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  #1  
Vieux 23/10/2017, 22h10
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AlexandreDeMacedoine AlexandreDeMacedoine est déconnecté
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Bonsoir,

Je poste ce soir ici en "enfant" puisque je pense qu'il s'agit du problème principal : je suis incapable de tirer des leçons, de savoir tirer une direction ou une substance claire dans ce qui vient de m'arriver.
Je poste ici et non en SOS puisqu'il ne s'agit pas d'un problème de réussite ou d'échec mais de problème de fond. En somme, je n'ai pas besoin de savoir ce qu'il aurait fallu faire en séduction, en pratique ou quoi puisque je pense que là on ne peut pas ne pas voir ce qui a cloché ou autre...

Bon, ce n'est pas très agréable de vous relater cette histoire car elle est loin d'être glorieuse mais en même temps je vois mal comment progresser seul là dessus.

Les deux dernières semaines - sur fond d'ennui, de stress au travail (perte de direction) et d'"euphorie"/optimisme passagèr(e) - je me suis retrouvé pris dans un jeu de regards au travail. Assez joueur et insouciant dans ces périodes, je me suis amusé à rentrer dedans de manière presque "insolente". Bref, je me sentais comme un adolescent sur son terrain de jeu. Adolescent solitaire je précise.
Sauf que - voilà - caché dans l'ombre de ce mec insouciant, il y a un type très sensible qui peut rapidement partir au quart de tour. En gros, dans ces phases d'excitation je me pense assez fort pour avaler le regard des autres, les défis professionnels, les sentiments...malheureusement il arrive souvent que je sois pris à mon propre jeu.

Ici, mon jeu de regards s'est retourné contre moi puisque j'ai "été touche au coeur" à partir d'un moment, surtout quand l'intérêt de ladite fille était manifeste (je suis habitué à douter de tout mais là à moins d'être aveugle...) et qu'elle m'a "suivi" dans l'ascenseur pour briser la glace.

A partir de là, les choses sont parties en couilles car - tant que ça reste de loin sans pression du résultat - ça me fait rire et finalement mes émotions sont sous contrôle... Mais, dès que les choses deviennent sérieuses, je panique et c'est là que mon cerveau s'emballe et pète un câble : romantisme exacerbé, imagination de scénarios, très forte pression au résultat (comme si je jouais ma vie).
Ceci s'est accentué quand le lendemain ladite fille semblait chercher mon regard en demi-mode needy comme pour voir si j'allais réagir. Ça m'a mis très mal à l'aise et - à un moment - je l'ai regardée en riant car ça m'amusait/saoulait un peu...ce qui semblait l'avoir vexée ou faire abandonner.

Bref, peu importe, c'était vendredi soir et un long weekend de dépression s'est amorcé (après une phase ultra-énergique où j'ai fait une performance mémorable au tennis). Je ne vais pas mentir : je ne sais pas trop quoi m'a déprimé, en fait c'était comme un chagrin d'amour. En sus, ma copine était revenue et je ne voulais plus la voir. Ma tête a tourné à 200 à l'heure et je DEVAIS faire un truc. Mais en même temps j'avais peur de me plonger dans un OI STUPIDE car complètement vide de sens (des fois je crois en mon OI mais là même pas, je n'y voyais rien consciemment d'intéressant).

Donc j'ai envoyé un message Facebook à la fille pour me libérer d'un poids et m'exprimer. En gros, je voulais dire ce que je pensais et exprimer mon malaise.
J'ai dit que j'avais beaucoup lu de littérature dans ma jeunesse, ce qui faisait de moi quelqu'un d'assez sensible au travestissement littéraire des émotions. Que je l'avais considérée comme un danger rapidement et que je voulais éviter à tout prix d'être "touché au coeur"...mais que notre jeu de regard + rencontre dans l'ascenseur avaient malheureusement fait mouche.
Je lui ai ensuite dit que ma démarche était pour éviter ce genre de situations en espérant qu'elle accueillerait cette démarche avec bienveillance et compréhension.
Enfin (là où j'ai merdé car je suis souvent écartelé entre """compétition""" et authenticité), je lui ai dit que s'il devait avoir une relation, qu'elle serait constructive et douce mais non passionnelle.
En réalité, mon objectif était surtout de me débarrasser de ce que je ne savais pas gérer sur fond de petit espoir mais pas tant que ça.

Je me suis senti libre sur le coup mais après j'ai été gagné par une anxiété colossale, présentant les conséquences concrètes que cela aurait. J'ai été malade pendant un jour, sous ma couette en pleurant limite de temps en temps.
J'ai quand même repris mes esprits et je suis allé au travail.

Pour le coup : OUI, j'ai été libéré de mon "amour" mais j'y ai gagné un gros stress. Evidemment, le "pire" est arrivé et j'ai été balancé à plusieurs personnes dont mon chef. Elle a également changé son écran d'ordinateur de place comme un paravent (ça c'est une très bonne chose par contre, en fait c'était presque mon objectif). J'ai subi la pression et le couperet est tombé : il m'a dit que ce n'était pas grave en soi, il a même plutôt ri et dit qu'il comprenait en mode "pas de chance" mais bon en gros que cela ne devait plus arriver...si je voulais changer de place. Je me suis senti comme un gamin pris en faute.

Après cela, j'ai été gagné par les émotions de ma partie "Jackass" (celle qui était enthousiaste au début) et je me suis dit "putain XXX t'es vraiment un gros malade, bon au moins maintenant tu es libre et tu l'as fait". Et c'est vrai je me sens mieux qu'avant ou que ce que j'aurais pu vivre si je n'avais rien fait. Malheureusement, je sais maintenant que je dois avoir un sacré costard. Et dans un sens je trouve la réaction de la fille assez minable (en fait je ne lui en veux pas spécialement, je me considère responsable) vu que je ne balancerais jamais quelqu'un surtout pour si peu... Enfin bref...

Quoi qu'il en soit, ce qui me dérange c'est que je ne tire pas vraiment de leçon tout simplement car je suis tellement pris dans mon tourbillon d'actions "à la marge" que je ne suis pas capable de faire ma critique. Pour moi, j'ai agi de manière authentique - foireuse - mais bon j’ai une tendance naturelle à penser «*je m’en bats les couilles*». En même temps, me savoir "à la marge" me fait paradoxalement culpabiliser à mort comme si j'avais commis un "pêche capital". Et cette sensation de stress quant à mon «*laxisme*» tient aussi au fond au fait que je n’en peux pas m’empecher d’avoir une part de moi qui s’amuse comme un petit fou après avoir «*tout fait peter*».
Du coup, je suis pris entre cette idée "mec tu n'as rien fait, pas grave, fuck it" et "il va falloir faire profil bas mon pote...".

En gros, ce que je vous demande, c'est de me donner votre avis en tant qu'être humain, de porter un jugement ou un regard là-dessus. En somme, j'aurais presque besoin d'un "père" ou d'un "ami" qui me dise ce qu'il pense, voire me donner une baffe s'il le faut...
En ce moment, je me sens assez mal car je ne sais pas ce que je dois penser de moi-même.

Enfin bref, vous comprenez... Merci à vous

Dernière modification par AlexandreDeMacedoine ; 24/10/2017 à 00h21
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  #2  
Vieux 24/10/2017, 09h21
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Salut,

ce que je vais t'écrire c'est le prolongement de mon message dans ton journal (celui-là : http://forum-seduction.artdeseduire....3-post232.html ).

Je vais essayer d'aller à l'essentiel.

Citation:
Envoyé par AlexandreDeMacedoine Voir le message
Evidemment, le "pire" est arrivé et j'ai été balancé à plusieurs personnes dont mon chef. Elle a également changé son écran d'ordinateur de place comme un paravent (ça c'est une très bonne chose par contre, en fait c'était presque mon objectif). J'ai subi la pression et le couperet est tombé : il m'a dit que ce n'était pas grave en soi, il a même plutôt ri et dit qu'il comprenait en mode "pas de chance" mais bon en gros que cela ne devait plus arriver...si je voulais changer de place. Je me suis senti comme un gamin pris en faute.
Je m'y attendais. En fait si tu lis entre les lignes de ce que je t'avais dit, je m'y attendais. Et presque au quart de poil près. Ce qui semble se confirmer c'est cette tendance à vouloir fuir l'ennui en rentrant dans une logique, inconsciente ou pas, de recherche de montagnes russes émotionnelles. A mon avis il y a peut-être une logique d'auto-sabotage en mode crash'n and burn que tu adoptes pour ressentir certaines émotions fortes.

Pour être totalement honnête, cet aveu à ta collègue via facebook, de cette manière, avait très très peu de chance d'aboutir à un happy-ending. Je pense que tu le savais, au fond, mais c'est notre job de te le dire.

A mon avis, tu as un gros chantier : savoir reconnaître ce qui est bon pour toi ou pas.

Rester dans un taf où tu ne trouves pas ton compte, voire où tu es malheureux, c'est la voie royale à la déprime. Alors l'idée c'est pas de lâcher le travail sans rien derrière, mais d'avoir un projet de changement de boîte ou de job et lancer tes démarches, ça va mettre le pied à l'étrier.

Et il y a aussi un autre truc, c'est la relation avec ta copine, qui ne t'apporte sans doute pas non plus ce qu'une relation devrait t'apporter. C'est plus que flagrant. Quand on aime pas ou plus, il faut vraiment savoir le reconnaître et agir en conséquence. Ce sera un moyen aussi d'améliorer ta vie et de trouver le bonheur avec quelqu'un d'autre.

On dirait que c'est le passage à l'âge adulte qui est le plus éprouvant pour toi. Rassure-toi, une fois que tu passeras le cap, tu trouveras sans doute un forme d'apaisement à toutes tes interrogations. Mais murir requiert d'apprendre à faire des choix.

Dernière modification par phantom_green ; 24/10/2017 à 09h26
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  #3  
Vieux 24/10/2017, 23h20
Avatar de AlexandreDeMacedoine
AlexandreDeMacedoine AlexandreDeMacedoine est déconnecté
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Salut,

Merci pour ta réponse.
Concernant le message, alors évidemment je me doutais que ça avait peu voire aucune chance de réussite même si - syndrome de la roulette de casino - tu penses quand même à la probabilité de 1/1M qui existe... En réalité, j'aurais sans doute été bien plus emmerdé si ça avait marché mais bon ça c'est une autre histoire...
Par contre, oui j'avais mal jugé le risque d'être percé à jour sur la place publique même si j'avais imaginé des scénarios catastrophes bien pires. Mais bon au moins l'épée de Damocles m'est tombée dessus sans faire peser la pression trop longtemps.

Citation:
A mon avis, tu as un gros chantier : savoir reconnaître ce qui est bon pour toi ou pas.

Bah en fait, ce que certains ont du mal à comprendre, c'est que le changement que je décris enthousiasme avec impression d'invincibilité" -> déprime/"amour" est une réaction physique au sens : "je ne peux pas la contrôler". Le fait est que j'ai un mur en moi : si je le dépasse, c'est l'éruption volcanique, la fonction seuil.
Après, oui j'ai jeté de l'huile sur le feu en m'investissant dans le jeu de regards même si le jour de l'ascenseur j'ai essayé de la fuir.
Du coup, je me sentais "piégé" et donc j'ai lancé la bombe H pour m'en sortir. Il y avait des solutions plus adultes comme bouger mon écran en paravent ou simplement la "dégoûter" sans mot dire.

Mais je pense que cela cachait aussi quelque chose de plus profond : comme tu le dis, je m'"ennuyais"...en fait je ne me sentais pas "moi même" et d'une certaine façon j'ai pris plaisir à montrer qui j'étais à l'intérieur.
En fait, même si je me suis "ridiculisé", d'un autre côté je suis "fier" d'avoir montré ma personnalité plus folklorique alors que je suis plutôt d'habitude la "machine" à bosser.

A court terme, je pense bizarrement que cela a eu un effet positif. Bizarrement, je me sens plus "libre" et plus fort qu'avant cette épreuve. D'ailleurs, bien que ce soit dur, je garde la face bien que maintenant je suis assez gêné et donc je fuis ladite fille comme la peste sans le montrer.

Mais en fait, comme tu le dis, mon attitude est peut-être aussi de la lâcheté. Plutôt que de m'attaquer à de vrais défis demandant du travail : reconversion, changement profond de l'existence...je préfère créer des défis à relever en agitant l'existant. Cela me donne l'impression de devoir lutter, de surmonter des épreuves.

D'un autre côté, il est vrai que j'ai tendance à tout voir en négatif chez moi mais finalement je ne suis pas si faible : malgré tout, je tiens la tête haute et ne déprime pas du tout. Au contraire, j'ai repris un bon train général sous fond de stress malgré tout. C'était aussi un besoin pour moi de montrer à mon chef et aux autres que je n'étais pas aussi fragile que le message semblait le montrer et qu'au fond je repartais en toute insouciance. [note : en fait la nouvelle ne s'est pas tant que ça répandue...]

Et puis "remuer les choses" existe chez moi depuis ma plus tendre enfance, là dessus je ne peux pas dire que c'est un "mal acquis".

Par contre...

Citation:
Rester dans un taf où tu ne trouves pas ton compte, voire où tu es malheureux, c'est la voie royale à la déprime. Alors l'idée c'est pas de lâcher le travail sans rien derrière, mais d'avoir un projet de changement de boîte ou de job et lancer tes démarches, ça va mettre le pied à l'étrier.
En fait je suis d'accord avec toi mais la situation est plus complexe dans les faits. Objectivement, je n'aime pas trop le métier d'ingénieur au sens large ni même - de manière plus étendue - le travail de bureau. (bien que j'aime le démarrage de projets)
Ajoute à cela que ma boîte est plutôt "sympa" globalement (très sympa même..la preuve !) avec un salaire plutôt bon et une liberté relative de mener des projets autonomes...je risque de tomber sur pire si je reste dans le même cadre.

Je n'ai pas de vision précise de ce que je voudrais faire et connaissant ma tendance à m'ennuyer - je ne peux pas sacrifier ma situation pour rien. En fait l'idéal serait de tenter des petits jobs d'une semaine mais ce que j'aime est RADICALEMENT différent (genre travailleur de voirie dans les Alpes, ...) et - de fait - moins élevé socialement parlant (je ne juge pas, je parle de la perception et sans doute des salaires). Mais même en imaginant chacun de ces métiers pris séparément, je m'imagine déjà en train de m'ennuyer à partir d'un moment.
Non, mon idéal serait d'être une sorte de freelance bien payé mais - vu mon âge - il vaut mieux patienter et voir les opportunités de la vie.
Au fond ce qui me dérange le plus c'est d'avoir été plus ou moins "placardisé" (au sens presque positif paradoxalement : protection, réservation) depuis pas mal de temps (pas vraiment moi en réalité mais mon domaine en général à causes de circonstances que je ne décrirai pas). J'en sors de temps en temps pour faire rapporter pas mal d'argent à l'entreprise mais entre temps c'est le désert, je fais mumuse dans mon coin avec des tas de projets dormants qui au moins pourront être un capital pour l'avenir.

Citation:
Et il y a aussi un autre truc, c'est la relation avec ta copine, qui ne t'apporte sans doute pas non plus ce qu'une relation devrait t'apporter. C'est plus que flagrant. Quand on aime pas ou plus, il faut vraiment savoir le reconnaître et agir en conséquence. Ce sera un moyen aussi d'améliorer ta vie et de trouver le bonheur avec quelqu'un d'autre.
C'est compliqué aussi parce qu'objectivement c'est concrètement la femme adaptée à ma personnalité. Ma vérité du cœur c'est que je n'aspire pas au couple. Pas à l'amour libre, plutôt à la limite à des romances éparses mais en gros, je me vois seul.
Donc en fait sa présence ou pas ne change pas tant que ça la donne même si depuis cette histoire je ne pense plus à elle du tout (mais à aucune femme en réalité).
Je pense qu'elle a compris ma personnalité et cela ne semble pas la gêner (pas trop en tous cas).

Citation:
On dirait que c'est le passage à l'âge adulte qui est le plus éprouvant pour toi. Rassure-toi, une fois que tu passeras le cap, tu trouveras sans doute un forme d'apaisement à toutes tes interrogations. Mais mûrir requiert d'apprendre à faire des choix.
Effectivement et ce qui me fait peur c'est de me retrouver dedans :

Étape 2 : Est-ce que je connais bien ma place ? : L’enfant malade | Psychologies.com
(l'éternel enfant)
mélangé à
Étape 2 : Est-ce que je connais bien ma place ? | Psychologies.com
(l'enfant modèle)

En fait je suis en train de passer du second au premier.

Ce qui me fait bizarre c'est d'aimer la réalité, les gens qu'il y a mais "de loin".
Est-ce si grave au fond ? On verra mais j'ai quand même ressenti des changements intérieurs depuis cette affaire malgré les apparences.
J'espère que ta prophétie se réalisera. Je me sens plus souvent "stable" longtemps qu'avant MAIS au prix d’explosions de ce type.

Dernière modification par AlexandreDeMacedoine ; 24/10/2017 à 23h35
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  #4  
Vieux 25/10/2017, 11h13
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Je trouve que l'amour a une valence trop positive. Ça représente Le bonheur mais on oublie qu'aimer c'est avant tout se mettre en danger.

Tu es dans le paradoxe de vouloir le beurre et l'argent du beurre. Tu veux aimer mais pas te mettre en danger.
Sauf qu'il n'y a pas de plus gros risque que de vivre sans amour. C'est la dépression assurée et celle là semblera sans réelle fin. On va pas arrêter de manger parce qu'il y a eu la vache folle a un moment.
Tu pourra pas vivre sans te confronter à ça.

Il s'est passé ce qu'il s'est passé. Cette meuf n'a pas assuré mais elle te connaissait pas.
Je pense que t'as très bien fait d'y en parler, c'est ce que je t'aurais conseillé à demi mot. Tu l'as fait, elle a voulu se valoriser socialement et ça a été sans conséquence pour toi.

En étant franc comme ça tu te proteges et tu peux accepter d'être aimé. C'était pas un scénario idéal mais ça ne t'a pas tué, tu étais à ta place comme ton responsable a dit.

Quand je te dis de prendre un risque, je parle d'un but, tu n'as pas à te mettre en danger demain.
__________________
Tout est une question de perception.

Dernière modification par tron ; 25/10/2017 à 14h00
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  #5  
Vieux 25/10/2017, 12h16
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D'abord, d'un point de vue purement personnel, je trouve la réaction de cette fille disproportionnée, désagréable, voire grotesque. Je comprends sa situation, mais si elle avait été intelligente, elle t'en aurait parlé en face à face sans éventer le secret. Son attitude a été puérile et correspond bien, selon moi, à l'esprit du temps ("balance ton porc"), qui tend à faire l'amalgame entre des comportements normaux et masculins et des propos ou actions réellement inacceptables. Dans l'ensemble, même si je ne suis pas lancé dans une étude sur le sujet et quoique mes tentatives dans ce domaine soient modestes, séduire au travail me semble être une tâche dantesque.

Pour autant, tu le sais, le fait de la contacter par l'intermédiaire de Facebook n'était pas la meilleure solution. Mais je te comprends, car j'entrevoyais mal la possibilité pour toi d'aller lui parler pour lui révéler ton sentiment.

Ce qui est intéressant, c'est de remarquer que tu es toujours sujet aux OI. Y a-t-il selon toi un point commun entre toutes les filles concernées ? En viens-tu à les idéaliser ? Sont-elles des "littéraires", des filles que tu imagines particulièrement sensibles ?

Surtout, que ressens-tu, après cette expérience, pour la fille en question ? Je parie que ces changements soudains te permettront d'arrêter de rêver d'elle.

À mon avis, les passions passagères que tu ressens pour ces filles sont liées à un désir d'avoir toujours plus...

Tu n'aimes pas la vie de bureau : tu cherches à éviter la vie ordinaire.
Tu n'as pas une passion folle pour ta copine : tu cherches à éviter une relation ordinaire.
Tu ne veux pas d'une vie de couple : tu cherches, là encore, à t'extraire de l'ordinaire.

Je pense qu'il te faut de l'aventure, de l'action. À mon sens, tu ne peux pas être heureux dans les conditions actuelles, et il faut que tu provoques un changement. De plus, tu dis que ta copine "correspond à ta personnalité", mais justement, c'est peut-être le problème ! Il te faudrait peut-être quelqu'un de différent, qui te défie et qui soit plus entreprenant, non ?

En tout cas, dans des cas similaires, il faut vraiment que tu apprennes à te maîtriser et à ne pas t'exposer comme ça auprès d'une fille. Certes, sur le moment, ça te libère, et tu penses que ça t'aide. Mais je pense qu'en définitive, tu ne guéris jamais le "mal". Le mal, ce sont ces pulsions qui t'animent quand tu repères une fille sensible et littéraire. Il faut absolument apprendre à les maîtriser et à les refouler.
Dans ces cas, je ne te conseillerai même pas de tenter un game en bonne et due forme, car tu pourrais tomber dans un OI qui te conduirait à faire des erreurs, rebutant par là même la fille en question...

Pour moi, la solution serait de sortir et de rencontrer du monde. Le fait de rester seul favorise une tendance à l'introspection et consécutivement au malheur. Casse tes habitudes, dès maintenant.

Dernière modification par Bond ; 25/10/2017 à 12h18
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  #6  
Vieux 25/10/2017, 12h53
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C'est un peu l'impression d'être enfermé dans une cage dorée, non ?
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  #7  
Vieux 25/10/2017, 20h32
Avatar de AlexandreDeMacedoine
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Bonsoir,

Bon alors il est clair que j'ai peur, peur de l'avenir, peur de chuter encore, peur de ne pas pouvoir tenir mais il est nécessaire que j'avance en construisant ce que j'ai envie de construire.
J'ai peur de l'engagement sous toutes ses formes car pour moi s'engager c'est s'emprisonner. Le parallèle avec les décisions fortes est vite pris...

J'ai tendance à chercher une sorte d'approbation dans toutes ses formes, c'est une approche réactive qui fait dépenser de l'énergie pour conserver...quoi ? Rien.
Vouloir montrer que je suis le plus fort, montrer que je suis aussi fragile, que je suis ci et cela... Se demander si j'ai raison d'agir ainsi et finir par ne plus savoir quel problème je tenais en joue...

Vouloir monter que je suis le plus fort ? Mais paradoxalement c'est le meilleur moyen de rester au même endroit.

Citation:
À mon avis, les passions passagères que tu ressens pour ces filles sont liées à un désir d'avoir toujours plus...

Tu n'aimes pas la vie de bureau : tu cherches à éviter la vie ordinaire.
Tu n'as pas une passion folle pour ta copine : tu cherches à éviter une relation ordinaire.
Tu ne veux pas d'une vie de couple : tu cherches, là encore, à t'extraire de l'ordinaire.

Je pense qu'il te faut de l'aventure, de l'action. À mon sens, tu ne peux pas être heureux dans les conditions actuelles, et il faut que tu provoques un changement.
Voilà...Mais je vais même aller plus loin : je suis comme un chihuahua bien tranquille accroché à sa laisse qui aboie, bombe le torse quand il se sait à l'abri du danger près de son maître et se terre quand les ennuis arrivent.
La métaphore est dure mais à mon sens juste : je ne peux pas continuer comme cela.
Je ne peux pas continuer à me lancer des non-défis sous l'apparence de grosses compétitions pour palier à un manque de polarité active.

Plutôt que de réagir à tout : au stimuli extérieurs, au regard des femmes, à la situation comme un défenseur attendrait les attaquants sans bouger de sa zone de jeu, je ferais mieux d'avancer avec mon ballon : doucement, constructivement mais avancer sans me soucier des ballons qui passeraient.

Pourquoi suis-je sujet aux OI ? Tout simplement car il n'y a rien d'autre, parce que j'ai peur de moi-même et des autres. Je n'ai pas peur des autres physiquement mais émotionnellement. Et aussi parce que je suis comme ça : j'aime le "donjuanisme" en tant que mode de vie et de pensée.

Donc oui : j'aspire à "plus" (ce "plus" étant relatif à moi-même) mais j'en ai peur. Les femmes cristallisent ce rêve. Elles ne sont pas forcément le rêve en elle-mêmes mais elle sont comme un pont vers ce rêve. A travers elle, je voyais l'Art, la douceur, la liberté d'être en bohémien. Il y avait donc de l'attirance mais aussi cet aspect là.

Citation:
Ce qui est intéressant, c'est de remarquer que tu es toujours sujet aux OI. Y a-t-il selon toi un point commun entre toutes les filles concernées ? En viens-tu à les idéaliser ? Sont-elles des "littéraires", des filles que tu imagines particulièrement sensibles ?
Il y a un point commun difficile à expliquer par des mots mais que je ressens comme une couleur commune. Une forme de fragilité sensible et "artistique" au sens assez abstrait du terme.
Il y a un autre point : je suis assez difficile à intéresser et du coup mon attention est comme un test qu'il faut passer. Ce test n'a pas de mot mais - s'il est passé - il devient pour moi suffisant pour être dans l'accueil quasi-candide de chaque personne.
Si ces filles s'intéressent à moi malgré ma différence malgré ma froideur, malgré mes regards "insolents" de défi et mon indifférence, c'est qu'elles me comprennent et m'acceptent comme tel. Elles ont donc forcément "le truc".
Une fois cette coquille fendue, il m'en faut alors peu pour m'effondrer car dès lors je perçois ces filles comme une forme de miroir.

C'est une explication rapide dont je ne garantis pas la véracité mais c'est ce qui me vient comme ça. Il y a donc peut-être quelque chose de vrai au premier degré ou entre les lignes.

Ceci étant dit, je pense avoir progressé car cette fois je "sentais" quelque chose qui me dérangeait chez elle et je n'étais pas dans l'idéalisation de la personnalité. De plus, je me suis rendu compte depuis quelques temps (mais malgré cela mes attirances sont incontrôlables) que les personnalités auxquelles j'aspire sont beaucoup plus extraverties.

Ce message était aussi en partie une sorte de test, ce qui est assez négatif puisque cela montrer ma tendance à vouloir projeter ma réalité et mes aspirations sur mon environnement. C'est encore réactif, passif puisqu'alors je ne cherche pas à conquérir ma réalité mais à juger et essayer de raboter ce qui se présente.

Citation:
En étant franc comme ça tu te proteges et tu peux accepter d'être aimé. C'était pas un scénario idéal mais ça ne t'a pas tué, tu étais à ta place comme ton responsable a dit.
C'est vrai mais je ne peux pas m'empêcher de revoir mes démons : orgueil blessé, tentation de la surperformance pour "gagner" malgré tout.

Mais ce n'est pas ça, ce qui compte c'est de désormais ne plus fuir tout en laissant passer ce qui est réactif, stérile.

J'ai envie d'envoyer balader les vanités, de m'autoriser à espérer, rêver tout en m'occupant de l'essentiel.
Faisons le ménage et allons acheter de nouvelles pierres plutôt que de casser l'édifice pour le réparer pour tromper l'ennui.
J'accepte mes émotions, j'accepte mes inspirations, j'accepte mes états d'âme, j'accepte mes erreurs, j'accepte mes succès qui ne sont plsu conditionnés.

J’ai passé cette épreuve, maintenant c’est bon. J’en suis ressorti plus fort, grandi et si cela doit se reproduire je tomberai autant de fois qu’il le faut pour me hisser encore et encore un peu plus haut même si cela doit se faire au centimètre à chaque fois.
Je cesse de dissocier l’etre et le juge. Chaque action - erreur tactique ou pas - est une avancée vers le statut de sujet.
Je ne vais pas m’arreter de vivre à chaque fois que je pense avoir commis une erreur.
L’erreur n’efface pas le succès et je me remettrai toujours debout !

Dernière modification par AlexandreDeMacedoine ; 25/10/2017 à 21h07
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