Je ne suis pas des plus avancés dans la vie et pas non plus un modèle de stabilité mais ce qui est certain c'est que l'on n'évolue pas en vivant à moitié.
Chaque fois que tu te dis que tu ne dois pas faire quelque chose pour te protéger, tu ne fais qu'ajouter une ligne à la longue liste de regrets qui jalonnent ton existence.
Plus tu t'élèves, plus la chute potentielle sera dure.
Chaque fois que tu tombes, tu détruis l'édifice que tu t'étais formé pour en reconstruire un plus beau et un plus fort.
La réconciliation de ce que tu qualifies de honteux avec le toi fantasmé est l'objectif ultime.
Tu doutes de toi à cause de ce qui s'est passé, mais pourquoi serais-tu coupable de ceci ?
Citation:
Elle disait qu'elle ne voulait pas que du sexe entre nous deux, elle voulait se mettre en couple avec moi. On a joué un peu au niveau sexuelle et comme un con je l'ai cru pour le couple... Sauf que non, elle aime encore son pervers narcissique d'ex et du coup ils m'ont mis une quenelle.
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Je rajoute au dessin de Don Diego une imagerie classique :
La roue de la vie tourne, des fois elle st en haut, des fois elle est en bas. Vouloir rester au sommet est illusoire et conduit à la désillusion car c'est le mouvement de la roue qui entretient sa fraîcheur. Tel Rome parvenue au sommet, vieillissante car non renouvelée, l'inertie conduit à la déliquescence.
La personne que l'on est est une succession d'instants, tantôt nous sommes le bâtisseur, tantôt nous sommes l'enfant en quête du beau, tantôt l'impératrice et ses intrigues de cour. Ces instants sont reliés par un fil d'Ariane mais au fond tu peux capturer cette essence par le passage au deuxième niveau de conscience, celui qui te permet de t'observer comme un objet et contempler le parcours parcouru.
Écris le roman de tes dernières années, ce qui s'est passé. Marque les batailles que tu as gagnées contre toi-même, contre le monde, ce que tu as appris. Il est fort à parier que tu verras alors apparaître derrière ses points à l'apparence d'une fonction cosinus une tendance grimpante, uen élévation spirituelle.
Tel le cavalier sur son char porté au triomphe dans les rues de Rome, nous devons balancer les désirs contradictoires de nos deux chevaux. L'un ira vers le soleil, l'autre vers la lune. Mais n'est-ce pas le mélange de ce que nous sommes le soir et le matin qui fait de nous un motif particulier et rare ?
Si les chevaux regardent dans des sens différents, le cavalier regarde droit devant lui. C'est la victoire et le triomphe de la compréhension spirituelle transcendante. Il sait où il va et peu importe les cavalcades de ceux qui tirent son char, il saura malgré tout les diriger sur une même ligne.
La chute amènent l'écroulement, c'est toutes les briques de notre "carapace", de notre "forteresse" qui explosent. Mais c'est en explorant ces contrées où l'hiver a déposé un manteau givrant figeant alors les souvenirs douloureux que nous pouvons trouver notre propre vérité.
En d'autres termes, sois rassuré, recentre toi sur toi-même, sur ces ruines. Observe les, regarde toi comme l'homme qui a dépassé la peur pour aller vers l'inconnu qui lui as fait peur et tient ce carnet de voyage.
Au bout du chemin, il y a la résurrection. Les pétales des fleurs qui ont jalonné ta route formeront une aquarelle, tel une peinture impressionniste d'abord floue puis étrangement claire. La résurrection du moi, convergence de tous les instants qui ont existé et du résultat d'une flamme intérieure retrouvée sous les glaces t'apparaîtront comme la voie que tu as toujours suivie.
==> Elle a choisi de revenir à son passé, elle a eu peur de son avenir, de la nouveauté. Tu as su dépasser ta carapace pour vivre tel que tu étais, entier.
Tu as donc gagné, elle a perdu.