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  #1  
Vieux 26/07/2017, 23h38
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Par défaut Comment gérer le "vide" intérieur et la stase ?

Bonsoir,

Désolé pour le nombre de topics en ce moment, cependant j'ai eu du mal à expliciter mon problème alors j'ai décidé d'être dans le relâchement total.

Dans ma vie, j'ai toujours trouvé un point d’accroche, une aspiration qui constituait un tremplin au moins virtuel (rêve) (exemples : littérature, poésie, amour, cyclisme, tennis, papillonnage social, parcours scolaire, concours, alchimiste du travail,...).
Ce qui me terrifie aujourd'hui est que ce n'est plus le cas :

Je me sens complètement vide, comme si je n'avais plus aucun levier
d'amélioration

Evidemment, je veux dire qu'on peut toujours progresser dans quelque chose. Cependant, je ne ressens pas comme avant de pulsion profonde. Pire, j'ai l'impression de ne plus être connecté à mon passé, comme si tout ce qui me constituait avait disparu (liste citée plus haut). C'est donc une situation de vide intérieur au sens littéral.

Pour l'image, je suis comme un vampire qui n'est plus guidé que par sa soif de sang. J'essaie de boire tout ce qu'il y a autour, la moindre idée, la moindre occasion, etc. Mais je n'y trouve RIEN. Et paradoxalement, plus j'essaie de vider tout ce qui se présente à moins, moins je me remplis.

Je vis donc dans l'urgence, l'anxiété. Je veux changer mais cette volonté de changement n'a pas d'objet. Dès que je pense à un objet concret, mon envie disparaît.

Je travaille depuis un an et demi dans un poste qui me frustre profondément car j'ai l'impression d'avoir manqué un train par fierté et timidité. Je voudrais quitter ce travail car je n'y sens plus de possibilités d'évolution mais le hic est que je gagne pas mal et que je ne me sens pas de changer étant donné que je vois mal autre chose de vraiment mieux.
Je subis donc, je patiente.

A l'extérieur, c'est le vide. Je n'ai d'attrait pour rien et même le sport que j'apprécie de pratiquer dans l'instant n'a plus de sens. J'ai une copine, j'apprécie les moments avec elle mais voilà, ça disparaît et s'évapore.

La question est donc : comment rebondir, revenir dans un cercle vertueux quand il n'y a plus rien à l'intérieur et que l'horizon est bouché ?
C'est difficile psychologiquement mais facile méthodologiquement de revenir quand on a des envies et une couleur en soi...mais comment faire quand il n'y a rien sur lequel s'appuyer et que l'on a l'impression d'être prisonnier ?
Et comme on sait qu'on ne fait rien, alors on culpabilise et on se force à boire, on se flagelle.

Avez-vous vécu cette situation ?

Des fois je me dis que me retrouver une semaine ou deux COMPLEMENT SEUL et déconnecté de tout (internet, téléphone, etc.) serait une solution radicale mais efficace.

Dernière modification par AlexandreDeMacedoine ; 26/07/2017 à 23h44
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  #2  
Vieux 26/07/2017, 23h56
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Si tu passes toujours des bons moments avec ta meuf c'est pas forcément là qu'il faut chercher je pense.

En attendant ce taf quasi alimentaire semble aller, j'imagine qu'il est pas trop mal. Tu peux pas voir pour information si quelque chose d'autre te correspondrait pas mieux?
Je parle simplement de curiosité à des choses plus ou moins simples. En tentant des activités, des projets, en lisant des bouquins par exemple.

Tu n'abordes pas cette question mais l'aspect amical et/ou familial contribue beaucoup à l'épanouissement.
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  #3  
Vieux 27/07/2017, 00h11
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Pourquoi ce besoin de tout le temps etre dans le mouvement ? Qu'est-ce qui te fait peur dans le vide ? Que fuis tu ? Qu'est-ce qui se passerait si tu te donnais du temps, pour observer ce qu'il advient ? Et si tu laissais tout cela sedimenter ?

Je te laisse en bonus une lecture, parce qu'il le dira mieux que moi :
https://markmanson.net/self-improvement
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  #4  
Vieux 27/07/2017, 08h55
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Hello !

Mon analyse c'est que tu es déprimé et que donc tu n'as plus goût a rien. Rien n'a de sens pour toi alors rien n'a de goût. Pas trop difficile comme analyse non plus.

Il faut remettre le sens au centre de ta vie. Te demander pourquoi tu vis, pourquoi tu te lèves le matin et trouver des réponses à ces questions. Une fois les réponses trouvées, tu sauras quelles pistes arpenter.

Tu vas surement dire que la réponse à ces questions c'est: 'je ne sais pas'. Si c'est le cas, le problème est là. Si tu ne sais pas pourquoi tu te lèves le matin alors tu dois trouver une 'cause' à ta vie, un but ou au moins un fil conducteur.
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  #5  
Vieux 28/07/2017, 23h09
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AlexandreDeMacedoine AlexandreDeMacedoine est déconnecté
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tron : A dire vrai tout travail oiur moi revêt un aspect "alimentaire" étant donné que j'ai une forte anxiété sur la question de l'argent. J'ai sans doute des croyances exagérées mais j'ai toujours l'impression de devoir survivre alors que j'épargne environ 50% de mon salaire chaque mois a minima. Ce n'est pas un exploit cependant sachant que je n'ai presque aucun frais.
Pour être "bien", je me suis donné l'objectif de gagner 100 000 euros par an au minimum après 40 ans. Ce n'est pas par appât du gain en soi mais pour être "bien".

Mon poste en lui-même n'est pas alimentaire à l'origine, c'était une envie mêlée de prestige et d'intérêts personnels. J'ai dû travailler sur la présentation de mon parcours, sur la mise en valeur de cours liés mais pas directement formateurs pour celui-ci pour y arriver.

Sur le papier donc - et dans les faits quand je travaille sur certains projets - il s'agit d'un travail qui me correspond. Dans les faits, je ne sais pas si c'est moi ou ma situation en elle-même mais je me sens sous-employé.
Il faut avouer quand même que je ne suis peut-être pas objectif et que j'enjolive la situation des autres qui eux aussi travaillent sur des tâches routinières.

Le truc, c'est que j'ai encore plus d'anxiété sur le sujet du travail. J'ai l'impression que je dois sans arrêt produire des résultats importants pour compenser mes autres failles : isolement, indépendance/liberté auto-accordée, etc. Il m'arrive donc d'avoir des moments de paranoïa où je me sens sur le point d'être licencié.
Donc je suis sans arrêt en train de me dire "est-ce que je dois faire ça? Présenter ça ? Envoyer ce mail ?" etc. Et ce n'est pas tout car j'aspire à augmenter mais je me dis que vu la faiblesse de mes capacités sociales, je dois en faire BEAUCOUP plus que les autres.

Au dernier entretien annuel, on s'est dit très content de moi et j'ai eu une grande augmentation, mais cela m'a stressé encore plus !

Or, comme je suis obsédé par ces sujets, j'ai l'impression de me vider de tout le reste. Et comme j'enjolive toujours mon passé, je me sens en chute.

Je sais que j'ai objectivement raison en partie : ce n'est pas bien engagé pour moi pour obtenir certains postes (pas que par ma faute d'ailleurs...) mais je pense que je me fais complètement des films...c'est plus fort que moi !

Inky Ce qui me fait peur, c'est de m'arrêter, de relâcher les efforts et donc de rater une opportunité au point de me condamner à vie à l'inertie.
J'ai toujours eu une tension à l'aventure en moi, un plaisir presque "kéké" au plaisir hédonique mais aussi un pragmatisme qui me pousse à faire la plupart du temps des grands choix pragmatiques.
J'ai vécu la grande aventure amoureuse il y a deux ans, je suis allé en Angleterre récupérer une fille (avec qui ça a foiré) et depuis je me sens blasé.

Je n'ai de fait jamais vraiment profité de ce que je possède, je suis toujours en mouvement. Constructif ? Pas forcément, c'est plutôt un réflexe de SURVIE.

Paradoxalement, plus je cherche à créer des opportunités en permanence, moins je peux en saisir.

Ichiban : je suis arrivé à la conclusion que je devais arrêter de me forcer à changer mon état d'esprit car - par exéprience et autoanalyse - ça me fait m'enfoncer encore davantage dans le vide intérieur.
C'est dur car je ne supporte pas d'être flegmatique. J'essaie et c'est vrai que quand je relâche la pression, je revient à mon naturel d'avant très temporairement (réfléchir à un thème, imaginer sur une musique, etc.)


tron : Ma situation familiale s'est améliorée, avant j'étais toujours en conflit avec ma mère mais un jour j'ai pété un câble et ma mère a compris que me faire des reproches me poussait dans le perfectionnisme maladif et la honte.
Ce n'était pas dramatique mais cela m'enlève un poids.

Je vis chez mes parents bien que je travaille depuis un an et demi. Je passe aussi 40% du temps chez ma copine qui possède un appartement. LA raison ? Économiser au maximum pour ne pas dilapider un salaire dans des loyers surtaxés au lieu de payer un vrai logement. Cela ne créé par de conflit, de toutes façons on est 3 dans un 100m² et au final je pense que cela permet à tout le monde d'avoir de la compagnie.

Niveau amis, j'en ai un seul et j'avoue ne pas ressentir le besoin de le voir à part de temps en temps. Dans ces moments de crise, j'ai le réflexe de régler cela moi-même.
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  #6  
Vieux 29/07/2017, 00h01
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Ok donc c'est pas forcément ton travail qui est remis en cause (que ça t'empêches pas de saisir une opportunité qui te plairait plus). Tu parles de travail alimentaire donc peut-être qu'à terme tu voudra faire un taf qui te correspondrait plus mais c'est pas sûr et t'en es pas là.

C'est bien que tu ais amélioré la relation avec ta mère, tu sembles comme en danger, en éveil constant et le fantôme de ton ancien environnement familial n'y est pas pour rien c'est sûr.

Evidemment le fait que tu te contiennes autant ça aide pas, est-ce que tu te fais plaisir avec ton argent? Ca t'arrives de t'acheter des trucs à la con genre à la boulangerie? Tu vas au ciné tout seul?
Que ça se passe bien avec tes parents c'est une bonne chose mais c'est regrettable que tu puisses pas te payer un appartement parce que tu as peur de dépenser. Tu pourrais économiser même en te faisant plaisir et même avec un appartement.
Puis je vais pas aborder les évidences comme les droits sociaux en cas de problème.

Donc je pense que tu pourrais prendre cet aspect à contre-pieds, tu peux te permettre de faire ta crise d'ado. Pour ton taf, une idée serait de faire un bilan à peine potable, au lieu de viser le 20/20 je t'invite à viser le 12/20 voir le 10 si ça te met pas en danger.
En général, il faut que tu puisses profiter de l'argent que tu économises. Là tu n'économises pas que ton argent mais surtout ton existence.

Tu comprends que si tu peux pas profiter de ton aspect professionnel, que finalement y a que ta meuf qui permet de tenir ta vie alors le vide est normal. Tu peux pas autant mettre de côté l'aspect hédoniste et avoir la sensation de jouir de la vie.
C'est avec l'hédonisme que tu dois te réconcilier, te lancer un nouveau défi professionnel ne va rien t'apporter.
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Dernière modification par tron ; 29/07/2017 à 09h03
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  #7  
Vieux 10/08/2017, 16h19
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Le propos a décanté depuis et comme d'habitude j'ai été pris par les fluctuations de mon humeur, de mon sérieux et de mon recul au sens large.
Je suis capable de dresser un bilan noir de mon existence comme sur ce sujet tout en en riant après perdant mon sérieux.

Ceci étant dit, la récurrence de ces pensées montrent un problème bien réel.

Je ne pense pas que mon environnement familial ait été responsable à 100% de mon état, un peu certes du'autant plus que l'affection est peu montrée en général, de fait j'ai toujours été un peu "soldat" dans ma personnalité propre (respect des consignes, respect des règles, etc.) et c'est ce qui m'attirait d'ailleurs dans l'armée (j'avais réussi le concours d'officier mais après calculs avantages/inconvénients et hasard, je n'ai pas suivi cette voie).

Je ne peux ainsi qu'approuver (intérieurement ^^) quand on me dit que je suis "rigide", j'ai tendance à prendre les tournures impératives au premier degré et donc à être anxieux dans ce respect.

Pour en revenir à l'hédonisme, je suis d'accord avec toi mais je pense avoir compris ce qui aujourd'hui m'emprisonne par rapport à avant : le sur-moi.
Je ne sais pas comment expliquer cela, mais en gros l'autre fois je me suis demandé si je devais m'ouvrir à l'hédonisme et me suis rendu compte que mon intention n'était pas la bonne : je voulais organiser de manière un peu machinale, comme si je m'éduquais moi-même ce point alors que je suis presque naturellement plein de légèreté et d’insouciance à la condition que je laisse couler.
Je pense que j'ai perdu cela après un moment de ma vie où je me suis coaché sur tous les points, où j'ai réfléchi à chaque action pour réussir...ce qui a marché mais ce qui m'a emprisonné dans un perfectionnisme invasif.

Pour te répondre sur le sujet de l'argent, justement je pense dépenser pas mal en superflu. Il n'y a pas de problème à mon sens dans l'acte lui-même mais mon simple rapport à moi-même dans ces achats fait qu'en réalité ils deviennent plus compulsifs qu'hédoniques même si a la base 75% partent d'un vrai plaisir/utilité.
Je vais au restaurant souvent, je me fais plaisir dans les supermarchés, j'achète des trucs que j'utilise vraiment et sympas de mon point de vue (Apple TV, Nintendo Switch, ...), je vais voir des spectacles/etc. mais là où ça se complique c'est que je vais ensuite tomber dans une spirale interne qui me font douter de moi.
J'essaie de travailler à laisser couler pour tomber dans l'achat plaisir au lieu de "perdre le contrôle" en prenant une décision de clôture par fuite (rejet total/achat rapide pour arrêter de cogiter).

==> En résumé, c'est la double peine : je me retrouve avec les aspects négatifs de l'avarice couplés à ceux de l'hédoniste. Heureusement, matériellement mon épargne croît pas mal donc au moins sur le plan de la réalité et non de la psychologie cela se passe bien.

Ce principe est général et j'ai écrit sur une feuille de papier cette petite analyse/ressentis :

- estime de moi : "je ne suis pas un être comme les autres, je suis intrinsèquement plus faible/démuni" (sous entendu : je dois ne faire plus pour moyenner cette faiblesse)

- confiance : "je n'ai pas la capacité à rester dans une dynamique positive/à tenir"

- affirmation : "prise de décision, intégrité"

Et en catalyseur (source : estime, influence sur la confiance) : "on m'observe ; on on ne me considère pas comme légitime"

En résumé, j'ai l'impression d'être dans un examen permanent dans lequel je dois masquer mes faiblesses au lieu de construire, c'est une orientation négative et non constructive. La source est que j'ai du mal à rester objectif, mon cerveau étant toujours porté vers les conséquences et non sur une vision globale.

Je décris ici un état que je ne vis pas 100% du temps mais de façon alternée assez souvent quand même. Le reste du temps je suis neutre ou insouciant.

Je suis d'accord pour le défi professionnel, cela ne m'apportera rien si cela ne naît de rien.

Tu parles de "crise d'ado" mais c'est exactement cela. Je dirais même que je suis un enfant sur certains points et j'avoue que je suis bien content que ma mère gère des points administratifs.

Voilà ce que j'ai noté comme philosophie générale à suivre :

"Force de faire le choix de reporter, de prendre en main, de maîtriser comme un adulte ; en somme, être dans ses actions et non pas se faire agir comme au casino" = je dois prendre mes responsabilités
Et pour cela je vais essayer de dynamiter certaines croyances dont j'ai des tonnes de preuves dans la vie de leur non-sens mais que j'ai tendance à nourrir de faits qui les confortent en écartant ceux qui les réfutent.

Dernière modification par AlexandreDeMacedoine ; 10/08/2017 à 16h21
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  #8  
Vieux 21/08/2017, 19h50
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Désolé de cette réponse tardive en même temps ça demande pas la même implication ce topic que pour d'autres ^^.

L'hédonisme qu'on pourrait appeler le ça (même si suivant les considérations y a des subtilités qui les distingues), s'oppose toujours au surmoi.
Je pense que les trucs comme théâtres, ciné, sorties etc. sont pas forcément des achats qui sortent de l'hédonisme mais que tu bloques par ce surmoi ce qui t'empêches de les vivre pleinement.
C'est cette rétention qui t'empêches de le vivre pleinement. Jusqu'où cette rétention vas? C'est une vraie question.
Cette rétention se voit même à travers tes achats modestes finalement, tu peux cérébralement comprendre qu'il faut pouvoir acheter si tu veux vivre pleinement (ce qui est très bien) mais il faut aussi le réaliser émotionnellement.

Citation:
Envoyé par alexandreDeMacédoine
Et pour cela je vais essayer de dynamiter certaines croyances dont j'ai des tonnes de preuves dans la vie de leur non-sens mais que j'ai tendance à nourrir de faits qui les confortent en écartant ceux qui les réfutent.
C'est une bonne chose.
Sachant que c'est par l'intensité émotionnelle des expériences qu'on arrive réellement à tuer nos croyances. Le rationnel permet de nous comprendre mais ne permet d'évoluer que de manière limité contrairement aux expériences de la vie profondes émotionnellement.
Autrement dit, on peut soit observer et jauger le surmoi, soit cherché à extirper cet hédonisme de nous et voir que rien de grave nous arrive quand on profite.


Pour résumer pour moi une des questions importantes qui mettra du temps c'est "comment profiter de la vie au maximum en domptant un peu ce surmoi?".

L'enfance, l'adolescence, la crise d'ado sonnent péjoratifs mais pourtant, personne ne peut prétendre à une vie s'il n'en passe pas par là.
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Dernière modification par tron ; 21/08/2017 à 19h58
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  #9  
Vieux 23/08/2017, 16h05
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En fait, j’ai envie de répondre même si la réponse va me faire passer pour un bargeot……

Tu flippes de te faire bouffer par le monde extérieure. Moi leurs jeux de gamins ou il faut gagner le plus de fric, devenir un grand chef d’entreprise, ou un grand consultant, et bah ça me gonfle et je ne vois que des enfants qui joue avec de l’argent et un pseudo pourvoir que leurs donnent les gens à cause de l’argent ou la notoriété qu’ils ont.

Je ne sais pas comment tu as été élevé mais apparemment c’est un peu ton cas aussi.
- Tu veux gagner bien ta vie (voir trop, 100 000€ par an sérieux ? !!!!)
- Tu veux monter en grade, pour quoi ? la notoriété ? de qui ?
- Dans tous ce que tu fais, il faut que tu t’améliores, qu’est-ce que pour toi s’améliorer ?? A qui as-tu envie de montrer que tu es le meilleur.

« j'ai toujours l'impression de devoir survivre alors que j'épargne environ 50% de mon salaire chaque mois a minima. Ce n'est pas un exploit cependant sachant que je n'ai presque aucun frais. »

Si tu as l’impression de survivre alors que tu économises, poses-toi les bonnes questions. Est-ce que l’argent en vaux vraiment le coup ???

Tu as peur de rater des opportunités, j’en ai surement raté dans ma vie mais à chaque fois que je regarde en arrière je me dis que tous aurai été différent aujourd’hui et je ne regrette rien.

« J'ai toujours eu une tension à l'aventure en moi, un plaisir presque "kéké" au plaisir hédonique mais aussi un pragmatisme qui me pousse à faire la plupart du temps des grands choix pragmatiques.
J'ai vécu la grande aventure amoureuse il y a deux ans, je suis allé en Angleterre récupérer une fille (avec qui ça a foiré) et depuis je me sens blasé. »

Désolé mais pour moi ça n’as rien d’une grande aventure, ça montre juste que tu es capable de faire des choses (intelligentes ou débiles, mais ça a vraiment une importance ?), et ces choses-là sont accessible tout autour de toi, pas besoin de croire que tu fais un geste de « don juan » ou de vivre une aventure a la « walt disney » pour le justifier. Ce n’est que toi qui justifie comme tu l’entends.

L’armée me fait penser que tu aimes les cadres que t’impose la société. Je pense que ce n’est qu’un autre reflet que tu acceptes et dans lesquels tu aimerais excéder, mais est-ce vraiment toi ?

« je me retrouve avec les aspects négatifs de l'avarice couplés à ceux de l'hédoniste »

Honnêtement, cette phrase m’a été difficile à comprendre, car pour moi tu fantasmes, ce principe pour moi ne peux pas exister. L’hédonisme est un véritable état d’esprit qu’en gros les choses matérielles que tu achètes ne peuvent pas t’apporter.
Pour moi c’est de la branlète intellectuelle, et je vois que tu cogites beaucoup trop sur tout et rien ?

Ce que j’ai écrit est a relativisé. Je me suis fait une idée, seulement sur ton sujet .
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  #10  
Vieux 23/08/2017, 16h32
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Ok Alexandre de Macédoine.
Je sais ce que qu'il te manque. Du moins je le suppose.

Tu es un mec super passionné, à fond dans le taffe ou ses passions ?
Sur le plan scolaire, t'as fait une classe prépa ? droit / médecine ? Bref, un parcours qui demande de bcp taffer je suppose.

C'est quoi tes tâches professionnelles (explique pourquoi tu t'ennuies) aujourd'hui (sans rentrer dans les détails) ?

Comment tu expliques au gens que tu vis chez tes parents ? Çà te gêne ?
L'indépendance te fait peur? Tu comptes vivre jusqu'à la fin de tes jours chez tes parents parce que c'est pas cher ?
Pourquoi pas vivre en colocation avec d'autres gens pour un loyer équivalent ? (colocation de travailleurs j'entends, pas étudiants).

Je pense pas que tu sois en déprime.
C'est ton 1er taffe depuis que tu as finis ta scolarité, right ? Du coup, après le travail pro, tu n'as plus de travail scolaire à faire ?
Tu t'ennuies ?
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