette fois-ci je ne cherchais pas à insister car sa seule présence suffisait à m’apaiser. On finirait quand même par se laisser emporter par notre attirance mutuelle et il faudrait des tracas de fille pour nous empêcher d’aller au bout, on resta donc dans les bras l’un de l’autre tendrement. Malheureusement le jour de son départ était tout proche et je devais à nouveau m’absenter pour un voyage pro, elle me laissa donc un message manuscrit dans ma chambre que je garderais précieusement. Je penserais souvent à ces jours passés ensemble, à un tel point que lorsqu’un pote me proposerait de venir avec lui au Brésil je sauterais sur l’occasion !
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  #22  
Vieux 16/09/2020, 21h36
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Je les voulais toutes

J’étais triste quand Maria rentra au Brésil mais de l’autre côté je mesurais la chance de l’avoir rencontrer et surtout j’étais fier d’avoir eu le courage de l’aborder car sinon il ne se serait rien passé comme beaucoup de soirées avant. Si seulement j’avais pu m’en rendre compte plus tôt : quel temps perdu ! Tant pis, à ce moment j’étais bien décidé à en profiter au maximum et de saisir toutes les opportunités qui se présenteraient : j’avais envie de baiser toutes les nanas de la terre !

La prochaine occasion serait quelques jours après, en fin de semaine. Avec Vincent on participait à un cours de rock gratuit en plein air près de la Seine. Les tandems mixtes se succédaient et nous, les mecs, avions l’avantage d’être en nombre inférieurs à la demande. Je fis la connaissance de Charlotte, une petite gabonaise à la silhouette bien dessinée, on sympathisa pendant que nous effectuions les pas de danse en échangeant des regards complices. Puis je l’invitai à prolonger la soirée autour d’un verre sur les quais avec Vincent qui nous laissa ensuite tous les deux. La discussion se dirigea vers des sujets plus intimes et je lui confiai ne pas être intéressé par une relation sérieuse pour le moment. Elle sembla un peu déçue mais pas pour autant rebutée, je pris donc confiance et répondis franchement à ses questions pour expliquer mes raisons tout en lui montrant régulièrement mon intérêt pour elle. Puis on déambula le long de la Seine et je commençais à faire des allusions subtiles pour l’inviter chez moi. Elle faisait mine de ne pas y prêter attention mais je sentais qu’elle n’était pas insensible à ma proposition. Lorsque l’on s’arrêta à un carrefour pour guetter un taxi, je me fis plus entreprenant et elle accepta de rentrer avec moi. Une fois arrivés à mon studio on passa à la vitesse supérieure mais étrangement je n’arrivai pas à bander. Pourtant je n’avais pas trop bu, je ne comprenais pas pourquoi. Heureusement elle ne le prit pas mal et je n’étais pas trop stressé pour la suite donc on s’endormit tranquillement l’un contre l’autre. Je me réveillai dans la nuit avec le sexe dur et comme Charlotte ne dormait pas non plus on reprit nos affaires là où elles s’étaient arrêtées. A la fin je lui glissai malicieusement : « maintenant on peut dormir ».

Charlotte était couchée sur le côté en portant une simple culotte et j’observais avec envie les formes de son corps, ses petites fesses fermes et bien galbées attisaient mon désir brûlant. A son réveil je n’y tenais plus, je la pris vigoureusement en levrette, elle m’exprima sa satisfaction d’un commentaire sans ambages : « elle est bonne ta bite ». Alors là mon orgueil se gonfla comme mon sexe et je lui en fus reconnaissant car ce n’était pas fréquent de recevoir ce genre de compliment d’une fille, soit par pudeur ou par fierté ?
On se retrouva le dimanche pour une balade aux buttes Chaumont sous un beau soleil d’été. Charlotte me fit un massage bien agréable allongé dans l’herbe au milieu de la foule puis on alla chez moi. Aussitôt arrivés, elle défit mon pantalon et se mit à genoux pour me sucer avec ardeur. Je prenais énormément de plaisir et cette fois-ci j’étais capable de le faire durer, c’était tellement bon, je lui caressais la tête et ses fesses en échappant des râles de plaisir tandis que ses lèvres humides pressaient langoureusement mon sexe jusqu’à la jouissance finale : j’étais au comble de l’extase ! Après ça ce fut à mon tour de lui donner du plaisir : je la pris dans tous les coins de la pièce. Je sentais que j’avais passé une nouvelle étape.

On se revit régulièrement jusqu’à ce que je m’envole pour les fêtes de Bayonne avec mon inséparable Vincent et d’autres amis.
C’était une ville pittoresque dont le charme était renforcé pendant les fêtes par ses nombreuses peñas accueillant l’immense foule habillée de blanc et de rouge. Quelques jeux enfantins comme le ski bouteilles ou l’escalade de poteau sous une pluie de bouteilles en plastique contribuaient à la bonne humeur sans virer à la débauche dans l’ensemble contrairement à ce que j’avais pu entendre parfois.

Notre âge intermédiaire et notre bourse plus garnie nous incitèrent à privilégier avec mes amis la tournée des peñas plutôt que de rester dans les parcs de la ville à picoler avec les plus jeunes. Nous partagions un appartement avec Vincent et un autre ami dont nous avions également accepté d’héberger son frère et sa cousine. Cette dernière était une jolie rousse d’Angleterre plus jeune que nous de plusieurs années. Je n’avais pas de vues sur elle mais lors d’une soirée bien arrosée où l’on se perdit de vue dans la foule avec mes amis, je la retrouvai par hasard et on décida de rentrer ensemble. Je concède ne pas avoir trop insisté pour rechercher les autres en ayant une autre idée derrière la tête. On discuta sur le chemin du retour en se rapprochant progressivement et nous arrivâmes les premiers à l’appartement : l’occasion était belle donc je prolongeais la discussion pour finalement l’embrasser. A ce moment la sonnette sonna, c’était Vincent qui rentrait seul et suspendit temporairement notre mise en bouche le temps de se raconter notre soirée et de faire mine d’aller au lit. Puis lorsque Vincent se coucha, je me mis à fouiller discrètement dans mes affaires pour récupérer une capote et je filai à l’anglaise dans le salon. Pour éviter de réveiller Vincent par nos ébats on trouva refuge dans la salle de bain. Je n’étais même plus étonné par les heureuses rencontres que je faisais depuis quelques semaines, cela me semblait naturel mais toujours aussi appréciable.
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  #23  
Vieux 16/09/2020, 21h37
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Retour dans la capitale où je retrouvais Charlotte quelques jours avant ses vacances au Gabon pour l’été. Aussitôt après, je me reconnectais sur les sites de rencontre et je sympathisais avec une jolie blonde. On se vit quelques jours plus tard, le courant passait bien. Lors du deuxième date on finit par s’embrasser puis on se revit plusieurs fois dans le week-end sans aller jusqu’au bout malgré mes propositions discrètes. Elle aussi avait prévu des vacances et à la veille de son départ lorsque nous étions attablés dans un bar après un ciné, elle me demanda ce que j’attendais de notre relation. Je ne pouvais pas esquiver et je ne voulais pas non plus mentir donc je lui dis tout simplement mon penchant pour l’union sans engagement et non exclusive. Elle fut surprise et déçue mais elle me remercia quand même pour ma franchise. On continuerait par la suite de s’envoyer des messages et l’on se reverrait même une autre fois mais sans aller plus loin.
La belle saison de l’été à Paris suivait son cours, j’allais à une soirée dans un club éphémère dénommé La Boumette et situé près de l’Opéra en compagnie de mister Vincent et d’un pote à lui arborant un t-shirt de Poutine. J’étais surpris par ce choix vestimentaire extravagant mais il se révéla judicieux. En effet, à peine étions nous arrivés dans le lieu que j’aperçus une jolie blonde aux yeux bleus discutant avec ses deux amies et je me lançai à l’abordage sans sommation. Lorsque j’appris qu’elles étaient toutes les trois russes je sautai sur l’occasion pour inviter mes deux compères en plaisantant sur le fameux t-shirt. L’effet fut positif, elles s’en amusèrent et cela nous donna une bonne accroche pour continuer la discussion en se répartissant les couples. On alla boire un verre avec ma blonde qui se prénommait Irina et s’exprimait très bien en français. Il devenait évident que nous nous plaisions donc je l’invitai à danser sur la piste, ma zone de confiance. Là, tout se passa comme prévu, rapprochement des corps, premiers touchers puis baiser. Irina rentra ensuite avec ses copines et je restai avec mes potes. J’étais encore chaud comme la braise et je me fis draguer par une nana légèrement éméchée, pas au top physiquement mais comme j’avais une faim de loup je l’emballai et récupérai son numéro au cas où…
On se revit avec Irina pendant le week-end, elle me plaisait physiquement et intellectuellement : la Russie est un pays qui me passionne depuis que j’ai pris des cours au lycée avec un professeur franco-russe qui nous racontait l’histoire riche et tourmentée de cette terre immense. Il nous commentait également l’actualité avec une vision qui venait contrebalancer les préjugés hostiles véhiculés par nos médias occidentaux. Ce décalage me plaisait car il enrichissait ma vision du monde sous un autre angle. J’avais envie d’en savoir plus et je nourrissais ma curiosité grâce aux livres d’Emanuel Carrère et surtout du grand Sylvain Tesson. J’étais notamment en train de lire « Dans les forêts de Sibérie » lorsque je fis la connaissance d’Irina et je lui en parlais avec ferveur mais elle était surprise que je m’intéresse à l’histoire d’un type qui passait six mois de sa vie dans une cabane en bois au fin fond de la Sibérie. Cela lui paraissait en décalage complet avec l’époque moderne, avec sa vie et ses aspirations de citadine mais ça l’amusait quand même. Elle avait un très bon niveau de français et j’étais bluffé par certaines expressions typiques qu’elle utilisait bien à propos. J’aimais aussi son charactère tranchant avec une ironie hautaine typique des femmes russes dont je fis la connaissance. Je constatais également qu’elles assumaient pleinement leur féminité et savaient en jouer avec goût et adresse.

La seconde partie se joua en fin de semaine, après un dîner dans un restaurant j’essayais de convaincre Irina de venir chez elle après l’avoir fougueusement embrassé au pied de son immeuble. Elle hésita un instant puis accepta pour ma plus grande joie même si je devais me lever tôt le lendemain pour aller à un mariage.

J’étais resté en contact également avec la deuxième nana rencontrée à la Boumette et je lui précisais sans détour que je ne cherchais rien de sérieux. Elle fut un peu gênée mais on finit par se voir quand même un soir à son appart. Elle m’accueillit avec une bouteille de vin pour se mettre en confiance car elle m’avoua après quelques caresses ne pas être à l’aise dans cette situation. C’était la première fois qu’elle s’apprêtait à le faire de cette manière, uniquement pour le sexe. Je n’insistais pas, on continua la discussion en restant côte à côte. Au fil du temps la confiance se noua et le désir émergea, on s’embrassa tout en se déshabillant doucement puis elle m’invita à la suivre dans sa chambre. Le lendemain je me réveillais tout seul dans son lit, elle n’avait pas supporté mes ronflements et avait préféré dormir sur son canapé dans le salon. Je la quittai en m’excusant pour le bruit sachant que l’on ne se reverrait pas.
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  #24  
Vieux 16/09/2020, 21h38
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Double vie

A partir de ce moment je commençais à mener une double vie avec Irina d’un côté et Charlotte de l’autre. Je retrouvai Charlotte à son retour de vacances, on passa la nuit ensemble chez moi jusqu’au lendemain matin. Puis je rejoignis Irina pour une balade en barque sur le lac Daumesnil et on retourna faire des galipettes à mon appart quelques heures après. Je n’étais même plus surpris par cette situation, j’agissais de la sorte car tel était « mon bon plaisir » à l’instar de feu notre bon roi François 1er. J’avais envie des deux et je m’entendais bien avec chacune comme si nous étions en couple. Parfois j’éprouvais des remords, notamment à l’égard d’Irina car nous n’avions pas discuté de notre relation mais je m’accommodais de cette situation. Tant qu’elle n’abordait pas le sujet je ne lui en parlais pas. C’était aussi un moyen pour moi de rattraper le temps perdu en vivant des relations en parallèle.

Dans le même temps je faisais des voyages fréquents pour le boulot et j’étais de plus en plus impliqué dans la préparation de la grande fête de mon asso qui approchait. Je vivais à cent à l’heure en donnant tout dans chaque situation, j’optimisais au maximum mon emploi du temps pour répondre à toutes les attentes (dont les miennes) et je m’en sortais plutôt bien. J’arrivais à tenir ce rythme quelques semaines car je savais que les échéances de mes projets professionnels et associatifs étaient proches.
Afin de se voir plus souvent je proposai même à Charlotte qui avait du temps libre de me rejoindre un soir à mon hôtel en Belgique pendant un voyage professionnel. Comme elle avait ses règles je passai par la sortie de secours pour la première fois. Sensations mitigées pour moi mais j’étais satisfait car Charlotte avait pris du plaisir, pendant l’acte elle me lâcha un propos flatteur comme à son habitude pendant un moment de jouissance extrême. Ces compliments m’aidèrent à accepter plus facilement mes échecs du passé.

America latina

Juste après la fin de ma mission à l’étranger j’en profitais pour partir deux semaines en vacances au Brésil en suivant mon pote Bruno qui y allait pour un mariage avec d’autres amis. Je nourrissais l’espoir de revoir Maria, la brésilienne rencontrée au café chéri pendant l’été et qui m’avait ému.
On se rata de peu à Rio mais cela me donna l’occasion de rencontrer une argentine dans des circonstances improbables. On passa d’abord quelques jours avec Bruno sur la côte entre Sao Paulo et Rio où l’on fit la connaissance d’un belge un soir à l’hôtel. On le retrouva ensuite par hasard deux jours plus tard sur une île et encore une autre fois dans une rue de Rio ! Sur ce fait, on décida d’aller boire un verre pour célébrer les heureux hasards de la vie et on s’échangea nos numéros pour rester en contact.

Le lendemain, Bruno alla au mariage de son pote avec ses amis donc j’étais seul et je demandais au belge s’il était disponible pour sortir. Il me répondit qu’il avait rencontré deux argentines avec qui il avait prévu d’aller dîner et il m’invita à me joindre à eux. Super sympa le mec, en plus les deux nanas sont mignonnes et chaleureuses ! On se retrouva à un restaurant dans le quartier Santa Teresa qui ressemble à Montmartre avec ses rues pavées situées en haut d’une colline puis on alla écouter un concert de samba dans un bar de Lapa. Il y avait une bonne ambiance et on s’entendait bien tous les quatre. Je commençais à avoir le béguin pour l’une des deux et j’essayais de tâter le terrain en me rapprochant d’elle. Je lui frôlai légèrement le bras de la main pour voir sa réaction puis je profitai d’un moment où nous étions seuls pour me lancer en l’attirant doucement à moi et l’embrasser. On termina ensuite la soirée dans un autre bar en se collant l’un à l’autre puis on rentra tous se coucher en début de matinée chacun de son côté. On se revit le lendemain, il ne lui restait plus qu’un jour de vacances avant de repartir en Argentine donc on en profita à fond en visitant cette ville aux paysages grandioses puis on se posa tous les deux sur la plage de Copacabana le soir. On en resta aux préliminaires car elle avait ses règles, cela me donnerait une bonne raison d’aller à la découverte de l’Argentine une autre fois.

De retour au pays, je mis les bouchées doubles pour aider à l’organisation de la fête de l’asso car la date approchait. Tout se passa bien, ce fut un très beau et grand moment de joie, de bienveillance et de partage : tout ce que le christianisme a de plus beau.
Il était temps désormais pour moi de me retirer progressivement de mes engagements associatifs, je sentais que c’était le moment de me consacrer pleinement à mon propre épanouissement.
De même pour Irina et Charlotte, la situation ne pouvait plus durer, elles attendaient davantage de moi et je n’y étais pas disposé donc nous mîmes fin à nos relations sans heurts. On resta en contact et on se vit encore quelques fois de manière sporadique le temps de passer définitivement à autre chose.
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  #25  
Vieux 16/09/2020, 21h39
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Il ne se passerait rien… ou presque

Je repartis en chasse à une soirée au club de la Bellevilloise avec Vincent. J’aimais beaucoup cet endroit, la musique était bonne tout comme les filles et sans être trop jeunes (ce qui devenait rare en boîte). On se lança dans les approches et je choppai rapidement une étudiante en médecine, elle voulait sans doute s’échauffer avec moi ou rendre jaloux un mec car quelques minutes plus tard elle était dans les bras d’un autre… Je ne m’en offusquai pas car il y avait du choix, notamment une brune toute mimi qui me faisait penser à Elodie, mon amour inavoué de ma jeunesse. Je m’approchai d’elle et lui dit quelques banalités dont je n’ai plus le souvenir mais cela fonctionna. C’était la drague classique : discussion, dance, galoche. Elle me plut et le désir monta en moi, tellement que je finis par la plaquer contre un poteau en la pelotant, elle se laissa faire tout en s’inquiétant du jugement des autres. Puis je parvins à la convaincre de rentrer chez moi mais elle me précisa que l’« on ne ferait rien ». J’acceptais sachant d’expérience que ce type de déclaration n’était pas toujours suivie d’effets... En marchant bras dessus bras dessous la chaleur des corps augmenta et elle me glissa malicieusement qu’elle allait me chauffer mais sans aller jusqu’au bout et que je serais frustré. Je fis mine d’acquiescer mais une fois au lit ce fut une autre histoire : je déployai toutes mes compétences tactiles et elle finit par céder à la tentation. Par contre j’avais probablement mal enfilé la capote car elle craqua. Heureusement elle prenait la pilule mais ça la fit quand même stresser.
On continua de se voir régulièrement pendant un ou deux mois puis elle mit fin à notre relation sachant que c’était sans avenir.

Le textoteur compulsif

Je commençais à avoir un annuaire bien fourni et je ne me privais pas pour garder le contact ou relancer d’anciennes touches pas encore conclues. Parfois il m’arrivait d’avoir cinq à six discussions en parallèle sur WhatsApp, passant d’une nana à une autre d’un air amusé. C’était en décalage complet avec mes années de solitude où je recevais seulement des textos très espacés dans le temps de mes potes et de ma mère donc je n’en éprouvais aucun remords, c’était encore un moyen pour moi de rattraper le temps perdu.

Nouvelle année, même résolution

On fêta le nouvel an avec Vincent aux salons Vianey situés près du quai de la Rapée. C’était deux grandes salles décorées dans le style des hôtels huppés de la fin XIXème siècle. La classe du lieu dénotait avec l’ambiance de fête étudiante qui régnait où des rangées de verre en plastique remplis d’alcool bon marché étaient disposés sur des tréteaux en bois pour abreuver une foule de jeunes en délire dansant sur les tubes du moment. Pour l’occasion Vincent portait une cravate, ce qui ne manquait pas d’attirer l’attention du public et notamment un groupe de nanas dont une blonde délurée qui s’amusait à piquer les chapeaux et à dégrafer les soutiens gorges. Elle me plut mais elle était insaisissable, soufflant le chaud en étant aguicheuse puis le froid en esquivant mes approches. On finit quand même par s’emballer à la fermeture. Elle habitait à côté de chez moi mais elle hébergeait une copine et moi Vincent donc on se sépara. Je la revis quelques jours plus tard pour boire un verre mais elle se montra plus réservée et ne me donna plus de nouvelles à ma grande déception. Heureusement l’histoire n’étais pas finie et je conterais la suite plus tard.

Le début d’année fut plus calme avec le froid qui engourdi le corps et réfrène les ardeurs mais on continua quand même la drague avec la bande. Je commencerais même à « dater » la sœur de Christophe mais je n’irais pas plus loin par gêne sachant que je ne cherchais rien de sérieux.
En parallèle j’étais resté en contact avec Lucia, l’argentine rencontrée à Rio, qui m’envoyait régulièrement des photos auxquelles je ne restais pas insensible. N’y tenant plus je réservais des billets pour aller la voir une dizaine de jours à Buenos Aires.
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Vieux 25/09/2020, 13h15
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C'est un super journal!
Tu devrais demander aux modos de le déplacer dans la section [Journaux]. Ça y sera plus à sa place...

Au plaisir de tes lire tes futurs Fields Reports!

Darber S.
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  #27  
Vieux 26/09/2020, 13h29
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Merci Darber pour ton message!
Oui tu es le deuxième à me conseiller de le déplacer dans la section journal mais je ne sais pas à qui m'adresser...
En attendant voici la suite.
A+
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  #28  
Vieux 26/09/2020, 13h40
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CHAPITRE 4 : VOYAGE AU LARGE TOUTES VOILES DEHORS

« J'ai besoin encore et toujours
J'ai besoin d'entrer chez une femme
D'en sortir au petit jour
Avec un peu moins de flammes
Dans les yeux
Quand je te regarde
Car notre amour à tous les deux
Y'a que moi qui le garde»
La rue Ketanou, Ma faute à toi

Retour vers le passé

A ma surprise, Justine me recontacta dans cette période pour me proposer d’aller boire un verre. J’acceptai avec réserve, ne sachant pas de quoi il s’agirait, j’allai au rendez-vous un peu anxieux à l’idée de rouvrir la boite de Pandore. Après avoir échangé les nouvelles d’usage, Justine rentra dans le vif du sujet en me demandant calmement si je pensais l’avoir fait jouir quand on était ensemble. Alors là je ne m’y attendais pas ! Elle me balançait ça à la figure tout en douceur sous forme de question innocente alors que la réponse se devinait aisément… Heureusement que j’avais fait mes preuves depuis et que je m’étais rassuré sur ce sujet sinon j’aurais de nouveau flanché. Donc j’encaissais le coup et cachais mon amertume en lui répondant ironiquement que la réponse était dans sa question. Puis je me souvins que nous avions tous les deux souffert de nos silences pudiques sur ce sujet donc même si la forme me déplaisait, le fond avait le mérite d’exprimer clairement ce qu’elle avait ressenti. Cela devait la travailler depuis longtemps donc je compris qu’elle souhaitait m’en parler pour évacuer, j’avais moi-même pu faire l’expérience personnelle de ce bienfait.

Elle me raconta ensuite qu’elle avait mis du temps à se reconstruire après notre rupture puis qu’elle avait finalement rencontré un mec qui avait su l’éveiller et l’épanouir (j’en déduisis notamment sur le plan sexuel) et que cela lui avait été bénéfique même s’ils n’étaient plus ensemble.

On discuta ensuite de religion et des chemins différents que nous avions emprunté : je m’en étais éloigné tandis qu’elle y était restée attachée en ayant sa propre vision dont je lui fis remarquer qu’elle était parfois en contradiction avec certains dogmes. C’était d’ailleurs pour ça que je ne me considérais plus comme catholique même si je croyais encore en Dieu et que j’adhérais à certaines valeurs. J’estimais que les dogmes étaient trop en décalage avec la réalité de la nature humaine, notamment sur le plan sexuel, comme je l’ai déjà évoqué.

En rentrant chez moi, j’étais encore sonné par la révélation en introduction de Justine même si je m’en doutais. Mais, fidèle à ma nouvelle philosophie, je regardais en face mes échecs avec lucidité pour bien comprendre ce qu’il s’était passé, identifier ce que je pouvais changer et assumer le reste.

Rencontre inattendue


Heureusement j’avais une soirée pour me changer les idées, ça se passait à l’appart de Captain et sa copine avec leurs amis. J’y fis la rencontre de Fanny, une fille magnifique, brune aux yeux marrons pétillants, un nez gracieux droit et fin, une bouche ravissante. C’est elle qui vint me parler, j’aurais probablement hésité. La discussion se passa bien mais je n’étais pas très à l’aise dans cette soirée car je connaissais peu de monde donc je finis par faire mes adieux afin de rejoindre des potes à une autre soirée. Captain me rattrapa sur le pas de la porte en me faisant comprendre que Fanny aimerait bien que je reste. Là je ne pus pas me défiler même si j’étais un peu gêné car elle m’intimidait mais désormais je savais que je lui plaisais. Donc j’y retournais comme si de rien n’était, plus en confiance. On chanta en groupe pendant un karaoké puis on commença à danser ensemble, doucement, nos corps se rapprochèrent, je posai ma main sur sa hanche et de l’autre je lui saisis délicatement le cou pour l’embrasser tendrement comme à une boom de collégiens. Je la dévorais des yeux, son visage, ses cheveux, son nez, ses lèvres, tout était gracieux. La vie pouvait être délicieusement surprenante en passant en une journée du fond du trou au sommet d’une montagne.

On se retrouva une semaine après mais le moment n’était pas très opportun car mon voyage en Argentine approchait. Je décidais de jouer franc jeu avec Fanny lorsqu’elle m’interrogea sur mes intentions tout en insistant sur le fait qu’elle me plaisait beaucoup. Elle fut surprise mais j’avais l’impression qu’elle appréciait ma franchise et je pourrais d’ailleurs constater le même effet de cette attitude avec d’autres filles. Elles ont besoin de connaître tous les éléments nous concernant afin de se faire une idée précise et décider de la suite. Comme j’ai pu l’entendre : « L’homme propose et la femme dispose ». Il y a un risque de rupture mais, si ça passe, la relation est plus sereine.
Fanny accepta finalement de venir chez moi tout en continuant de m’interroger et de me lancer des petites piques ironiques constatant avec amusement que je n’étais pas très à l’aise dans cette situation. On s’en tint seulement aux embrassades car elle refusa d’aller plus loin cette nuit en me menaçant de ne plus la revoir donc on finit par s’endormir.
Mais la fameuse libido du matin n’étant pas une légende, Fanny céda finalement à mes douces avances. Sa voix était belle et excitante, tellement que je jouis rapidement. Elle ne se gêna pas pour me titiller là-dessus ce qui eut pour effet de me ressaisir et de la prendre à nouveau. On se quitta finalement sans trop savoir ce qui se passerait par la suite. Je rejoignis dans la précipitation mes deux potes Bruno et Martin à notre entraînement pour le marathon de Paris auquel nous nous étions inscrits pour un défi personnel à l’approche de la trentaine. J’en bavais mais je tins bon, tellement heureux des moments passés avec Fanny.

Le jour de mon départ en avion je lui envoyai un message en reconnaissant que la situation était bizarre mais en insistant sur mon envie et mon espoir de la revoir après.
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Vieux 26/09/2020, 13h42
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Argentine : sexe et Netflix

Je fus accueilli chaleureusement par Lucia à l’aéroport, on s’emballa dès le trajet vers son appart et une fois arrivés chez elle on se sauta dessus. On passerait ainsi presque autant de temps dans son lit l’un sur l’autre tout en regardant Netflix qu’à arpenter les rues pendant mon séjour à Buenos Aires. J’aurais plus visité son corps que son pays. D’habitude en vacances je ne tenais pas en place et je voulais tout découvrir mais là ça ne me dérangeait pas. C’était une autre découverte : le sexe libre, prolongé et sans limites. Malgré notre différence d’âge (elle avait sept ans de plus que mois) et de taille (j’avais quelques décimètres de plus qu’elle), on s’entendait bien. Lucia était très attentionnée, sans complexe, naturelle, drôle et sensuelle : c’était le pied. Ce voyage fut une parenthèse un peu irréelle où j’avais une vie de couple en accéléré à l’autre bout du monde. Lucia me fit aussi découvrir sa ville, les bars et restau branchés, la culture et la gastronomie de son pays, je rencontrai ses amis et on fit quelques excursions en dehors de la ville. Le temps passa vite et les adieux furent brefs car nous en avions horreur tous les deux.

Hésitation

De retour en France j’envoyai un message à Fanny sans trop d’espoir mais à ma surprise elle me répondit et on convint de se revoir chez moi. J’avais encore du mal à y croire, je pensais même à un canular pour se venger mais non je l’aperçus en bas de ma rue qui se dirigeait vers moi avec une bouteille de vin à la main. On discuta, j’essayais d’éviter le sujet de l’Argentine ou de la rassurer en disant que c’était une histoire sans suite. Je commençais à m’interroger sincèrement sur la possibilité de commencer une relation sérieuse avec Fanny car ce n’était pas tous les jours que je croisais une fille comme elle.
Au moins j’essayerais pendant un temps, mais ma soif d’aventures n’était pas encore assouvie et dès que je ressortais en soirée avec les potes, l’excitation de rencontrer une belle inconnue me tiraillait. Je regardais les filles avec envie en me disant que peut-être une histoire m’attendait avec elle, l’attrait de la nouveauté primait sur la qualité. Je me sentais libre avec de multiples opportunités à saisir, tout était possible, c’était grisant.
Ainsi j’étais un soir au café chéri avec Christophe, celui-ci comme à son habitude aborda deux nanas et je les rejoignis. C’était deux sœurs, on se répartit furtivement les binômes avec Christophe puis on s’isola chacun avec sa nana. Je l’emmenai sur la piste de danse, ma zone de confort, et on finit par s’embrasser assez logiquement. Ensuite je récupérais son numéro en partant même si le remord me tracassais vis-à-vis de Fanny mais je ne lui en parlais pas. On resta en contact avec la nana bien que l’on ait du mal à trouver un créneau car c’était une jeune maman de deux enfants.

Entretemps je fêtai mes trente ans au café chéri avec Vincent et nos amis donc la question se posa d’inviter Fanny et par la même occasion d’officialiser notre relation. Finalement je renonçai car cela me paraissait trop tôt, surtout depuis que j’avais pu constater que ma volonté d’engagement était fragile. D’ailleurs je ne tardais pas à le prouver à nouveau après m’être enivré dans la soirée avec mes amis. Je choppais une française aux cheveux rouge de retour d’un exil à Berlin que j’essayais ensuite de ramener chez moi mais ses copines me firent un sale coup en l’enlevant sans même me laisser le temps de récupérer son numéro. La frustration de cette occasion manquée me transforma en pauvre type à l’air hagard, je la recherchais désespérément dans les bars puis sur Facebook avec seulement son prénom et sachant qu’elle avait habité à Berlin. J’étais obnubilé par cet échec si près du but, il fallait que je la retrouve coûte que coûte même si elle ne me plaisait pas tant que ça. C’était étrange l’importance pour moi de conclure chaque rencontre, cela touchait un point sensible sans doute parce que cela me rappelait de manière inconsciente les moments douloureux d’échecs et de rejets racontés précédemment.

Je finirais par la retrouver sur le net après des recherches minutieuses, on échangea quelques messages mais ça n’aboutit pas. Le lendemain de la soirée d’anniversaire j’appelais Fanny pour mettre fin à notre relation sachant que je ne pouvais pas tenir mon engagement mais elle me proposa quand même de se voir le soir même. Je ne pus pas résister et puis je me sentais plus apaisé après lui avoir dit la vérité. Par contre à partir de ce moment j’estimais ne plus être lié à un devoir de fidélité.
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  #30  
Vieux 26/09/2020, 13h43
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Marathon man

Le marathon approchait, je m’étais beaucoup entrainé avec mes deux potes Bruno et Martin tout en essayant de diminuer ma consommation d’alcool malgré les nombreuses soirées. Néanmoins j’arrivais enfin à trouver un créneau avec la jeune maman du café chéri mais c’était pile la veille du marathon. Tant pis, je ne voulais pas rater cette occasion. Elle me rejoignit dans mon quartier tard le soir après un apéro avec ses copines, sans doute pour se donner du courage. On alla boire un verre et je tournais un peu autour du pot avant de l’emballer histoire d’y mettre les formes mais il était tard donc j’accélérais en lui proposant d’aller chez moi. Elle accepta et me demanda mon adresse pour prévenir ses copines au cas où je serais un dangereux psychopathe. Ensuite on fit nos galipettes, j’eus du mal à éjaculer donc je prolongeais l’effort puis je finis à la main, j’étais crevé. Elle s’en alla dans la nuit.

Le lendemain il faisait beau sur la place de l’Etoile au départ de la course, l’ambiance était festive avec la foule et les nombreuses fanfares qui nous encourageaient tout le long du parcours mais à partir du trentième kilomètre je commençais à subir le fameux « mur » et je n’arrivais plus à suivre Martin. Heureusement Vincent était là pour m’accompagner sur les derniers kilomètres, chaque pas me coûtait et ce fut la délivrance sur la ligne d’arrivée. Au même moment j’entendis le speaker qui félicitait un participant japonais de quatre-vingt ans qui venait de terminer en même temps que moi : j’étais cloué sur place ! Pourtant je fis un temps honorable. On se tomba dans les bras avec Martin, épuisés de fatigue mais heureux de l’avoir fait. Bruno termina un peu plus tard, gêné par une douleur au genou.

Tentatives infructueuses

On continua de se voir avec Fanny mais les beaux jours du printemps me donnaient des ailes. Je fis la rencontre d’une infirmière qui me donna rendez-vous avec sa copine à une soirée de junky sur la péniche La Concrète. Je me pointai avec Vincent mais elles se montrèrent toutes les deux distantes et froides à notre égard. On finit par découvrir qu’elles carburaient aux drogues dures ce qui n’aidait pas à établir un lien donc on s’en alla par dépit.

A une autre soirée j’accrochais bien avec une jolie nana qui me donna son Facebook et le lendemain je découvris, dépité, sa photo de profil avec un mec. Elle confirma être en couple et me dit qu’elle s’entendait bien avec lui, elle voulait juste discuter. C’était pourtant évident que je la draguais, je ne comprenais pas et ça ne serait pas la dernière à me faire le coup…

Semi réussite

Un soir pluvieux du mois de mai, en milieu de semaine, on changea de lieu de drague avec Christophe pour se réfugier au Comptoir Général. C’était moins animé que pendant le week-end mais je repérai une américaine que je parvins à extirper de son groupe grâce à mon niveau d’anglais correct. Elle était à Paris pour un salon d’entreprises dans le secteur médical. Je récupérais son Facebook mais le temps pressait car elle ne restait qu’une semaine. On se revit donc le week-end pour boire un verre avec mes potes puis on se motiva pour aller dîner dans la pizzeria à côté du café chéri. Sur le trajet, à l’arrière de la Twingo de Vincent, j’en profitais pour tâter le terrain en posant innocemment ma main sur sa cuisse. En l’absence de réaction de sa part dans ce contexte, j’en déduisis que j’avais de bonnes chances de conclure. Après la pizza on embraya évidemment au café chéri où j’excellais avec une mécanique bien huilée et je lui fis un bon french kiss.

Malheureusement elle devait prendre son avion très tôt le lendemain donc on n’eut pas le temps d’aller au bout. On resta en contact quelques temps, j’hésitais à aller la voir en Californie mais ça me paraissait risqué et puis j’avais d’autres chattes à fouetter.
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