[Vengaboy]

Résumé : Girls suit le quotidien de quatre jeunes new-yorkaises. Série à moitié hipster et qui tend vers un Sex and the City années 2010, nous suivons leurs frasques essentiellement sexuelles et émotionnelles. L'héroïne est Hannah, une jeune diplomée qui enchaine stage sur stage. Son Sexfriend s'appelle Adam, un rentier dont on ne connait aucun objectif. La meilleure amie et colocataire d'Hannah est Marnie, une jeune femme romantique. Son petit ami est Charlie ; on sait juste qu'il joue dans un petit groupe de musique (sûrement pas son métier principal).

Intérêt : On voit TRES fortement, et sans jouer sur des clichés ou des exemples flagrants, le côté Badboy d'Adam et Niceguy/needy de Charlie.

Hannah est folle d'Adam mais il joue à la perfection le mec qui s'en fout. Il montre très peu de sentiment ; il vit cependant comme un original et n'a pas peur de faire ce qu'il a envie de faire (bien que rentier et oisif, il a l'air de passer beaucoup de temps à lire, faire de la muscu chez lui, bricoler etc.). C'est certainement cette liberté (et ses compétences au lit !) qui attire Hannah, et indirectement ces deux se trouvent car elle est en recherche de comprendre ses relations alors qu'il n'attend à ce qu'elle s'engage plus.

Charlie vit quasiment tout le temps chez Marnie et Hannah. Marnie en a un peu marre qu'il ne prenne peu d'initiative. Pourtant elle est contradictoire : chaque fois qu'elle le bouscule un peu et qu'il se décide à la taquiner, à prendre les devants de la relation - émotionnelle comme sexuelle - elle lui dit que ça ne lui plait pas et tout needy qu'il est, il revient sur sa position initiale.
Son coup d'éclat vient quand il humilie Marnie en public. Après avoir lu le journal intime d'Hannah, il sait que le couple va à vau-l'eau et en fait une chanson qu'il chante lors d'un concert dans un bar. Alors que Marnie pourrait lui en vouloir, elle décide d'aller le voir (elle n'est jamais venue chez lui pendant sa relation), se rend compte qu'il devait prendre le train et le bus pour aller chez elle. Son appartement propre lui donne de la valeur : il est bricoleur, il a bon goût, ce sont des valeurs qu'elle n'a jamais eu l'occasion d'explorer chez lui. Elle le reconquiert, lui promet une belle nuit d'amour mais quand un dernier élan de needysme refait surface, décide de rompre définitivement.

Conclusion : si certains films peuvent pousser des caractères à l'extrême mais permettent de nous réveiller, des fois la sensibilité du quotidien peut également nous rendre compte. Les needys ne sont pas forcément des losers dans tous les aspects de leur vie, mais ils tendent à faire capoter une relation.