[AutelDuLustre]

Tout dépend de la vraie nature de ton indécision.
Provient-t-elle d'un vrai problème d'affirmation de soi ou de ta personnalité ?

Car certaines personnes tendent à ne pas vouloir se fermer des possibilités. Par exemple, si je dois choisir le travail A, je n'aurais pas certains des avantages du B, etc.

On peut être une personnalité qui a besoin de réfléchir car on considère tout choix comme important et on voit un potentiel positif dans chaque.

Dans ce cas, il peut y avoir une peur de se couper des possibilités. Dans ce cas, il faut travailler sa vision des choses. Dans tous les cas, il faut se dire qu'on aura la plupart du temps les possibilités de tester l'autre choix plus tard. Même dans un travail ! Il n'y a pas tant que ça de choix vraiment décisifs (mariage, études, etc.).

Ensuite, il faut essayer de voir le verre à moitié plein quand on fait un choix au lieu de penser à ce qu'on a perdu.

Il faut aussi relativiser les conséquences des choix. Vivre dans le présent. "Heureux sont les simples d'esprit" comme on dit.

Si maintenant c’est un problème d'affirmation de soi (situation vécue douloureusement car notre moi se fait piétiner), alors là il faut y travailler en se forçant à exprimer ses envies quand elles viennent.

==> Tout ça pour dire que l'indécision peut avoir deux racines. Des fois, on peut croire qu'on a un souci d'affirmation alors que c'est juste une culpabilité face aux idéaux de la société qui favorise l'extraversion (action avant la réflexion). En France (et sans doute ailleurs), on n'a ps le droit de s'en foutre, d'être neutre...ce qui est complètement con. "Tu es de droite ou de gauche ?", "Va voter, tu es obligé de choisir !". On a une vision très négative de la neutralité ou du "j'aime tout" : "oh celui là il bouffe à tous les râteliers", "il ne choisit pas ? bizarre, il cache un truc".
C'est une vision STUPIDE et donc forcément bien répandue.
Et pourquoi on aime pas l'indécision ? Car en étant indécis, on minimise l'importance du choix et on heurte ceux qui ont un avis. Se positionner avec ou contre, c'est donner de l'importance à cette pensée. Ne rien dire, c'est sous-entendre que l'opposition qui existe n'est guère importante.

Personnellement, des fois j'aime qu'on choisisse à ma place puisque j'aime tout et qu'un choix extérieur de toutes façons ne me frustrera pas. Je ne dirais pas que j'ai un petit problème d’affirmation mais la plupart du temps c'est juste que le choix m'importe peu, étant ouvert à tout.
N'aie pas honte de ce que tu es et tu verras d'ailleurs que rien qu'un admettant cela tu auras plus facilement tendance à faire des choix même si ça peut paraître paradoxal.
Car par exemple, comme je sais ce qu'est être indécis et que je sais qu'un choisissant je ne heurterais pas les gens que je sais comme moi, alors j'ai moins de problèmes à choisir, par exemple pour ma copine (où est-ce qu'on va, etc.).

[Sekigawa]

Envoyé par 'Barney'

Peux tu essayer de mettre des mots sur ce malaise découlant de ce choix?
Pourquoi pas coucher ça par écrit, faire une lettre (manuscrite) que tu aimerais lui envoyer, sans l'envoyer bien sûr? Qu'en dis tu?

Et bien je suis quand même amoureux d'elle... Elle me manque vraiment, je m'étais habitué à lui parler du matin au soir... Puis elle m'a redonné confiance en moi et en mes capacités.. J'ai mal de plus l'avoir dans ma vie mais je peux pas l'y obliger, je voulais être fixé, maintenant que je le suis ça me fait mal.
Tu as raison pour la lettre, je vais le faire ce soir quand je rentrerais chez moi.

Envoyé par 'Barney'

Peux tu nous en dire plus sur cette mauvaise orientation? Qu'est ce qui t'a mené dans cette voie de l'aéronautique? Comment t'es tu rendu compte que tu étais sur la "mauvaise" voie? Et comment s'est passé ce fameux choix?

Hum disons qu'à cette époque de ma vie je ne savais pas quoi faire. Mes notes en cours étaient catastrophiques, donc j'ai voulut m'orienter vers un apprentissage pour rentrer dans le monde du travail plus rapidement.

L'été où j'ai fait ce choix je suis sorti avec mon ex (y a 12 ans quoi), une fille intelligente faut le dire. Je le précise car ça m'a aidé à prendre ma décision. Donc j'ai fait 6 mois en tant qu'apprenti mécanicien en cellule aeronef, au bout d'un moment je me suis rendu compte que je n'étais pas à ma place, je me levais le matin la boule au ventre, je n'étais absolument pas épanouie. Un matin je me suis levé et j'ai pleuré, j'ai dit à ma mère que je n'étais pas bien dans ce travail, que ce n'étais pas pour moi et que donc je voulais arrêter pour essayer de faire autre chose. Elle m'a soutenue comme souvent, comparé à mon père qui ne m'a plus parlé pendant plusieurs mois déçut que j'arrête.
J'ai passé 6 mois sabatique, à faire des petits boulots ou à voir ma copine à la fin de ses cours. Puis voilà ça m'a donné envie d'essayer à nouveau, je voulais retenter ma chance avec les études et mon ex m'y a poussé me disant que je devais profiter d'être jeune pour faire quelque chose qui me plait. Je me souviens avoir passer un genre d'entretien pour entrer dans un lycée et d'avoir signé un contrat impliquant que j'ai la moyenne pour pouvoir rester. J'ai fini 1er de ma promo pendant 2 ans, alors oui je crois que c'est une des périodes de ma vie où j'étais le plus heureux et le plus fier de moi par rapport à mes choix.

Envoyé par 'Barney'

Hé bien tu vois, tu as là un super terrain de jeu pour pratiquer sans que ça soit des enjeux monstrueux
Je voudrais que la prochaine fois où cela arrive, tu prennes le temps de ressentir ce qu'il se passe en toi. Puis au lieu de botter en touche, tu vas prendre une décision, ou au moins donner ton avis. Ca marche?

Oui ok je donnerais mon avis quand on me le demande.

Envoyé par 'Barney'

Tu es tout à fait normal vis à vis des difficultés que tu rencontres.
Ce qui n'est pas normal en revanche, c'est de vivre avec cette peur au ventre au quotidien! Attends, je vais le répéter: CE N'EST PAS NORMAL DE VIVRE AVEC CETTE PEUR AU VENTRE. Et surtout, ce n'est pas toi, CE N'EST PAS TOI!
Non la peur ne fait pas partie de toi, c'est une conséquence des mécanismes en toi. Là tu t'identifies à ta peur, ne te laissant aucune possibilité de t'en défaire, puisque par définition, c'est toi, c'est en toi, selon toi.
J'ai travaillé là dessus avec Phylos, si tu n'as pas suivi son journal, je t'encourage à rattraper ça de suite

Quand je lis ce passage j'ai envie de pleurer... Je ne sais pas pourquoi mais ça me fait mal. Je vais lire le journal de Phylos, merci pour l'indication.

Envoyé par 'Barney'

Est ce que tu sens que le Sekigawa de maintenant est le même que celui qui est entré en dépression?

Dis moi, quels sont tes piliers qui te permettent de tenir debout dans cette vie?

Non je ne suis plus le même, j'ai beaucoup évolué et j'ai compris que mon état à ce moment là n'était pas normal. Depuis que je viens sur ADS, que j'ai fait une thérapie et que je m'occupe de moi je vais mieux c'est sûr. Mais j'ai des moments de vide, je me sens vide... Bizarre comme sensation mais le mot "vide" est approprié..

Les piliers ? L'amour de mes proches, mes amis et ma famille.. S'ils n'étaient pas là je ne serais plus là sans mauvais jeu de mots... C'est grâce à eux que je me bats aujourd'hui pour vivre et pour essayer de guérir du mal (psychologique) qui me ronge.

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Merci Tywin le Sargeur (t'es pas mort sur des chiottes toi ? ) et AutelDuLustre pour vos messages, je vous répondrais un peu plus tard il faudrait que je bosse un peu ^^

[Oncle Barney]

Envoyé par Sekigawa

Et bien je suis quand même amoureux d'elle... Elle me manque vraiment, je m'étais habitué à lui parler du matin au soir... Puis elle m'a redonné confiance en moi et en mes capacités.. J'ai mal de plus l'avoir dans ma vie mais je peux pas l'y obliger, je voulais être fixé, maintenant que je le suis ça me fait mal.
Tu as raison pour la lettre, je vais le faire ce soir quand je rentrerais chez moi.

Tu es simplement en phase de deuil, tu es dans la nostalgie. Tu es du genre à t'appuyer sur les autres et surtout ta compagne quand ça va mal, sauf que là, tu ne peux pas faire ça! Il faut que tu mette en place une autre façon de gérer les effets de cette douleur. Appuie toi sur tes piliers, fais toi du bien, et détache toi petit à petit de ce lien que tu avais avec elle.

Et tu sais quoi? Dans 1 mois, 3 mois, 6 mois, quand tu repenseras à ce choix, le plus difficile que tu n'aies jamais eu à faire, tu te sentiras super fort. C'est à ce moment là que tu mesureras le courage que tu as eu, de ne pas avoir attendu d'aller dans le mur pour agir (comme à l'époque pour ton choix pro) et que l'image que tu as de toi changera.
Pour le moment, c'est le deuil, t'es obligé de passer par là

Envoyé par Sekigawa

Hum disons qu'à cette époque de ma vie je ne savais pas quoi faire. Mes notes en cours étaient catastrophiques, donc j'ai voulut m'orienter vers un apprentissage pour rentrer dans le monde du travail plus rapidement.

L'été où j'ai fait ce choix je suis sorti avec mon ex (y a 12 ans quoi), une fille intelligente faut le dire. Je le précise car ça m'a aidé à prendre ma décision. Donc j'ai fait 6 mois en tant qu'apprenti mécanicien en cellule aeronef, au bout d'un moment je me suis rendu compte que je n'étais pas à ma place, je me levais le matin la boule au ventre, je n'étais absolument pas épanouie. Un matin je me suis levé et j'ai pleuré, j'ai dit à ma mère que je n'étais pas bien dans ce travail, que ce n'étais pas pour moi et que donc je voulais arrêter pour essayer de faire autre chose. Elle m'a soutenue comme souvent, comparé à mon père qui ne m'a plus parlé pendant plusieurs mois déçut que j'arrête.
J'ai passé 6 mois sabatique, à faire des petits boulots ou à voir ma copine à la fin de ses cours. Puis voilà ça m'a donné envie d'essayer à nouveau, je voulais retenter ma chance avec les études et mon ex m'y a poussé me disant que je devais profiter d'être jeune pour faire quelque chose qui me plait. Je me souviens avoir passer un genre d'entretien pour entrer dans un lycée et d'avoir signé un contrat impliquant que j'ai la moyenne pour pouvoir rester. J'ai fini 1er de ma promo pendant 2 ans, alors oui je crois que c'est une des périodes de ma vie où j'étais le plus heureux et le plus fier de moi par rapport à mes choix.

Ce que je retiens c'est:
* Tu ne savais pas quoi faire donc t'y es allé à l'aveugle
* Tu as décidé d'arrêter quand physiquement le corps ne voulait plus
* Tu as pris du temps pour prendre du temps et réfléchir, malgré ton père (c'est qu'on aurait presque le même )
* Tu as été soutenu par ta mère et ta copine
* Tu as été récompensé pour tout ce parcours

Je te laisse tirer tes propres conclusions.

Envoyé par Sekigawa

Quand je lis ce passage j'ai envie de pleurer... Je ne sais pas pourquoi mais ça me fait mal. Je vais lire le journal de Phylos, merci pour l'indication.

Je vais me hasarder à une explication (parce que j'ai le temps de me poser la question ): quand je te dis que la peur ne fait pas partie de toi, ça signifie que l'identité que tu t'étais donnée pendant toutes ces années est une illusion. Par conséquent, la vraie identité de Sekigawa reste à (re)découvrir, soit une partie de toi qui n'a plus eu l'occasion de s'exprimer depuis très longtemps (au hasard l'enfant en toi?).
En tout cas, ça serait intéressant que tu mettes là aussi des mots sur ce que tu ressens.

Envoyé par Sekigawa

Non je ne suis plus le même, j'ai beaucoup évolué et j'ai compris que mon état à ce moment là n'était pas normal. Depuis que je viens sur ADS, que j'ai fait une thérapie et que je m'occupe de moi je vais mieux c'est sûr. Mais j'ai des moments de vide, je me sens vide... Bizarre comme sensation mais le mot "vide" est approprié..

Comment considères tu ces moments de vide? Comment les juges tu?

Et n'oublie pas la lettre ce soir

[Sekigawa]

Envoyé par 'Barney'

Pour le moment, c'est le deuil, t'es obligé de passer par là

Fucking deuil
Je sors à peine (et encore peut-être pas) de mon 1er deuil et j'enchaîne avec un second. C'est pas simple mais maintenant je suis mieux armer donc c'est moins effrayant. ^^

Envoyé par 'Barney'

Ce que je retiens c'est:
* Tu ne savais pas quoi faire donc t'y es allé à l'aveugle
* Tu as décidé d'arrêter quand physiquement le corps ne voulait plus
* Tu as pris du temps pour prendre du temps et réfléchir, malgré ton père (c'est qu'on aurait presque le même )
* Tu as été soutenu par ta mère et ta copine
* Tu as été récompensé pour tout ce parcours

Je te laisse tirer tes propres conclusions.

Je crois que pour une fois j'ai pris le temps et ça m'a énormément aidé. Bien sûr le soutien de ma mère et ma copine était important, pas sûr que j'aurai sauté le pas sans soutien en fait... Mon père m'en a voulut mais ça m'a encore plus donné envie de réussir, pour lui montrer que je ne faisais pas n'importe quoi. D'ailleurs il est fier de ce que je suis devenu aujourd'hui et me soutien plus(+) qu'il ne l'a jamais fait.

Envoyé par 'Barney'

Je vais me hasarder à une explication (parce que j'ai le temps de me poser la question ): quand je te dis que la peur ne fait pas partie de toi, ça signifie que l'identité que tu t'étais donnée pendant toutes ces années est une illusion. Par conséquent, la vraie identité de Sekigawa reste à (re)découvrir, soit une partie de toi qui n'a plus eu l'occasion de s'exprimer depuis très longtemps (au hasard l'enfant en toi?).
En tout cas, ça serait intéressant que tu mettes là aussi des mots sur ce que tu ressens.

Je me souviens encore de longues heures à marcher et pleurer en même temps me demandant "mais qui je suis ? Où je vais ? pourquoi ? Quel intérêt à continuer de vivre dans la souffrance ?" j'étais complètement paumé.. Aujourd'hui je m'affirme plus mais c'est pas encore ça, je crois que je ne sais toujours pas quelle est ma vraie identité en fait... Je me sens toujours pas à ma place en fait... Toujours cette impression d'être au pied du mur. Très difficile d'expliquer ce que je ressens...

Envoyé par 'Barney'

Comment considères tu ces moments de vide? Comment les juges tu?

Quand je ne sens aucune envie, rien, le néant.. Juste le besoin de me terrer dans mon appart et de rester seul pour pouvoir déprimer sans qu'on me le reproche lol Je le fais pas, je vais plutôt allé prendre l'air, marcher, je vais voir mes potes et j'essaye de passer un bon moment. Mais des fois ça ne suffit pas, je me mets un masque pour cacher mon mal-être ou je pars pour ne pas qu'on me voit mal.

Envoyé par 'Barney'

Et n'oublie pas la lettre ce soir

Je n'oublierais pas t'inquiète ^^

[Oncle Barney]

Envoyé par Sekigawa

Je me souviens encore de longues heures à marcher et pleurer en même temps me demandant "mais qui je suis ? Où je vais ? pourquoi ? Quel intérêt à continuer de vivre dans la souffrance ?" j'étais complètement paumé.. Aujourd'hui je m'affirme plus mais c'est pas encore ça, je crois que je ne sais toujours pas quelle est ma vraie identité en fait... Je me sens toujours pas à ma place en fait... Toujours cette impression d'être au pied du mur. Très difficile d'expliquer ce que je ressens...

Ca va venir, une fois que tes peurs ne seront plus aux commandes.
Et c'est typiquement un travail que tu peux faire avec un psy. Mais tu as le temps de voir ça plus tard, quand tu auras refait surface

Envoyé par Sekigawa

Quand je ne sens aucune envie, rien, le néant.. Juste le besoin de me terrer dans mon appart et de rester seul pour pouvoir déprimer sans qu'on me le reproche lol Je le fais pas, je vais plutôt allé prendre l'air, marcher, je vais voir mes potes et j'essaye de passer un bon moment. Mais des fois ça ne suffit pas, je me mets un masque pour cacher mon mal-être ou je pars pour ne pas qu'on me voit mal.

C'est ça que j'aimerais comprendre. T'as envie de déprimer dans ton coin (dis autrement, on appelle ça se ressourcer) et tu ne le te permets pas. Et tu fais le lien avec ton cercle social et le regard des autres. Peux tu approfondir le sujet?

[Sekigawa]

Envoyé par 'Barney'

C'est ça que j'aimerais comprendre. T'as envie de déprimer dans ton coin (dis autrement, on appelle ça se ressourcer) et tu ne le te permets pas. Et tu fais le lien avec ton cercle social et le regard des autres. Peux tu approfondir le sujet?

Oui je vais approfondir, ça me fait du bien de m'exprimer un peu ^^

Quand je me suis fait quitter en Octobre dernier j'ai beaucoup sollicité mon entourage. Donc ils m'ont entendu pleurer, déprimer etc.. Jusqu'à ce que je remonte la pente grâce à eux en grande partie.
Maintenant que je suis censé aller mieux je ne veux plus leur imposer ça tout simplement, je ne veux plus leur causer de l'inquiétude et de la peine donc je ne leur parle plus trop de mes soucis. Même à mon meilleur ami je préfères le laisser en paix.

Voilà pourquoi je n'ose pas montrer ce que je ressens vraiment, du coup j'essaye de passer du temps seul mais j'ai encore un peu de mal avec la solitude. Je ressasse beaucoup, j'interprète et j'analyse tout à m'en faire mal au crane. Donc je fuis un peu tout ça, je vais plutôt essayer de me changer les idées, de penser à autre chose. Le problème c'est que ça me rattrape rapidement donc je fais un peu la gueule et les gens le voient et me demandent "ça va pas aujourd'hui ? T'as l'air dans tes pensée etc..." et je réponds que ça va que je gère mais en vérité ce n'est pas le cas...

[insaad]

Coucou mon petit poulet. J'ai lu avec attention ce que tu exprimes, les réponses aux justes questions que Barney pose afin de comprendre avec plus de précisions ce qui te pose problème...
Ce que j'ai envié de te dire mon poulet, c'est que j'ai été pendant une grande partie de ma vie "comme toi".
Je vais me permettre de dire des choses qui ont été vraies pour moi, qui sait elles le seront pour toi. Promis, je vais essayer de synthétiser
Quand je lis : "je ne peux pas prendre de décisions seul ou sinon je peux mais je ressens de l'angoisse dans le choix...." je comprends j'ai trop peur de prendre une mauvaise décision alors je laisse les autres le faire à ma place et si je ne peux pas le faire, je vais me calquer sur ce que disent les gens que j'aime car en fait... Ils ne veulent que mon bien ! Ça ne peut pas être une mauvaise décision !" Mais prendre une décision c'est s'orienter, c'est s'engager et c'est abandonner.
Es tu prêt à abandonner des choses Seki ? Car c'est l'essence même du choix. Le choix est un renoncement affirmait André Gide.

Le désengagement affectif est une façon de se protéger, de prendre du recul par rapport à tout ça car quand le choix n'est pas le tien, pas profondément, il faut se protéger de la possibilité d'avoir pris la mauvaise décision.
"Je m'en fous" peut te donner une impression de recul et a force de se le répéter on essaye de donner une image congruente avec cette philosophie de vie mais le plus important poulet, c'est que tu te mens a toi même en adoptant cette façon de vivre. Tu te désengage en tout et ta vie ne t'appartient pas.


Lorsque on vit sur certains schémas depuis longtemps, dur dur d'évoluer... Mais c'est pour cela qu'on est tous dans ce forum, chacun a sa mesure.

Prends la barre de ton navire. Vire le mode automatique. Tu es un mec passionnant et riche. Le monde est a toi

[Sekigawa]

Yo insaad

Merci.. oui t'as raison et de toute façon le "je m'en foutisme" ne me correspond pas vraiment.. Du moins ça ne me fait pas tant de bien que ça, c'est bien pour ça que j'aimerais affronter mes peurs pour prendre des décisions pour moi...

Tu es un des seul ici à m'avoir vu en vrai, 2 fois, je pense que t'as pu te faire un avis sur moi et tu vois que je suis beaucoup dans le retrait, je vous suis et je vois ce qu'il se passe. Après je m'adapte très bien, je n'ai aucun mal pour ça ! Mais j'ai l'impression de transpirer le mec torturé lol Enfin là n'est pas la question...

Plus le temps passe et plus j'ai une vision véritable de mes vrais problèmes, ceux qui m'empêchent d'avancer et de devenir "moi".. Mais ça doit être la remise en question la plus difficile de ma vie, se rendre compte qu'on s'est planter sans pour autant tout balancer à la fenêtre, je ne suis pas sûr que tu me comprenne ^^

Tu es un mec passionnant et riche. Le monde est a toi

Cette affirmation me laisse perplexe mais merci

[insaad]

Mais j'ai l'impression de transpirer le mec torturé lol

On l'est tous plus ou moins, mais je te rassure, ca ne se voit pas aux premiers abords. remarque rien n'est marqué sur ton front

je ne suis pas sûr que tu me comprenne ^^

Je pense très bien comprendre...à ma façon. J'appellerai ca l'acceptation par le non changement de sa propre médiocrité, et crois moi, je suis actuellement en train de me le reprocher car accepter la médiocrité c'est accepter de ne pas avancer et c'est sur ça que je travaille actuellement.

tu vois que je suis beaucoup dans le retrait

Oui, je le vois. et après ? on se positionne comme on veut. Perso j'ai adopté un point de vue binaire. Soit je suis acteur, soit je suis spectateur. Ça vaut pour TOUT ! et mon avancée grâce à ADS c'est que je veux être ACTEUR DE MA VIE ! et ça commence à marcher pas mal. Je me sens plus fort, plus sûr de moi. Et J'EMMERDE ceux à qui ca ne plaît pas... mais j'ai de la chance...ca plait pas mal...

[Lil']

Je dirai qu'une seule chose. Choisir c'est Renoncer. Savoir Choisir c'est Savoir Renoncer.

Je déteste choisir. ça me pose un véritable problème parce que j'ai beaucoup de mal à accepter de perdre (ou de ne pas gagner) quelque chose.

Choisir c'est prendre le risque de se tromper, c'est prendre le risque de perdre, c'est prendre le risque de gagner, c'est prendre le risque de bonnes surprises.