@Sometime : le problème, c'est que tu finis à en savoir un peu sur beaucoup de chose, ce qui ne constitue pas une vraie culture et l'effet pervers, c'est que finalement, pour en savoir beaucoup sur peu de chose, tu devras t'investir encore plus que si tu avais dès le début concentrer tes efforts
Le deuxième problème, c'est que en en sachant beaucoup sur peu, on ne tient pas une seconde sur une discussion un minimum sérieuse et on finit par être le savant de la veille
En savoir beaucoup sur peu, ça permet un certain sérieux dans les idées et une certaine humilité quand on ne sait pas
Et dernièrement, en savoir un peu sur tout, indique finalement un niveau total de compréhension assez faible (comme un mec qui ferait trois sports différents sans aucun point commun
(genre cricket, body building et course de fond restera forcément médiocre dans les trois) alors qu'un autre utiliserait des sujets qui ensemble formeraient une sorte de synergies (genre football américain, powerlifting et yoga)
En gros tes sujets "annexes" doivent être là pour renforcer le sujet principal, pas bouffer sur sa pratique
(Ã 10 000h de piano, t'es un maestro, Ã 10h de 1000 instruments, bah t'es marrant)
Il vaut mieux se concentrer sur un sujet concret (Historique par exemple) ou un angle d'approche théorique (Philosophique par exemple)
Et de toute façon, la spécialisation dans un sujet engendra forcément des connaissances dans d'autres
(est-ce qu'aujourd'hui un spécialiste engéo-politique peut ne pas être aussi spécialiste en économie ? non) mais il existera toujours un lien, une cohérence dans l'ensemble du savoir accumulé. En d'autres mots, tu passes pas de la révolution bolchévique au cycle menstruel de l'hippopotame
C'est en tout cas comme ça qu'on fait la différence entre l'intellectuel ou le savant et le petit con
Pour répondre au sujet :
Citation:
Envoyé par RedRoss
ma capacité à entretenir une conversation dans un cadre professionnels sur des sujets de "société"- politique, géopolitique, actualité, business, etc.
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Déjà , il faut garder à l'esprit que ce genre de discussion sont bien souvent très très ras des pâquerettes : pour les tenir, tu n'as besoin que d'emprunter un point de vu et de la TNT
Donc si ton but est réellement juste de pouvoir tenir une discussion avec tes collègues comme tu tiens une discussion avec une inconnu que tu viens d'aborder...
Citation:
Envoyé par RedRoss
Pour booster ma culture générale sur les sujets d'actualité, ma compréhension des sujets actuels tels que politiques, géopolitiques, voire économiques, quelles lectures sont conseillées?
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On ne peut te conseiller des lectures que selon ce à quoi tu es prêt à entendre
Chercher un ouvrage universellement reconnu n'aurait absolument aucun intérêt
(et ça existe pas de toute façon), car sans cadre directeur, sans compréhension des mécanismes, ça ne reviendrait qu'à apprendre par coeur des faits et adhérer inconsciemment à une école
(Kim Peek était sûrement un des plus grands savants, pourtant, son intelligence était limité)
Et parce que ce qui se passe aujourd'hui, ne s'explique pas par ce qui s'est passé l'an dernier.
Citation:
Envoyé par RedRoss
Deuxièmement, pour entretenir cette culture générale, quels sont les journaux ou périodiques les plus complets et accessibles à suivre?
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Regarde a qui appartient l'entreprise, un média est par essence dirigé, donc tu peux toujours naïvement adhérer à un qui te paraîtrait en accord avec tes convictions
Citation:
Envoyé par RedRoss
L'idéal comme pour tout dans la vie est de concentrer son énergie donc j'aimerais me limiter à un seul journal ou périodique pour ne pas me disperser.
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ça c'est la démarche inverse que tu veux entreprendre
(du moins je l'espère ) Imagine un oenologue qui vient te dire que le Bordeaux EST le meilleur vin, mais qu'après t'avoir convaincu, il t'avoue que le Bordeaux est l'unique vin auquel il est goûté.
Tu devras tâtonner dans ton sujet jusqu'à trouver l'angle qui te semble le plus sérieux et là tu pourras aller boire toujours au même puit
Mais, je t'invite à ne pas oublier que, comme l'homme nous le prouve chaque jour, plus le nombre de personne qui consent à adhérer à une idée, plus il est probable que l'idée soit bête et absurde et par conséquent, plus il est probable que ses adhérents soient un troupeau dont l'intelligence ne surpasse pas l'agitement du bâton.
Tout ça pour dire que, peu importe le sujet, l'enseignant importe plus que le contenu, puisque tout le contenu est l'enseignant
EDIT : parcontre, je te rappelle que tu te rendras agréable beaucoup plus facilement aux autres par ta conversation si elle invite justement à te taire et à laisser celle de ton interlocuteur s'exprimer : la vérité, certes dure à entendre, est que les gens ne sont pas très intéressé par ce que tu as à dire et que tu ne t'attireras jamais la sympathie des autres en les écrasant sur le terrain du sophisme. Au contraire, tu as plutôt intérêt à les encourager à développer leurs conversation. Leurs conneries les passionnent bien plus que n'importe quel autre discours.
Donc il faudrait savoir, quelle est ton réel but ? Une envie personnelle de culture ou une tactique pour rallier tes collègues à ta cause ?
Bon bien sur, tout ça c'est mon avis, pas constructif évidemment