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Envoyé par GFlow
Bonsoir à tous,
Lorsque l’on y pense deux secondes j’ai la sensation que le monde en soi n’a pas de sens, chacun lui en donne un.
J’ai à titre personnel du mal à concevoir les notions de bien et de mal comme des absolus. En gros, j’irais pas tabasser j’en vieille parceque j’aime pas faire du mal à un etre humain mais ça ne regarde que moi. Si un SDF le fait pour lui prendre son portefeuille et se nourrir je trouve ça triste mais j’ai du mal à considérer ça comme mal objectivement.
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Effectivement, le réel a surtout le sens donné par l'homme qui construit des valeurs. A partir de ce réel.
Être créateur de valeurs est un peu le propre de l’homme si tu veux.
Les exemples que tu donne sont intéressants car ils montrent qu'il n'y a pas vraiment de position morale absolue.. Et des morales nouvelles sont constamment créées. C'est d'ailleurs le propre de notre époque avec le retour en force de la morale: véganisme, éthiques animales, écologie qui se développe de plus en plus...
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Envoyé par GFlow
Mais au fond est ce que cette course à maximiser son temps de vie a du sens ?
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cette question est quand même distincte de l'autre que tu as posée, à savoir: vivre mieux.
Mais c'est lié
Je pense que ce texte du stoïcien Marc Aurèle pourrait vraiment t'intéresser c'est en plein dans le sujet:
"Dusses-tu vivre trois mille ans, et même autant de fois dix mille, souviens-toi toujours que personne ne perd d’autre existence que celle qu’il vit, et qu’on ne vit que celle qu’on perd. Ainsi la plus courte et la plus longue reviennent au même. Car le présent est égal pour tous ; et donc égal aussi ce qui périt ; et la perte apparaît donc instantanée ; car on ne peut perdre ni le passé ni l’avenir ; comment, en effet, pourrait-on vous enlever ce que vous ne possédez pas ?
Il faut donc se souvenir de deux choses : l’une, que toutes les choses sont éternellement semblables et recommençantes et qu’il n’importe pas qu’on voie les mêmes choses pendant cent ou deux cents ans ou pendant un temps infini ; l’autre qu’on perd autant, que l’on soit très âgé ou que l’on meurt de suite; le présent est en effet la seule chose dont on peut être privé puisque c’est la seule qu’on possède et que l’on ne perd pas ce que l’on n’a pas."
Quel intérêt de vivre indéfiniment si seul l'instant présent est réel? Donc l'important est moins la quantité de vie que la qualité que tu y introduis.