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  #1  
Vieux 26/10/2015, 21h12
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Par défaut Cercle vicieux - impression d'aliénation, tout le poids du monde sur mes épaules

Salut,

Je présente d'abord ma fiche d'identité synthétique pour vous aider à situer le background :

- Homme de 25 ans
- Je vis chez mes parents
- Fini mes études fin 2014 (école d'ingénieur/école de commerce)
- Après un an de chômage, je trouve un travail (je suis en poste depuis trois semaines, horaires 9H30-19H00)
- Première séduction mi-2014, premier KC début 2015, première copine/FC 2015 (traduction : je n'ai pas profité du tout de ma jeunesse à part sur le plan intellectuel et sportif)
- Sorties avec ma copine : 1 ou 2 soirs dans la semaine, puis tout les WE ensemble

Ça c'était pour faire simple, maintenant je vais essayer de vous expliquer mon vrai problème qui est environ le classique "métro-boulot-dodo" en pire.

En fait, j'ai l'impression permanente d'être "prisonnier", de ne pas pouvoir faire des choses. Je ressens cette aliénation à trois niveaux :

- Faits concrets : avec mon rythmes d'"obligations" (travail et sorties avec ma copine), j'ai le sentiment de ne plus avoir le temps pour rien et cela me frustre au plus haut point... : pas de vacances, peu d'argent (court terme ce mois et peut-être le suivant), pas de temps libre

- Responsabilités "familiales" ressenties : en fait, j'ai l'impression d'être contraint par tout le monde. Ma mère qui me dit des trucs du genre "c'est stupide", "tu verras l'argent file", "la vie est dure", "c'est pour les ados", mon père également (il joue davantage sur la pitié) et ma copine que je ne peux de fait pas "trahir" (j'ai envie de progresser encore en séduction car je n'ai toujours pas digéré mon précédent échec). Toutes ces personnes sont gentilles MAIS elles font peser sur moi un poids énorme que je ne supporte plus. J'essaie de lutter mais à force d'entendre des petites phrases du genre mon optimisme finit par céder.
Ma copine cherche à prévoir des trucs avec moi (or moi je considère mon temps de vacances comme précieux et dédié uniquement à mes projets personnels), ma mère me dit d'aller voir ma grand mère (hop, de nouvelles vacances qu'on essaie de prévoir à ma place)
Je dois fermer ma gueule car je n'ai pas un radis et mes parents me filent de l'argent, ma copine paie les restaurants en ce moment.

- Cercle vicieux : de fait, je me sens comme pris dans un cercle vicieux. Comme je ne peux plus agir, ma "précarité" augmente et je peux encore moins agir.
C'était un peu la même chose lors du chômage : quand tu es chômeur, tu dois faire bonne impression en étant motivé en entretien mais comme le chômage te mine, plus tu es chômeur, moins tu es performant.
C'est comme ça à plusieurs niveaux.
Je n'ose donc même pas entreprendre de petites actions car je pense à toutes les conséquences que cela pourrait avoir alors que je suis dans une position "borderline". Un choix peut me déstabiliser trop longtemps et avoir des conséquences néfastes.
J'ai conscience que les chocs amènent du matériel à long terme (je prône même le fait d'essayer) MAIS malheureusement le long terme dépend aussi du court terme.

Et évidemment, tout ceci nuit à mon niveau d'énergie qui fait que MEME quand j'ai le temps, je n'ai même plus l'énergie pour me concentrer sur le fait de lire un livre. Seules des activités comme aller sur internet, regarder la TV, jouer à un jeu, etc. me sont accessibles et encore si je dors trop tard je le paie le lendemain...
Je me sens vieux, comme si ma vie était derrière moi et envie même les retraités !

Je me suis toujours dit "travaille aujourd'hui et tu récolteras les fruits demain" sauf que ça fait au moins 10 ans que je me dis ça. J'ai évolué dans le monde mais trop peu, de manière très ponctuelle.

Je ne vois pas trop de solution. Vivre seul serait déjà un pas (car j'en ai marre de ne JAMAIS être seul une seule minute) et je lutte contre les messages négatifs dont ma mère me bourre le crâne "et tu vas faire comment ?". Je lui réponds "comment font les gens avec moins que le SMIC pour vivre ?" mais elle continue.

Sincèrement, j'aimerais bien envoyer tout péter et être COMPLETEMENT seul (plus de copine et m'éloigner de chez moi - ce qui ne veut pas dire que je veux rompre avec mes parents) pour partir d'une ardoise VIERGE (d'ailleurs, c’est entre autres pour ça que je voulais avant travailler à l'étranger).
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Dernière modification par AutelDuLustre ; 26/10/2015 à 21h23
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  #2  
Vieux 26/10/2015, 21h28
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Tu as vraiment des phases de bad. J'ai l'impression que quand ça t'arrive, tu vois tout en noir avant de refaire à nouveau la part des choses et de te remettre à fonctionner normalement.

Si un aspect de ta vie ne te plait pas, agis pour l'améliorer, y'a pas d'autres choix. Te plaindre ne te servira à rien en tout cas, à part à faire fuir ton entourage.

Ta copine te paie les restos et veut passer des vacances avec toi, ta vie est vraiment affreuse dis moi !

Je te taquine, mais en gros tu ne vois que le négatif et là dans cet état d'esprit là tu n'es pas à même de voir ni même d'écouter ou de trouver des solutions.Arrête de bader dans un premier temps, remets toi les idées en place, et ensuite tu pourras réfléchir à des actions à mettre en place.
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  #3  
Vieux 26/10/2015, 21h32
Avatar de Locke
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Salut à toi,

Citation:
Sincèrement, j'aimerais bien envoyer tout péter et être COMPLETEMENT seul (plus de copine et m'éloigner de chez moi - ce qui ne veut pas dire que je veux rompre avec mes parents) pour partir d'une ardoise VIERGE (d'ailleurs, c’est entre autres pour ça que je voulais avant travailler à l'étranger).
C'est le choix que j'ai fait. C'est triste à dire mais lorsque tu as des parents toxiques, tu dois t'en écarter suffisamment longtemps pour être complétement détacher de leurs propos. Ta mère déplace sur toi ses propres angoisses. Tu ne pourras jamais la rassurer car ce sont ses angoisses à elle, c'est à elle de trouver ses réponses.

Maintenat concernant ta situation, j'ai été dans la même situation il y a un an et demi. Ma première copine, tout ça tout ça mais l'horrible sentiment de passer à côté de quelques chose. Je voyais déjà tout le chemin qui était tracé mais ce n'était pas celui que je voulais prendre. Résultat je l'ai quitté après un an, pas facile. Est-ce que je le regrette, absolument pas.

Ce qui te mine ici en fait c'est que tu n'as pas l'impression d'avoir le choix. Tu es pris en otage par beaucoup de pression sociale et tu n'es pas en moyen de dire non. La meilleure façon à mes yeux pour regagner cette liberté est de devenir complètement autonome pour enfin avoir le choix. Devenir autonome signifie :
- quitter ta copine
- trouver un appartement pour vivre seul
- trouver un taff qui te permette d'avoir une vie à côté, à titre d'exemple, je fais du 9h-17h et je suis payé correctement.

C'est ma vision des choses et le chemin que j'ai prit. Je ne le regrette pas car j'ai désormais un contrôle immense sur ma vie, sur mes fréquentations sur mon taff et j'ai aussi l'autonomie financière car je me suis battu pour cela.
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Quand t'as la gueule de ribéry, pas le choix, faut chopper le corps de zac effron, la tchatche de luchini et la force de caractère d'un navy seal.
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  #4  
Vieux 26/10/2015, 22h57
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Question très bête et basique : es-tu vraiment amoureux de ta copine ? ou est-ce que tu l'"aimes bien", parce qu'elle le "mérite" ?
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  #5  
Vieux 27/10/2015, 10h02
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Salut AutelDuLustre,

Ce n’est pas la première fois que je te lis. Tu avais déjà ouvert un autre topic du même genre il n’y a pas si longtemps.

J’ai moi aussi ressenti le vide il dans ma vie il y a peu (métro-boulot-dodo). J’ai aussi ressenti le fait d’être prisonnier de mon future (plus d’envie, plus de rêves, plus d’objectifs). Que ma vie était tracé et qu’il n’y avait plus de marge de manœuvre (alors que ma vie jusque là n’avait été que surprise et changement). J’ai vécu à l’étranger (dont 4 ans en Amérique du sud) et loin de mes parents depuis mes 18 ans. Je ne peux que te conseiller de le faire, car il semble que tu souhaites te déconnecter de tout (et une nouvelle fois, tu parles de travailler à l’étranger dans ton post).

Donc fait-le ! Pour moi ca à été une nécessité. J’ai beaucoup grandi et évolué grâce à cela, et professionnellement ca m’a bien servi (apprentissage de nouvelles langues et cultures). Je me rends quand même compte à présent que c’était une espèce d’échappatoire et non une solution à mes « problèmes » (=relation avec les parents qui semble similaire à la tienne). Et que le passé te revient en pleine figure à un moment ou un autre. Mais j’ai tellement évolué que je m’y confronte bien volontiers maintenant, et d’une manière beaucoup plus positive et constructive.

Pour en revenir à mon présent, et au vide qui me pesait il y a quelques mois. J’ai décidé de prendre une décision radicale pour mon bien être. Bien que titulaire d’un doctorat en science. Bien qu’employé dans un très bon institut. Bien que très très bien payé. J’ai posé ma démission, et je me dirige vers l’inconnu dès février (il me reste donc seulement trois mois pour finir de planifier ce changement). Je sais que je veux recommencer des études en Philosophie. Je sais que je veux vivre dans un pays francophone de nouveau. Je sais que je veux faire un peu de théatre de manière amateur. Je sais que je veux écrire un bouquin. Je sais que j’aimerai faire un pont entre science et art. Plein de toutes petites choses que je sais vouloir.

Et avec toutes ces petites envies, je pris une décision, et je vais faire à présent le grand saut vers l’inconnu. J’ai un plan. C’est sur que tout ne se déroulera pas comme prévu, mais je vais tout faire pour.

Mes parents sont très sceptique par rapport à cela, mais j’ai réussi à les convaincre suffisamment (car je leur montre la cohérence de mes projets) pour qu’ils l’acceptent et ne me le reproche pas.

J’ai la chance d’avoir un peu d’argent de coté pour survivre un temps (~1 an) si je ne trouve pas de petit boulot directement. Mais ca ne durera pas des années, et surtout pas durant les 3 ans de la License en Philo (et clairement, je resterai indépendant financièrement de mes parents). Donc il me faudra improviser, et surtout me sortir les pouces du cul pour que ca fonctionne. Ce qui est, je trouve, très excitant !

A présent que tu as un boulot, essaye donc de mettre un peu de sous de coté. Puis écoute tes envies. Et finalement planifie un peu le futur proche pour pouvoir aussi faire le grand saut. Je t’assure que ca te filera une énorme bouffé d’oxygène !

Pour finir, je voulais juste ajouté quelque chose. Ce que j’ai appris en Amérique du sud, c’est que l’argent est la, quelque part. Il suffit de bien chercher. De le demander aux bonnes personnes, aux bons endroits, et d’être persévérant. Dans mon cas, j’ai postulé à une trentaine de bourses. J’ai reçu beaucoup de réponses négatives. C’est un peu frustrant, mais j’ai continué. En fin de compte, j’en ai reçu deux. Donc c’est beaucoup de temps passé à monter des bons dossiers, beaucoup de frustration quand ca ne fonctionne pas, mais en fin de compte, ca en vaut vraiment la peine.
Donc si on cherche bien. L’argent, on le trouve !

Bonne continuation à toi !
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  #6  
Vieux 27/10/2015, 16h03
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Salut Autel,

J'aurai envie de faire une analyse vaguement sociologique de ta problématique.

La difficulté dans laquelle tu te trouves est la difficulté à trouver une association satisfaisante entre deux tendances en partie contradictoires (contradiction qui existe chez toute personne).
- D'une part, la tendance "loyaliste", c'est à dire l'envie d'être en cohérence avec ses engagements, ses rôles sociaux...Il y a plein d'avantages: sécurité affective et financière, faire partie d'un groupe... Les inconvénients: cela nécessite de l'engagement, et du renoncement à certaines envies de la seconde catégorie.
- D'autre part, la tendance "épanouiste" qui cherche la liberté et le plaisir, et supporte peu les engagements et le fait de renoncer à ses envies au profit d'autrui.

Le conflit est surement exacerbé par le fait que tu as pas mal baigné dans la "culture développement personnel" qui dans l'ensemble promeut l'épanouissement et délégitime le "loyalisme" (si contraire à l'épanouissement).
C'est notamment le cas concernant ta frustration à avoir peu de moments en solitaire. Si tu es dans un cadre de pensée épanouiste, il devient important, si tu as caractère plutôt introverti, de profiter de moments de solitude et de repos (si ça t'intéresse tu peux trouver l'explication détaillée dans mon récent sujet sur l'introversion).

Je pense que pour traiter ce conflit intérieur, il ne faut pas uniquement ériger ton épanouissement en objectif absolu, mais également reconnaître tes envies "loyalistes" (tu n'as pas beaucoup envie d'être en rupture totale avec tes proches, ni d'être en insécurité économique), et trouver un moyen de mieux associer les deux.
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  #7  
Vieux 27/10/2015, 21h42
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Bonsoir, merci pour vos réponses.

Harv'

Je ne dirais pas que ce sont de simples phases de bad même si effectivement je subis des fluctuations de l'humeur importantes, notamment parce que je suis habitué à porter un masque que je présente aux autres et à moi-même pour compenser ma mélancolie. Justement, je ne me plains quasiment pas aux autres en général, privilégiant une apparence "cool".

Cependant, tu as raison d'évoquer deux sujets importants que sont la perception que l'on a des évènements et la mise en place d'actions à court terme.

J'ai un temps travaillé sur ma perception, ce qui m'a pas mal aidé mais avoir délaissé ce chantier me fait retomber dans mes vieux travers. Il ne faut pas renier sa perception des choses mais la moduler est quelque chose à faire. Et pour ça, il faut que je sois plus objectif avec mes émotions.

Concernant les petites actions, on m'a souvent dit que j’agissais dans la démesure (quand je passe à l'action, en général je ne fais pas dans la demie-mesure). J'ai tellement envie de faire les choses complètement et bien qu'au final je ne mets pas en pratique des petites actions. C'est aussi principalement parce que je suis impatient et paradoxalement tourné vers l'efficacité.

Locke

Ton conseil est radical mais c'est au final mon idée. Tu me confortes dans celle-ci à part sur le travail car le mien est quand même intéressant.
Je vais essayer de mieux le balancer, le problème est que les gens dans l'informatique et affiliés (je suis data scientist) commencent vers 10H et finissent plus tard, or c'est surtout le soir que l'on peut faire des activités à plusieurs...

Pour le reste, oui je vais quitter mon domicile. Il est vrai que je suis assez impatient alors que ça fait que 2 semaines et demie que j'ai un travail. A la fin du mois prochain, j'aurais les moyens de partir (ce mois...en supposant que je sois payé...je n'aurais qu'une demie paie).

Merci pour ton retour d'expérience qui est rassurant car c'est vrai que ça fait un peu peur de partir, surtout quand on a été "materné".
Pourtant, je ne me suis jamais senti aussi libre et heureux que lorsque je repartais d'une page blanche (colo par ex). Je me sentais également mieux lorsque j'étais en résidence étudiante dans d'autres villes.

Tu as parlé de "pression sociale" et c'est effectivement une chose très pertinente car j'ai un besoin de "prouver" des choses et un désir inconscient de validation. Je n'aime pas être perçu différemment que ce que je veux être, donc je mesure pondère toujours mes actions en fonction de la perception des autres. Non pas pour être forcément aimé mais reconnu positivement comme ce que je veux être/ce que je suis vraiment (à l'intérieur).

Concernant ma copine...c'est vraiment dur mais cela me semble inéluctable. Je vais aborder ce point dans ma réponse à Milady.

Milady

Il est difficile de te répondre sur ce point.
Je vais même te répondre différemment car j'ai une vision plus "pragmatique" des choses.

Est-ce que je vois un avenir avec elle ? Non.
Est-ce que je pense à elle quand je suis seul ? Non.

Je ne différencie pas "amitié" et "amour" par essence, je considère que ce sont des modalités différentes d'une même réalité. Le désir est une chose également connexe.

Cependant, il est évident que le contraste entre ma vision des femmes que j'ai le plus aimé est complètement différent.

J'ai du désir pour ma copine et apprécie la tendresse charnelle et émotionnelle entre nous mais elle n'est pas la source de projections, de rêves ou de pensées. J'ai même une autre femme dans la tête.

La quitter est un problème épineux car je ne vois pas de points positifs à la quitter. Par contre, j'en vois au fait qu'elle me quitte par elle-même.
L'autre fois j'ai parlé de "pickup" en disant "en décembre, c'était mon âge d'or" et essaie de répondre à ses questions de manière à ce qu'elle devine qu'il n'y a pas forcément d'avenir entre nous mais ça ne semble pas être concluant.
Par ailleurs, j'avoue avoir un certain orgueil extraverti dans le sens où ça me ferait chier d'être vu comme la source de son malheur. Je n'ai pas envie de lui faire de la peine parce que ça m'en ferait. Elle est mignonne et gentille.
Donc, je l'"aime bien" non pas parce qu'elle le "mérite" mais parce que je l'aime vraiment bien. Je reste avec elle parce que je ne vois pas de raison concrète à la quitter mais j'agis un peu de façon déloyale en planifiant mon futur solitaire.
Elle est bien par rapport à une partie de moi mais par rapport à la partie de moi qui me fait vibrer et me dépasser.

Par ailleurs, elle s'entend bien avec mes parents et le fiat qu'elle m'ait payé les restos etc. font que je me dis que je peux pas partir sans avoir réglé ma dette.
Je me dis également que n'ayant rien de concret pour l'instant, la quitter n'a pas d'intérêt.

Franchute

Merci pour ton témoignage qui est également très motivant. J'admire même les gens comme toi qui osent détruire pour tout reconstruire.

Le travail à l'étranger, ça va être difficile à court terme. J'ai galéré des mois sans résultat donc pour l'instant je me contenterai de voyages. Et j'ai une vision à long terme de carrière, donc je suis dans une optique d'acquérir des compétences et là je suis en position ultra-favorable.
Surtout que j'ai déjà fait une mini-reconversion professionnelle d'une certaine manière (ma spécialité scolaire était plutôt le management, pas du tout la sciences de données).

Je pense que je me pencherai sur la question une fois que la première étape sera validée, d'ici au moins la fin de l'année prochaine. Cependant, j'avoue avoir un passé lourd à porter avec la France.

Je vais commencer par consolider certaines bases tranquillement puis après partir.

D'ailleurs, j'ai un projet à court terme en lien avec l'étranger mais ça, ça sera une autre histoire...

Wittman

C’est vrai que j'ai toujours eu une vision "développement personnel" mais plutôt du type "acquisition de compétences" en vue d'une réalisation de mes "rêves".
Donc c'est vrai que j'ai toujours eu une vision indépendantiste.

Ceci dit, je ne compte tout de même pas rompre avec mes parents, juste vivre seul et surtout de façon indépendante.

En fait, je veux m'épanouir dans la société (mes rêves sont sociaux bien qu'atypiques) mais j'ai besoin des moments de solitude pour que mon cerveau marche "bien" en vue de sauter à l'action suivante. Toutes les contingences du "loyalisme" m'agacent car j'avoue avoir tendance à vouloir le beurre et l'argent du beurre.

--> Je vais donc digérer ce qui s'est dit ici et reprendre deux petites activités du mieux que je peux et qui avaient un effet positif :

- le framework "pensée-action" : travailler sur ses pensées en vue de l'action et du bien-être
- la méditation : pour être plus objectif avec mes émotions

Le reste est bien sûr dans les rails.
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Dernière modification par AutelDuLustre ; 27/10/2015 à 21h44
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  #8  
Vieux 28/10/2015, 18h59
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Oui je suppose que ton cerveau doit consommer bcp d'énergie, et que tu as souvent des questionnements sur ta vie qui te prennent bcp d'attention. C'est clairement pas la meilleure configuration pour supporter une vie chargée d'activités et de sociabilité, c'est au contraire plutôt un profil "hypoactif", qui a besoin de moins d'activités. Sans doute va-t-il falloir trouver un meilleur arrangement entre ton investissement avec tes proches et ton travail , et les moments de repos et de solitude.

Concernant l'impression de ne pas être libre avec tes parents, avoir un appartement à toi devrait sûrement régler ce souci.

Pour ta copine, il y aurait quand même moyen de lui faire accepter un emploi du temps équilibré (avec à la fois du temps avec elle et du temps pour ton repos et tes projets personnels)?
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  #9  
Vieux 29/10/2015, 21h30
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Bonsoir,

Je passe rapidement ce soir car je dois aussi aider mon petit cousin qui est en seconde pour ses devoirs. Là encore, une petite pression sociale (car on me juge de "mauvais" si je ne le fais pas ) mais j'avoue adorer être valorisé pour mon niveau scolaire.
J'élargis ce constat à ma vie en général : comme je ne veux pas être vu comme faible et/ou sans intérêt, même plutôt "supérieur", je rentre encore plus facilement dans le jeu de la pression qu'on me met et que j'exagère sans doute au moins un peu.

Jusqu’à environ 20 ans, j'avoue que je pensais pas mal, dissertant avec moi-même sur des livres, imaginant des scénarios, etc.
Après, même si j'étais solitaire, j'ai de plus en plus eu une envie de mise en pratique et d'expérimentation au début plutôt tournée vers des loisirs solitaires (skateboard, etc.).
Donc j'appréciais de moins en moins mes rêveries/pensées qui d'ailleurs me font très mal à la tête.

Je ne suis en réalité pas très bon en pensée dirigée, c'est plus une sorte de pensée "inconsciente".

Des fois je suis hyperactif pendant un petit moment et puis plus rien.
Ce qui est certain, c'est que - comme tu le dis - la pensée me fait perdre beaucoup d'énergie et pourtant je suis plutôt énergique de manière générale. Pourtant, certains soirs je suis un légume mais la méditation m'aidait beaucoup.

En fait, j'aime l'activité mais principalement seul...ou en tout cas pour être libre d'en tirer ce que je veux...sauf si le loisirs REQUIERT une autre personne. En ce sens, je suis sans doute un peu égoïste et paradoxalement soucieux inconsciemment du regard des autres.

Sinon, j'ai été payé aujourd'hui...plus que je ne le pensais même. Donc je me sens plus libre déjà même si je fais attention.

J'ai quelque chose à faire samedi de la semaine prochaine, d'assez fou et ça va me coûter assez cher. De toutes façons, j'ai déjà acheté mon billet donc je ne peux pas faire marche arrière... C'est presque "débile" et ultra-"AFC" mais j'ai envie de clore ce chapitre de ma vie une bonne fois pour toute en confrontant mes rêves à la réalité.
Ça va probablement faire mal mais au moins...
Ce n'est pas très loyal envers ma copine mais bon...

Sinon, pour répondre à ta question, j'arrive parfois à dire que je ne veux pas voir ma copine mais principalement en mentant du genre "j'ai un tennis", etc. Étant très sensible émotionnellement, une expression même modérée d’une déception m'affecte pas mal car en sus je suis aussi perfectionniste (donc je le prends comme une preuve indirecte que je ne suis pas "parfait").
En fait, la voir n'est pas tant que ça un souci mais on ne fiat pas grand chose et comme j'aime toujours être "diverti" ça me saoule. Je pense toujours "merde je pourrais faire ça".
En plus on bouffe au restau car madame (qui gagne pourtant très bien sa vie) n'a pas de frigo. Or le restau me fait grossir (et je veux maigrir ayant pris du poids lors de mon chomâge).

J'aime bien la voir mais le weekend entier serait suffisant, la semaine ne sert pas à grand chose. Surtout qu'elle est au sud-ouest de Paris et moi au nord-est...
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Dernière modification par AutelDuLustre ; 29/10/2015 à 22h03
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  #10  
Vieux 30/10/2015, 18h58
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Wittmann Wittmann est déconnecté
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Hum c'est intéressant tout ça. C'est fou comme les personnalités peuvent être complexes à appréhender. (je dis pas que tu es plus complexe qu'un autre^^)

Du coup tu dis que tes pensées / rêveries te font très mal à la tête? Comment ça? Donc quand tu fais tes activités (skateboard etc) tu ne penses pas trop?

Par rapport à ce que tu expliques sur ta préférence pour les activités solitaires, il y a si je comprends une difficulté à s'engager dans une activité sociale "régulière"/structurée. Comme si le fait de t'engager auprès d'autres personnes te faisait un peu peur? Parce que tu as peur de sacrifier ta liberté? Parce que tu penses que, sans la contrainte de l'engagement auprès d'autres personnes, tu pourrais faire des activités bien plus intéressantes? Parce que faire une activité avec d'autres personnes te met une sorte de stress, de performance sociale, de se sentir bien avec eux? (entourer la bonne réponse)

Pour ta copine oui je vois bien le souci^^ comme tu es un peu "hyperactif" (je ne dis pas ça péjorativement) les moments passés avec tes proches que tu connais déjà bien t'ennuient si ça dure trop longtemps?
Pas facile d'avoir toujours besoin de stimulation et de devoir malgré tout rentrer dans des cadres de sociabilité "ordinaire" (j'en sais aussi quelque chose..)
Y a moyen éventuellement que vous fassiez ensemble des activités qui te plaisent?

Bon je m'arrête là ça fait déjà beaucoup de questions
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