Bonsoir, merci pour vos réponses.
Harv'
Je ne dirais pas que ce sont de simples phases de
bad même si effectivement je subis des fluctuations de l'humeur importantes, notamment parce que je suis habitué à porter un masque que je présente aux autres et à moi-même pour compenser ma mélancolie. Justement, je ne me plains quasiment pas aux autres en général, privilégiant une apparence "cool".
Cependant, tu as raison d'évoquer deux sujets importants que sont la perception que l'on a des évènements et la mise en place d'actions à court terme.
J'ai un temps travaillé sur ma perception, ce qui m'a pas mal aidé mais avoir délaissé ce chantier me fait retomber dans mes vieux travers. Il ne faut pas renier sa perception des choses mais la moduler est quelque chose à faire. Et pour ça, il faut que je sois plus objectif avec mes émotions.
Concernant les petites actions, on m'a souvent dit que j’agissais dans la démesure (quand je passe à l'action, en général je ne fais pas dans la demie-mesure). J'ai tellement envie de faire les choses complètement et bien qu'au final je ne mets pas en pratique des petites actions. C'est aussi principalement parce que je suis impatient et paradoxalement tourné vers l'efficacité.
Locke
Ton conseil est radical mais c'est au final mon idée. Tu me confortes dans celle-ci à part sur le travail car le mien est quand même intéressant.
Je vais essayer de mieux le balancer, le problème est que les gens dans l'informatique et affiliés (je suis data scientist) commencent vers 10H et finissent plus tard, or c'est surtout le soir que l'on peut faire des activités à plusieurs...
Pour le reste, oui je vais quitter mon domicile. Il est vrai que je suis assez impatient alors que ça fait que 2 semaines et demie que j'ai un travail. A la fin du mois prochain, j'aurais les moyens de partir (ce mois...en supposant que je sois payé...je n'aurais qu'une demie paie).
Merci pour ton retour d'expérience qui est rassurant car c'est vrai que ça fait un peu peur de partir, surtout quand on a été "materné".
Pourtant, je ne me suis jamais senti aussi libre et heureux que lorsque je repartais d'une page blanche (colo par ex). Je me sentais également mieux lorsque j'étais en résidence étudiante dans d'autres villes.
Tu as parlé de "pression sociale" et c'est effectivement une chose très pertinente car j'ai un besoin de "prouver" des choses et un désir inconscient de validation. Je n'aime pas être perçu différemment que ce que je veux être, donc je mesure pondère toujours mes actions en fonction de la perception des autres. Non pas pour être forcément aimé mais reconnu positivement comme ce que je veux être/ce que je suis vraiment (à l'intérieur).
Concernant ma copine...c'est vraiment dur mais cela me semble inéluctable. Je vais aborder ce point dans ma réponse à Milady.
Milady
Il est difficile de te répondre sur ce point.
Je vais même te répondre différemment car j'ai une vision plus "pragmatique" des choses.
Est-ce que je vois un avenir avec elle ? Non.
Est-ce que je pense à elle quand je suis seul ? Non.
Je ne différencie pas "amitié" et "amour" par essence, je considère que ce sont des modalités différentes d'une même réalité. Le désir est une chose également connexe.
Cependant, il est évident que le contraste entre ma vision des femmes que j'ai le plus aimé est complètement différent.
J'ai du désir pour ma copine et apprécie la tendresse charnelle et émotionnelle entre nous mais elle n'est pas la source de projections, de rêves ou de pensées. J'ai même une autre femme dans la tête.
La quitter est un problème épineux car je ne vois pas de points positifs à la quitter. Par contre, j'en vois au fait qu'elle me quitte par elle-même.
L'autre fois j'ai parlé de "pickup" en disant "en décembre, c'était mon âge d'or" et essaie de répondre à ses questions de manière à ce qu'elle devine qu'il n'y a pas forcément d'avenir entre nous mais ça ne semble pas être concluant.
Par ailleurs, j'avoue avoir un certain orgueil extraverti dans le sens où ça me ferait chier d'être vu comme la source de son malheur. Je n'ai pas envie de lui faire de la peine parce que ça m'en ferait. Elle est mignonne et gentille.
Donc, je l'"aime bien" non pas parce qu'elle le "mérite" mais parce que je l'aime vraiment bien. Je reste avec elle parce que je ne vois pas de raison concrète à la quitter mais j'agis un peu de façon déloyale en planifiant mon futur solitaire.
Elle est bien par rapport à une partie de moi mais par rapport à la partie de moi qui me fait vibrer et me dépasser.
Par ailleurs, elle s'entend bien avec mes parents et le fiat qu'elle m'ait payé les restos etc. font que je me dis que je peux pas partir sans avoir réglé ma dette.
Je me dis également que n'ayant rien de concret pour l'instant, la quitter n'a pas d'intérêt.
Franchute
Merci pour ton témoignage qui est également très motivant. J'admire même les gens comme toi qui osent détruire pour tout reconstruire.
Le travail à l'étranger, ça va être difficile à court terme. J'ai galéré des mois sans résultat donc pour l'instant je me contenterai de voyages. Et j'ai une vision à long terme de carrière, donc je suis dans une optique d'acquérir des compétences et là je suis en position ultra-favorable.
Surtout que j'ai déjà fait une mini-reconversion professionnelle d'une certaine manière (ma spécialité scolaire était plutôt le management, pas du tout la sciences de données).
Je pense que je me pencherai sur la question une fois que la première étape sera validée, d'ici au moins la fin de l'année prochaine. Cependant, j'avoue avoir un passé lourd à porter avec la France.
Je vais commencer par consolider certaines bases tranquillement puis après partir.
D'ailleurs, j'ai un projet à court terme en lien avec l'étranger mais ça, ça sera une autre histoire...
Wittman
C’est vrai que j'ai toujours eu une vision "développement personnel" mais plutôt du type "acquisition de compétences" en vue d'une réalisation de mes "rêves".
Donc c'est vrai que j'ai toujours eu une vision indépendantiste.
Ceci dit, je ne compte tout de même pas rompre avec mes parents, juste vivre seul et surtout de façon indépendante.
En fait, je veux m'épanouir dans la société (mes rêves sont sociaux bien qu'atypiques) mais j'ai besoin des moments de solitude pour que mon cerveau marche "bien" en vue de sauter à l'action suivante. Toutes les contingences du "loyalisme" m'agacent car j'avoue avoir tendance à vouloir le beurre et l'argent du beurre.
--> Je vais donc digérer ce qui s'est dit ici et reprendre deux petites activités du mieux que je peux et qui avaient un effet positif :
- le framework "pensée-action" : travailler sur ses pensées en vue de l'action et du bien-être
- la méditation : pour être plus objectif avec mes émotions
Le reste est bien sûr dans les rails.