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  #11  
Vieux 02/08/2017, 18h19
Sélim Sélim est déconnecté
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Merci à tous pour vos retours sur la vidéo !
Cool pour les chaînes Youtube, j'irai jeter un oeil.
Merci à ceux aussi qui sont venus en privé me parler des problèmes de son qu'on a eus sur cette vidéo
On va essayer de faire mieux la prochaine fois qu'on enregistrera !
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  #12  
Vieux 02/08/2017, 18h26
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TheKronos TheKronos est déconnecté
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Citation:
Envoyé par Sélim Voir le message
Merci à tous pour vos retours sur la vidéo !
Cool pour les chaînes Youtube, j'irai jeter un oeil.
Merci à ceux aussi qui sont venus en privé me parler des problèmes de son qu'on a eus sur cette vidéo
On va essayer de faire mieux la prochaine fois qu'on enregistrera !
Très sympa et le ton et le fond sont cool. Je pense que le format est excellent pour Youtube. Tu peux peut-être ajouter un peu d'humour et sophistiquer le montage (à la bref), les jeune's adorent ça.

Good work
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  #13  
Vieux 04/08/2017, 18h10
GilbertdelaRue GilbertdelaRue est déconnecté
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Envoyé par tron Voir le message
S'ils en prennent pas conscience c'est que ça leur apporte plus que de pas passer leur journée dessus.
Ça, c'est ce qu'ils croient. Car dans les faits, ils y perdent beaucoup. En lisant le livre dont j'ai parlé dans mon précédent message, on trouve ce genre d'info :

La distraction digitale fait des ravages : nous sommes interrompus ou nous nous interrompons en moyenne toute les 3 minutes à cause de nos multiples écrans. Se reconcentrer demande alors du temps, jusqu'à 23 minutes selon la chercheuse Gloria Mark.

D'autant plus que cette distraction mentale augmente notre risque de faire des erreurs et peut diminuer nos capacités cognitives : selon Glenn Wilson, de l'université de Londres, être régulièrement interrompu par sms et email peut diminuer notre QI de 10 points. Nous sommes ultra connectés et quand on voit qu'on touche en moyenne 150 fois notre smartphones par jour, il faut prendre conscience des risques encourus.

On est presque tous connectés donc joignables à tout moment. Avez-vous déjà entendu parler du syndrome ATAWAD ? (AnyTime, AnyWhere, AnyDevice) Il engendre un technostress et Russell Clayton a montré que des étudiants volontairement privés de leur mobile voyaient leurs performances mentales diminuer, et leur rythme cardiaque et leur anxiété augmenter.

C'est pourquoi la dépendance à notre smartphone et objet connecté (tablette, etc) peut devenir assez problématique. Même si à priori on a pas l'impression d'en être dépendant. Les quelques astuces dans la vidéo devraient permettre de diminuer les dégâts ! Après, quelques messages de préventions dans les collèges, lycées, etc ne devraient pas faire de mal non plus...
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  #14  
Vieux 06/08/2017, 01h30
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La société c'était déjà de la merde avant les tels, si les gens s'y mettent c'est qu'ils ont pas mieux ailleurs et c'est ça le problème, c'est que la société ne sait pas offrir mieux que ça.
C'est pas eux qui créés de la froideur à la société, c'est la société qui est trop froide pour leur offrir mieux.

Les gens se mettent pas dans cette pseudo-dépendance pour rien, ils l'ont fait faute de mieux. Je dis bien pseudo dépendance parce qu'elle est remise en cause très rapidement sans période de manque et c'est le plus triste, c'est qu'à chaque moment ils font le choix du tel.

Alors je suis pas défaitiste et oui ils peuvent et ils doivent prendre conscience qu'ils peuvent aspirer à mieux mais simplement lâcher leur téléphone, pour une grande partie d'entre eux (ceux qui n'ont pas conscience) si ce n'est la totalité ne servira à rien. Je pense que la plupart se lanceront sur une autre addiction.

Pour finir je pense que la plupart des gens s'en foutent complètement de leur capacité cognitive, s'ils s'y intéressent, c'est simplement pour des raisons sociales. Perso si je dois perdre 10 points de QI pour 10 points de bonheur alors j'en donnerais 20, c'est cadeau. Certains font le choix de les perdre pour s'éviter de la souffrance, la souffrance fait avancer oui mais elle coûté et on peut pas ignorer ça pour les gens.
Oui ces capacités c'est important mais on parle pas du bonheur dans ces études, c'est dommage parce qu'au fond je pense que tout le monde s'en branle du reste.


Je dis ça pour que tu vois aussi cette réalité. Je pose pas la vérité.
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Dernière modification par tron ; 06/08/2017 à 01h40
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  #15  
Vieux 06/08/2017, 16h27
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Dans le cas où la société ne serait pas trop froide pour leur offrir mieux, qu'est-ce qu'elle pourrait offrir ? En partant du fait que nous tous, nous formons la société, afin d'offrir mieux à ces gens, il faudrait un changement collectif ? C'est la question que je me pose.

Une solution possible serait le fait de faire du développement personnel durant notre scolarité, pourquoi pas même initier les jeunes à la méditation ? Cette notion est tellement connoté "religion", "bouddhisme" voir "new age" ou "secte". Sans chercher à réellement comprendre de quoi il s'agit. Lutter contre le mal-être psychologique par un "entrainement à l'intériorité" ne peut faire que du bien, enfin bon, je ne vais pas citer tout les bienfaits de la pratique méditative, mais ça et le développement perso, ça pourrait être un bon point de départ.

Citation:
Je pense que la plupart se lanceront sur une autre addiction.
Peut-être, après est-ce que toute addiction est fondamentalement mauvaise ? Si on se réfère à l’étymologie du mot : en latin, l’addictio est proprement l’adjudication, en particulier la vente aux enchères du débiteur insolvable, qui entraine la privation de liberté, l’addictus étant condamné, dévoué à, esclave pour dette. Vue comme ça, c'est pas jolie jolie les addictions. Mais est-ce qu'une addiction, par exemple lié au sport, à la lecture, à l'art de façon général peut-être est nocif ? J'ai envie de dire non, même si je pense qu'à un certain degré, quel qu’en soit l'objet, on devient trop dépendant, ce qui peut éventuellement entrainé une certaine frustration et peut-être de la tristesse sur le long terme ?

Oui bien sûr. Après il y a d'autre façon d'être heureux et de découvrir le bonheur qu'en se défonçant le cerveau. Je pense que ça rejoins l'idée de Thinking Fast & Slow de Daniel Kahneman (que je n'ai pas encore lu, donc je ne vais pas trop m'étaler), le fait de choisir le plaisir instantanée/rapide plutôt que celui sur le long terme.

Et de façon plus général, je pense que tu as raison, beaucoup s'en contre foutent de leurs capacités cognitives mais ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas s'y intéressé. Optimiser les performances de notre cerveau ne se limite pas à prouver sa valeur sociale, c'est un atout personnel, que ce soit pour retrouver de la concentration, retrouver de l'inspiration, etc. Et ça rejoins également nos performances professionnels, mise à part pour les travails machinale ou on ne fait que reproduire un mouvement en chaine. Tout le reste, les capacités cognitives ne sont pas à négligé d'après moi. Être performant dans son travail, progresser et évoluer, ça doit bien être épanouissant.
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  #16  
Vieux 06/08/2017, 17h30
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Intégrer une philosophie de bonheur dans les écoles serait un plus, la conjoncture politique ne semble hélas pas annoncé ça. J'aimerais en général qu'on le fasse dans la société.

Citation:
Envoyé par GilbertDeLaRue
Mais est-ce qu'une addiction, par exemple lié au sport, à la lecture, à l'art de façon général peut-être est nocif ?
Tu parles des limites qui entraînent une tristesse. Qui dit addiction dit besoin et le besoin ne s'encombre pas forcément du plaisir.
Les nymphomanes et les satyriasis (l'équivalent masculin) ont le plaisir en second plan, ils peuvent y renoncer. Les joueurs de poker perdent du plaisir dans leur activité à partir du moment où ils passent pro. On voit ça aussi avec beaucoup de gros joueurs de tennis (je crois bien) qui déclarent ne pas vraiment aimer leur sport.

Y a une corrélation (pas toujours linéaires) entre les exigences sociales et le bonheur, ça serait absurde pour moi de dire le contraire mais ça reste distincte.
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Dernière modification par tron ; 06/08/2017 à 18h12
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  #17  
Vieux 06/08/2017, 18h07
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Citation:
Envoyé par Wikipedia
Le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-IV) présente l'addiction comme un mode d'utilisation inapproprié d'un produit entraînant des signes physiques et psychiques. Elle se manifeste par l'apparition d'au moins trois des signes ci-après sur une période d'un an. Les autres symptômes incluent :

- une tolérance (ou accoutumance) qui se traduit soit par une augmentation des doses pour un effet similaire, soit par un effet nettement diminué si les doses sont maintenues à leur état initial.
- un syndrome de sevrage en cas d'arrêt ou une prise du produit pour éviter un syndrome de sevrage.
- une incapacité à gérer sa propre consommation, l'usager consomme plus longtemps ou plus qu'il ne le voulait.
- des efforts infructueux pour contrôler la consommation.
- un temps de plus en plus important est consacré à la recherche du produit.
- les activités sociales, culturelles ou de loisir sont abandonnées en raison de l'importance que prend le produit dans la vie quotidienne.
- une poursuite de la consommation malgré la conscience des problèmes qu'elle engendre.

Je pose ça là car je vois encore assez souvent une interpétation floue du terme "addiction".
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  #18  
Vieux 06/08/2017, 19h19
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Beaucoup de CEO de multinationale semblent tendre vers cette idée au sein de leur entreprise. Le leadership commencent à prendre une nouvelle forme, il n'est plus le même qu'il y a quelques années. Et quand on constate qu'impacter positivement les personnes, permet d'impacter positivement la performance de l'entreprise, ça pousse certains dirigeant à une démarche sincère et authentique qu'en au bien être de chaque individu.

Merci DDLV pour le rappel ! Du coup, je constate que mes exemples n'ont sont finalement pas vraiment.

J'avais plutôt en tête qu'un besoin venait combler un sentiment de manque et amène donc un désir (par exemple, le manque de vie social, peut pousser le désir de faire des rencontres) et cela accompli, on ressent du plaisir dans une certaine mesure. Là comme ça, je ne vois aucun exemple qui enlève tout plaisir à un besoin/désir accompli. Comme tu me cites les nymphomanes et les styriasis, ça m'intéresse d'en savoir plus sur le fait qu'ils peuvent y renoncer.

Après concernant les joueurs de poker et les gros joueurs de tennis, je pense qu'une autre notion entre en compte : la passion. Et ici, je partage l'avis d'une personne que je rejoins sur cette notion, je pense que si à un moment donné, tu devient blasé d'une activité, ça ne vient pas de l'activité en soit, mais plutôt du tempérament. Soit tu es passionnée, soit tu es dépassionné. Mais la lecture peut permettre de devenir passionné.

Les romans sont certainement, en terme de dev perso, motivation, culture, volonté, etc, les livres les plus utiles. Car ils sont les seuls à transmettre vraiment ce désir d'aventure, de faire les choses avec passion. On retrouve l'état d'esprit de conquête, de voyage, de nouveau. Après cette ambition peut surement être inculqué différemment (la culture, l'éducation) mais sans ça, je pense que ça ne peut venir que des livres. Donc, quelqu'un de dépassionné peut, avec ce genre de lecture, se trouver un tempérament passionné. Et donc retrouver du plaisir dans ce qu'il fait et entreprend.

Citation:
Y a une corrélation (pas toujours linéaires) entre les exigences sociales et le bonheur, ça serait absurde pour moi de dire le contraire mais ça reste distincte.
Je te rejoins là-dessus. Après le bonheur est un sujet assez complexe je trouve.
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  #19  
Vieux 06/08/2017, 19h45
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Dans les addictions à la sexualité, ça n'est pas un choix, ça n'est pas un désir. Y a pas tout ce build-up de la séduction et cette montée d'ambiance érotique, il peut être mimé mais pas forcément ressenti.

Alors je dis pas que ponctuellement ça se passe pas comme ça mais c'est pas une nécessité et pour remplir ce besoin, on a pas toujours le loisir de laisser ce build-up se faire.

Au final c'est qu'une histoire de remotivation ou de regain de passion. C'est le problème des téléphones aussi, une personne accomplit n'a pas besoin de substitut.
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Dernière modification par tron ; 06/08/2017 à 19h48
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  #20  
Vieux 08/08/2017, 02h26
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Citation:
Dans les addictions à la sexualité, ça n'est pas un choix, ça n'est pas un désir. Y a pas tout ce build-up de la séduction et cette montée d'ambiance érotique, il peut être mimé mais pas forcément ressenti.
Intéressant, merci de me l'avoir appris.

Citation:
Au final c'est qu'une histoire de remotivation ou de regain de passion. C'est le problème des téléphones aussi, une personne accomplit n'a pas besoin de substitut.
Voilà ! Et je vais appuyer ce que tu dis avec Les Définitions Platoniciennes où l'autosuffisance est la possession du bien dans sa totalité, l'état qui permet à ceux qui le possèdent la pleine maîtrise d'eux-mêmes.

Et je pense que la dépendance aux téléphones n'est qu'un exemple parmi d'autres qui montre l'absence d'autosuffisance pour beaucoup de personne.
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