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  #1  
Vieux 07/06/2018, 20h48
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AlexandreDeMacedoine AlexandreDeMacedoine est déconnecté
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Par défaut Le jour où j’ai accepté d’être médiocre

Titre terrible et paradoxal quand on y pense, surtout quand on est habitué à lire tout le contraire mais je vous pose une seule et bonne question :

Être meilleur est-il vraiment un objectif ?

J’entends par là, ça veut dire quoi être « meilleur » ? Deuxième question : pourquoi être meilleur ? Oui, pourquoi ?

J’ai lu pas mal de textes de gourous ou « performeurs » qui nous invitent à ne pas accepter notre vie moyenne, nos qualités médiocres, etc. Mais tout ce texte était au mieux fondé sur une comparaison sociale, au pire juste sur un présupposé selon lequel il « faudrait » vouloir être meilleur au nom de tout un tas de valeurs que l’on devrait partager.

Mais voilà la question qui suit - celle de l’oeuf ou la poule - est-ce que l’amelioration dans un domaine provient de l’experience ou là quête d’amelioration pousse-t-elle a l’experience ?
Réfléchissons ensemble.

Est-ce que vous vous levez le matin en vous disant « je veux devenir meilleur en skate » ou « je veux devenir skater professionnel » ? La seconde bien sûr puisque la compétence sert un objectif et non le contraire. Mais la encore, je prends le cas où il y aurait vraiment un objectif, mais s’il n’y en a pas ? Vous allez vous dire que ce n’est pas normal ? Et si nous voyions la chose de façon plus positive : ne pas vouloir autre chose ne signifierait-il pas plutôt que vous êtes heureux de votre sort ? Être confortable avec soi n’est-ce pas développer une intelligence de soi ?

Vous allez me répondre « oui mais alors on n’evolue plus ? » Probablement pas. Premièrement car l’acceptation du bonheur fait d’abord partie de la sphère des compétences, ensuite la vie est un flux. Ne pas vouloir quelque chose aujourd’hui ne veut pas dire que vous ne voudrez pas quelque chose demain. Et si vous ne le voulez pas, n’est-ce pas une bonne nouvelle ?
Qu’est-ce qui jauge votre qualité de vie, votre bonheur ou votre « niveau »?

Accepter d’être médiocre c’est accepter la réalité, sa réalité car « médiocre » n’est jamais qu’une barre que vous vous fixez sur la base de critères limités que vous selectionnez.

En somme, la question du jugement de soi est une aberration de l’esprit et même une aberration logique puisque l’on devient meilleur au cours de son existence par la confrontation de sa médiocrité au monde. Être dans la fuite de la médiocrité, c’est être dans l’évitement et donc dans un blocage de soi. Comprenez qu’on ne devient pas meilleur ou pire, on s’en transforme.

Dernière modification par AlexandreDeMacedoine ; 07/06/2018 à 20h50
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  #2  
Vieux 07/06/2018, 21h00
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Fuir la médiocrité, c'est fuir une partie de soi et je trouve qu'il n'y a rien de plus médiocre que se fuir toute sa vie.
+1 comme d'ab.
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  #3  
Vieux 08/06/2018, 22h31
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J'adhère totalement à ta réflexion, c'est aussi ce que je me dis régulièrement.
Ça revient à savoir accepter l'impuissance, sans en faire forcément une fatalité
__________________
Être soi, c'est le grain, et le bonheur, la paille. En cultivant le premier, quoiqu'il arrive, le second se manifestera de surcroît.

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  #4  
Vieux 08/06/2018, 23h18
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Citation:
Envoyé par tron Voir le message
Fuir la médiocrité, c'est fuir une partie de soi et je trouve qu'il n'y a rien de plus médiocre que se fuir toute sa vie.
+1 comme d'ab.
C'est bien le terme de "fuite" que tu utilises qui me semble le plus adapté. Car la médiocrité se définit par rapport à ce que l'on perçoit de soi. Et même si on externalise la médiocrité sur une personne, finalement c'est un artifice pour rehausser notre niveau, je parle des remarques du genre "lui c'est un con", "il a une vie de merde" (le fameux effet cathartique). En en fait j'ai lu certains de tes messages récents - très justes - et visiblement on suit le même cheminement de pensée en ce moment, sans doute aussi parce que nous échangeons, forcément cela créé un terreau même inconscient.
Et justement...

Citation:
Envoyé par Vincent37 Voir le message
J'adhère totalement à ta réflexion, c'est aussi ce que je me dis régulièrement.
Ça revient à savoir accepter l'impuissance, sans en faire forcément une fatalité
...c'est même paradoxalement plus bloquant de fuir sa réalité.
Je vais prendre mon exemple personnel.

Timide/sauvage, j'avais pris l'habitude de mépriser intérieurement les timides qui "grattaient" en s'exposant "faibles" devant les autres à la périphérie des groupes.
Mais à la fin, eux finissaient par être intégrés et heureux voire confiants, moi j'étais toujours dans ma tour d'ivoire avec mes peurs, ma confiance misérable comme une masse sombre prête à me dévorer si je m'écroulais. Et cela ne se limite pas pour ma part à ces domaines...

En fuyant sa "médiocrité" par des artifices mentaux, on éloigne ce que l'on doit affronter en se convaincant que l'on a rien à affronter (ou du moins à vivre).

Et quand justement je ne cherche pas à être "au dessus"...je m'améliore plus profondément et réussit mieux dans la vie (même dans les domaines de compétences intellectuelles ou techniques), je suis plus apprécié, plus stable, etc. Tout simplement car le meilleur moteur n'est pas la volonté mentale mais le "coeur" que l'on met dans une expérience. La ténacité, la volonté sont des outils plus limités que l'on ne le pense, il aident à franchir le cm qui nous sépare de notre objectif dans l'action mais c'est le "coeur" qui est le carburant, les deux autre étant la "nitro".
Et puis quand on sort de ce paradigme (occasionnellement, on ne détuit pas ses barrières mentales du jours au lendemain), on découvre des sensations "bizarres", une sorte de couleur au monde.

J'ai d'ailleurs vu une émission de "Cauchemar en cuisine" récemment qui n'a fait qu'illustrer cette pensée (tête à tête avec le chef) :

YouTube

C'est jusqu'où peut amener la perpétuelle envie de prouver qu'on peut bien faire, quitte à inventer une réalité où l'on est "le meilleur" quand justement on n'arrive plus à progresser dans de faux objectifs, etc. Partiellement mis en scène ou pas, ce qui compte c’est cette dynamique de la perte de soi et de la substitution par une quête intarissable de "mieux" qui n'arrive jamais.

Mon titre est en fait une fausse piste car exprimée justement dans le langage dans lequel existe ce genre de termes (et pour lequel tout le monde a une inclinaison naturelle, un peu c'est sans doute sain).

Dernière modification par AlexandreDeMacedoine ; 08/06/2018 à 23h39
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  #5  
Vieux 09/06/2018, 00h07
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Envoyé par alexandre
En en fait j'ai lu certains de tes messages récents - très justes - et visiblement on suit le même cheminement de pensée en ce moment, sans doute aussi parce que nous échangeons, forcément cela créé un terreau même inconscient.
Je suis aussi très influencé par mon propre développement personnel, par mes formations. Dans mon domaine, il est totalement exclus pour moi de ne pas me demander ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas.
Accepter sa médiocrité est selon moi une décision à prendre logiquement. On peut refuser son impuissance mais c'est une solution qui ne tient que dans la folie, d'ailleurs on voit l'élaboration fantasmatique de tous les gens comme ça "je suis le meilleur", "ce mec est nul"... jusqu'à que ce mec finisse avec la meuf que lui veut.
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Dernière modification par tron ; 09/06/2018 à 00h09
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  #6  
Vieux 09/06/2018, 09h35
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Envoyé par AlexandreDeMacedoine Voir le message
Comprenez qu’on ne devient pas meilleur ou pire, on s’en transforme.
Je pense que la nuance à ajouter justement, c'est le degré de liberté dans cette transformation. Certaines personnes vous êtes plus actives que d'autres dans leurs transformations.

J'ai pris conscience de quelque chose dans les jeux vidéos, dans un instrument ou dans le sport, c'est que ton degré de plaisir à pratiquer une activité dépend de ton niveau dans celui ci (enfin pour moi). Quand tu débutes un sport, tu dois te concentrer sur l'aspect technique, tu dois t'appliquer à faire les mouvements de bases. Une fois que tu as dépassé ce socle, tu as accès à des mouvements plus difficiles, plus impressionnants qui libèrent plus d'adrénaline dans ton corps. Tu as aussi une légèreté mentale vis à vis de ces mouvements de base, tu t'en détaches et ça permet de se concentrer sur l'autre, sur l'aspect humain.

Je pense qu'il y a une nuance entre devenir professionnel et devenir moyen ou légèrement bon non ?
Pour ma part, après cette prise de conscience, j'ai essayé d'atteindre un certain niveau minimum dans plusieurs domaines de ma vie pour pouvoir "kiffer" les pratiquer. J'ai bien compris que devenir "le meilleur" dans plusieurs domaines, c'est inutile et ça prendrai trop de temps mais devenir à minima "moyen" dans plusieurs domaines, c'est bien plus faisable en plus d'être agréable.

Du coup j'ai besoin de précision pour dire si je suis d'accord avec vous ou non. En ce qui concerne le fait de "rester nul" toute sa vie, volontairement, dans un domaine assez présent dans sa vie, je trouve ça contre productif voir même handicapant en fait et à l'inverse, s'investir dans un domaine très rarement présent dans sa vie dans le but d'en devenir le meilleur, c'est aussi contre productif. De mon point de vu, il y a un équilibrage à faire entre temps investi/dédié dans un domaine au cours de sa vie et le niveau minimum requis pour que ce soit agréable de le pratiquer.
__________________

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  #7  
Vieux 09/06/2018, 10h31
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Je pense que tu rates quelque chose du topic parce que tu cherches trop rapidement à poser ton système de pensée avant de chercher à comprendre celui qui est présenté.

Citation:
Envoyé par Haruh
En ce qui concerne le fait de "rester nul" toute sa vie, volontairement, dans un domaine assez présent dans sa vie, je trouve ça contre productif voir même handicapant en fait et à l'inverse, s'investir dans un domaine très rarement présent dans sa vie dans le but d'en devenir le meilleur, c'est aussi contre productif. De mon point de vu, il y a un équilibrage à faire entre temps investi/dédié dans un domaine au cours de sa vie et le niveau minimum requis pour que ce soit agréable de le pratiquer.
Il ne suffit pas de s'entraîner à séduire pour y arriver et c'est la différence avec le sport et les jeux vidéos qui sont des activités simples, on échoue jamais réellement. Ca reste des jeux malgré tout (sauf à niveau pro), de l'entraînement, la répétition d'une même logique où on a des niveaux progressifs. La vie par définition se fait hors entraînement.
On voit ici les gens qui pratiquent la séduction à l'infini et qui sont loin de trouver ça agréables, on voit ceux qui enchaînent le NPU en enchaînant les mauvaises soirées. Même quand ils attrapent une meuf c'est pour quel résultat ? Combien de fois on a vu des gens se lasser de la séduction, ne pas comprendre pourquoi les femmes n'en faisaient pas autant ?

Qui aujourd'hui accepte sa médiocrité en séduction tout en cherchant à prendre du plaisir ?

J'ouvre juste des pistes pour bousculer ce prisme de la performance qui se colle encore à toi. Pousser à son extrême, le culte de la performance est une assurance d'avoir une existence sans plaisir.
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Dernière modification par tron ; 09/06/2018 à 11h27
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  #8  
Vieux 09/06/2018, 15h49
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Citation:
Je pense que tu rates quelque chose du topic parce que tu cherches trop rapidement à poser ton système de pensée avant de chercher à comprendre celui qui est présenté.
J'ai clairement dis que je ne comprenais pas votre raisonnement ou alors que j'ai besoin de plus de précision sur les concepts utilisés et les raisonnements, du coup à défaut de partir de votre postulat, je pars de ma conclusion afin de vous amenez votre théorie pour qu'on puisse trouver des zones de racolages (si ils existent). J'ai clairement exprimé mon expérience, c'est palpable, c'est factuel. Je vois pas en quoi ça signifie "poser" mon système, je trouve que justement, c'est plus toi qui cherches à imposer ta théorie sans vouloir revenir dessus, sans vouloir la justifier avec des arguments parce qu'elle TE semble vraie et inattaquable. S'il fallait être forcément d'accord avec votre théorie pour pouvoir poster, une petite note dans le message principal aurait été plus efficace.

Je me demande bien comment tu as pu répondre à mon message étant donné que tu ne l'as pas comprit, mise à part que tu ne l'avoueras jamais et que, comme bien souvent, cela te pousse à écrire des pavé sans queue ni tête. Mais je vais quand même prendre la peine de répondre.

Citation:
Il ne suffit pas de s'entraîner à séduire pour y arriver et c'est la différence avec le sport et les jeux vidéos qui sont des activités simples, on échoue jamais réellement.
Non, la différence, c'est que dans les jeux, tu ne risque rien à échouer si ce n'est le temps de la partie. Tu peux aussi recommencer le niveau autant de fois que tu le souhaite et donc "t'entraîner" de façon plus intensive. Je peux te mettre dans des situations de jeux vidéos ou des mooves à faire dans certains sports ou tu échoueras inlassablement si tu n'as pas le niveau, la seule différence c'est que dans la vie tu n'as bien souvent qu'une seule chance pour réussir et le coût de l'échec est lui, bien plus gros.
Citation:
Ca reste des jeux malgré tout (sauf à niveau pro), de l'entraînement, la répétition d'une même logique où on a des niveaux progressifs. La vie par définition se fait hors entraînement.
Encore une fois, je ne suis pas d'accord. On va prendre le test le plus basique et le plus risqué au monde (une erreur et c'est la mort), la lutte pour la survie dans le monde animal. Comment t'expliques que dans ce genre d'environnement hyper sélectif, le mode d'apprentissage des nouveaux nés se fait par le jeux ? Comment tu expliques (toi qui as aussi des notions dans la psychologie), que le meilleur moyen d'apprentissage, c'est le jeux ?
Je te ferais pas l'insulte d'expliciter le lien entre jeux et entraînement hein.


Citation:
On voit ici les gens qui pratiquent la séduction à l'infini et qui sont loin de trouver ça agréables, on voit ceux qui enchaînent le NPU en enchaînant les mauvaises soirées.
(Le post principal parle uniquement de la séduction ? Parce que je l'ai généralisé à l'ensemble de la vie d'un individu, c'est peut être là qu'est le problème.)
Donc il faut bannir la séduction ? Il y a plein d'autres variables qui pourraient aussi expliquer leur mal être que le fait de se foutre la pression.

Citation:
Même quand ils attrapent une meuf c'est pour quel résultat ? Combien de fois on a vu des gens se lasser de la séduction, ne pas comprendre pourquoi les femmes n'en faisaient pas autant ?
Oui il en a, mais il y en a aussi qui y arrivent et ça leur fait du bien. prends l'exemple de Ted.
Je pense que le soucis, c'est qu'on ne connait pas consciemment les domaines dans les quels on a des avantages et ceux dans lesquels ont à des désavantages. Mise à part essayer et se dire "bon ok, là j'ai tout donné et ça marche pas, je passe à autre chose" il n'y a pas d'autres façons de le découvrir.
Le tétraplégique qui veut devenir sportif olympique de saut à la perche, clairement, il est dans la merde, mais il est peut être très bon dans un autre domaine.

Citation:
Qui aujourd'hui accepte sa médiocrité en séduction tout en cherchant à prendre du plaisir ?
A toi de me le dire, c'est toi qui défend cette thèse, pas moi.

Citation:
J'ouvre juste des pistes pour bousculer ce prisme de la performance qui se colle encore à toi. Pousser à son extrême, le culte de la performance est une assurance d'avoir une existence sans plaisir.
Jusqu'à maintenant, le "prisme de la performance" fait beaucoup de bien dans ma vie. Je pense pas que le foutre totalement à la poubelle soit une bonne chose. Je vais me prendre pour exemple. Il y à 3 ans, je sortais d'une histoire difficile et mes études ne me plaisaient plus, j'avais l'impression d'être une grosse brèle. Je savais même pas pourquoi je me le vais le matin. Puis un jour, j'ai décidé d'arrêter de me lamenter sur mon sort et j'ai tout envoyé valsé. J'ai serré les dents, je me suis réorienté, j'ai changé de copine, j'ai serré les dents et je me suis poussé pour avoir une vie qui me plaisait, pour réussir à l'atteindre, à en faire une réalité.
Tu devineras jamais lequelle des deux types de vie je préfère...

L'acceptation à l'extrême de sa médiocrité est l'assurance d'une existence pleine de plaisir à ton avis ?

Je me demande vraiment comment tu envisages cela dans ton esprit.
Le type lambda accepte d'être médiocre dans un domaine. Et ensuite , il se passe quoi ?
Il continu à se manger des mûrs (comme ton exemple en séduction) ?
Il se lance dans un autre domaine (en espérant être meilleur cette fois-ci) ?
Il a plus de projet professionnels (parce que si il est nul dans son domaine, à un moment où un autre il va se faire virer) ?
Il a plus d'ambition en fait, parce que dès qu'il va commencer une activité, il va foiré.


Edit:
J'ai tout relu et je me dis qu'on part chacun du cas extrême de l'autre, d'où l'incompréhension.
Je vais donc préciser ma penser : Pour moi, il faut atteindre un niveau d'équilibre, c'est à dire se donner les moyens de progresser quand il le faut ou qu'on en a envie et savoir renoncer quand c'est pas faisable (le cas du tétraplégique).
Du coup je défend pas une compétition acharnée mais plus un entre deux.
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Dernière modification par Haruh ; 09/06/2018 à 16h27
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  #9  
Vieux 09/06/2018, 18h02
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Le problème c'est que tu pars pas du tout sur un opposé mais sur quelque chose de différent. Je suis désolé mais ça me prend un temps fou pour essayer de faire des liens et le fait que tu t'enflammes n'aide vraiment pas. Je vais pas te jeter la pierre, ça m'arrive.

Je me prête quand même à l'exercice :
Citation:
Envoyé par Haruh
Donc il faut bannir la séduction ? Il y a plein d'autres variables qui pourraient aussi expliquer leur mal être que le fait de se foutre la pression.
Ben ouai, c'est pas forcément se foutre la pression mais le résultat est le même, il fait un truc qui l'emmerde pour espérer un résultat qui lui plaira pas tant que ça (parce que ça l'emmerde à la base). C'est comme si t'étais resté dans ton ancien taf. A la limite le taf il en faut un alors ça se comprendrait mais il y a une nécessité vitale à se faire chier en NPU tous les week-end ?
Parfois la séduction doit être bannie un temps parce qu'il y a des mecs absolument pas prêt, ça arrive. Le fait de l'accepter pour se focaliser un temps sur l'essentiel est beaucoup plus intéressant que de rester dans une séduction sans vie.
J'espère être plus clair ici.

La vérité que sous-tend ce topic, c'est que notre qualité de vie (et pas notre performance ! bien que les deux peuvent accidentellement être liés, faut en tout cas pas que ça soit une excuse pour parler de perf) est beaucoup mieux quand on accepte nos défaillances que quand on cherche sans cesse à les combattre sourdement. Tout ce qui ne répond pas à ça est pour moi HS.

Puis je trouve qu'il y a un aspect spectaculaire dans tes exemples alors que dans la vie, la plupart du temps y a pas grand chose qui se passe. On peut pas toujours envoyer tout balader pour oublier un temps nos défaillances. C'est pas un argument de fond mais de forme que je pose là.
C'est une évidence que si on a un mieux, il faut y aller. Alors c'est peut-être pas explicite mais probablement parce que c'est une évidence. Même si on martelait l'inaction, personne ne pourrait stagner, c'est impossible, tout comme il est impossible d'abandonner la séduction. On pourrait dire que c'est quand on a tout essayé qu'il faut s'accepter mais perso je pense qu'il faut s'accepter avant de tout essayer.
Ces deux points donnent un arrière goût de culture de la performance pour moi.
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Dernière modification par tron ; 09/06/2018 à 20h22
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  #10  
Vieux 09/06/2018, 19h41
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Yop

Citation:
Du coup j'ai besoin de précision pour dire si je suis d'accord avec vous ou non. En ce qui concerne le fait de "rester nul" toute sa vie, volontairement, dans un domaine assez présent dans sa vie, je trouve ça contre productif voir même handicapant en fait et à l'inverse, s'investir dans un domaine très rarement présent dans sa vie dans le but d'en devenir le meilleur, c'est aussi contre productif. De mon point de vu, il y a un équilibrage à faire entre temps investi/dédié dans un domaine au cours de sa vie et le niveau minimum requis pour que ce soit agréable de le pratiquer.
Comme l'a dit tron, il ne s'agit pas vraiment et même pas du tout de cela, aucun des deux en fait puisque dans les deux cas on inverse l'ordre logique.

Pour que tu comprennes mieux, laisse moi prendre un de tes exemples :

Citation:
J'ai pris conscience de quelque chose dans les jeux vidéos, dans un instrument ou dans le sport, c'est que ton degré de plaisir à pratiquer une activité dépend de ton niveau dans celui ci (enfin pour moi). Quand tu débutes un sport, tu dois te concentrer sur l'aspect technique, tu dois t'appliquer à faire les mouvements de bases. Une fois que tu as dépassé ce socle, tu as accès à des mouvements plus difficiles, plus impressionnants qui libèrent plus d'adrénaline dans ton corps. Tu as aussi une légèreté mentale vis à vis de ces mouvements de base, tu t'en détaches et ça permet de se concentrer sur l'autre, sur l'aspect humain.
Je dirais que je suis partiellement d'accord avec toi, cela dépend des activités en fait et du cadre de pratique. Mais j'ai déjà fait le même genre de discours par exemple sur le tennis et c'est vrai, quand tu fous tout dehors c'est chiant, comme au ski au début tu reviens tous les soirs avec un mal de chien derrière les jambes, etc. (à l'inverse, je m'amuse dix fois plus quand je dans comme une merde au sens technique du terme). Et des fois aller quelque part malgré ces réticences peut être positif (par exemple mes parents m'inscrivaient en colo d'office, au début je geignais mais au fond de moi j'avais quand même envie de voir et après c'était à chaque fois génial...mais si j'y avais été une deuxième fois alors que la première fois je n'y avais trouvé aucun intérêt, ni plaisir, ni rien, quel intérêt aurais-je eu à y aller ?)

Donc pas de souci...mais ce n'était pas vraiment la question.
La question est : pourquoi cherches-tu à t'améliorer dans ce sport, cette activité ? N'est-ce pas une curiosité, une envie, une passion qui te pousse à la pratiquer ? Ou alors est-ce que tu cherches à démarrer une activité pour être un "meilleur" homme ? C'est ça mon point et peut-être que tu n'as pas compris parce que tu n'as pas forcément le problème !

Je suis d'accord sur le fait que des fois la ténacité rentre en jeu parce que dans les faits on ne peut pas toujours prendre du plaisir tout de suite dans une activité, ça s'appelle gérer la frustration. Mais c'est sain que si cette activité a un "sens" pour toi, la volonté seule ne fait rien et mène à la ruine.

En d'autres termes, je parle plutôt d'acceptation de sa "valeur" en tant qu'être humain, valeur qui d'ailleurs n'a pas vraiment de mesure.
"Médiocre" s'entend au sens d'un être humain qui n'est pas fondamentalement supérieur aux autres en valeur absolue (dans des domaines, oui, mais au sens global ça n'a pas de sens).

En somme, mon message résonnera plutôt dans l'esprit des gens qui attendent d'être "meilleurs" pour s'accepter, pour vivre, en fuyant leur soi actuel qui est jugé "nul". Plutôt que de pointer du doigt des éléments qui dérangent dans leur vie, ils rejettent entièrement leur personen par amalgame.

Et justement j'ai remarqué un point commun entre les forumeurs (dont moi) qui malgré des progrès parfois importants sur le plan concret, finissaient toujours par retomber dans des cycles de montagnes russes : ils entretiennent la honte de soi, ils ont mis une distance par rapport au "petit être fragile/timide/nice guy" qu'ils étaient (ils jettent donc leur humanité passée à la poubelle,se réduisent à des archétypes négatifs...or cet humain, c’est eux).
Et je le sais car je suis en perpétuel mouvement : dès que des émotions négatives arrivent ou que je rencontre mon vrai moi "médiocre", j'essaie de le fuir par une action/une amélioration. Et peu importe jusqu'où je vais, quel que soit ma réussite, je me sens de plus en plus mal car ce n'est jamais assez "bien"...pire, je me sens de plus en plus en insécurité et mal dans ma peau (statistiquement, en alternant avec des phases d'impressions de grandeur). C'est ma métaphore de la tour d'ivoire : tu essaies de monter le plus haut possible pour fuir tes démons, la personne "médiocre" que tu es car tu ne t'acceptes pas entièrement.

La réussite dans des domaines n'a même rien à voir, ayant été dans une prépa, etc. j'ai bien vu que l'évaluation que l'on a de soi est toujours relative. "Médiocre" est un terme personnel, ceux qui essaient de rendre général ce terme sont des gens qui essaient de consolider leur assurance par le dénigrement. On peut aimer ou détester des gens, mais il faut faire la part des choses sur le jugement de valeur.

Et pour revenir au sujet que tu as levé malgré tout, ce que je voulais dire c'est qu'accepter sa médiocrité n'a absolument rien à voir avec l'action ou l'inaction, mon discours a plutôt à voir en résumant à gros traits avec le SENS qu'a cette action pour nous et le BESOIN à laquelle elle répond. Et aussi au fait que l'on peut EN MEME TEMPS se respecter/s'accepter ET admettre qu'on a des envies/besoins non assouvis. En fait, il est même prouvé qu'il est contre-productif de rentrer dans une dialectique de punition avec soi : ne pas s'accepter en se disant "je suis nul, je veux devenir un bon homme" ne marche pas. Pire, l'ayant expérimenté des années, ça a presque l'effet contraire.

Voilà en gros quel était mon propos.
Et pour l'éclairer un peu plus, je te laisse réfléchir sur la différence entre "nul" et "médiocre" puis à constater que la médiocrité était autrefois une valeur positive.
En résumé, tu es plutôt parti sur les moyens qu'on se donne pour remplir ses objectifs tandis que mon discours porte plutôt sur son rapport à soi et au sens de ce qu'on fait dans sa vie...mais au fond tu as illustré de la meilleure manière qui soit qu'on était au fond d'accord sur le sens des actes :

Citation:
Jusqu'à maintenant, le "prisme de la performance" fait beaucoup de bien dans ma vie. Je pense pas que le foutre totalement à la poubelle soit une bonne chose. Je vais me prendre pour exemple. Il y à 3 ans, je sortais d'une histoire difficile et mes études ne me plaisaient plus, j'avais l'impression d'être une grosse brèle. Je savais même pas pourquoi je me le vais le matin. Puis un jour, j'ai décidé d'arrêter de me lamenter sur mon sort et j'ai tout envoyé valsé. J'ai serré les dents, je me suis réorienté, j'ai changé de copine, j'ai serré les dents et je me suis poussé pour avoir une vie qui me plaisait, pour réussir à l'atteindre, à en faire une réalité.
Tu devineras jamais lequelle des deux types de vie je préfère...

L'acceptation à l'extrême de sa médiocrité est l'assurance d'une existence pleine de plaisir à ton avis ?
Tu vois, tu as changé de voie car tu avais envie/besoin de le faire. Ce n'est pas ça le prisme de la performance, car il n'y a aucune performance dedans (performance = chercher à être meilleur dans un domaine, dans un événement ; toi ce n'était pas ton objectif de t'améliorer TOI mais c'est la satisfaction de tes désirs, ta vie que tu as changé , donc c'est totalement différent ! Dire "j'ai fait mieux" sous-entend que tu compares deux expériences dans les mêmes conditions et avec la même échelle de valeur ET donc aussi qu'un résultat sera jugé/évalué/noté), il y a plutôt un respect de soi, de ses envies. C'est ta vie qui te dérangeait, pas toi. Donc c'est peut-être pour ça que tu ne vois pas ce qui pourrait t'aider dans mon texte puisque tu n'en as pas besoin vu ce que tu dis

Pour résumer par l'exemple ce qui différencie le prisme de performance de ce que tu dis, voilà :
Imagine que tu passes un concours.
Dans un cas, tu veux avoir une note suffisante parce que tu veux entrer dans une école qui te permettra de suivre ton rêve.
Dans l'autre, tu désires avoir une bonne note pour avoir une bonne note, pour te sentir meilleur, ...
Premier cas : la performance est une étape au service d'une envie, envie qui n'est pas évaluée en soi ; dans le second cas, c'est l'évaluation qui est l'objectif. Qui dit performance dit compétition avec soi ou avec les autres. quand c'est avec soi, cela veut dire que l'on se voit comme un adversaire. Attention, on peut aussi aimer la performance en soi mais le problème vient quand on aliène son amour de soi à ses performances.

Est-ce que parce que tu étais avec cette copine et avec ces études c'était TOI qui était "nul" ou était-ce plutôt tes conditions de vie par rapport à tes envies ? l'acceptation de la médiocrité, c'est accepter de ne pas être parfait et infaillible, pas ce que tu dis.
A moins que tu considères un type qui serait dans ta situation comme "médiocre"...comme si les qualités humaines, la profondeur d'une personne, etc. dépendait de ses conditions de vie. J'espère que non.

Dernière modification par AlexandreDeMacedoine ; 09/06/2018 à 20h12
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