Salut,
Oui merci pour le lien, j'ai lu aussi la deuxième partie avec des recommandations d'action. Cela rejoint un peu la méthode contre le perfectionnisme que j'ai déjà lue avec des trucs en plus. La mindmap...pourquoi pas, ça m'évitera de ressasser.
Après, certains conseils ne sont pas forcément adaptés car je n'ai pas de besoin d'amour mais de reconnaissance. Je travaille aussi là dessus.
Je retiens donc et vais tester quelques outils (deux) présentés et une autre approche venant d'un autre site. Après, j'ai déjà travaillé là dessus sans faire exprès et je deviens un peu plus lucide sur certaines situations.
Je crois que le chantier central est d'assumer tout simplement.
Je vais aller voir si ce livre est disponible dans une bibliothèque et le feuilleter avant de l'acheter car je connais le type de livres les plus efficaces sur moi.
Citation:
Moi ce qui me frappe, c'est le double discours "je suis hypersensible"/"j'aime la virilité à l'ancienne". On peut difficilement être plus contradictoire! Et c'est bien le reflet de ce qu'il se passe en toi.
Moi j'ai envie de te demander: aimes tu réellement "la virilité à l'ancienne" ou est ce que c'est pour toi un modèle référence chez toi, comme un décor de fond qui ne peut être modifier? Vois tu la nuance?
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C'est difficile à dire en fait car comme je l'ai dit, énormément de choses m'attirent, j'aimerais pouvoir être un caméléon.
Disons que pour moi un mec viril à l'ancienne c'est un gars du genre Victor Newman qui est à la fois un "vrai mec" tout en étant sensible. Car je vois plus la sensibilité comme une arme opérationnelle et quelque chose qui peut m'apporter du plaisir dans la profondeur artistique.
En gros, j'aimerais avoir les avantages de la sensibilité sans les inconvénients.
Bref, je vise mon idéal mental (mec sportif/aventureux/fort) qui est assez immuable en effet. Évidemment, il n'intègre pas le fait de pleurer pour des broutilles même si j'aime le coté sensible.
En synthèse : je veux être l'homme que j'admire dans ma tête mais une partie de ma sensibilité m'en empêche (du moins c'est ce que je crois...de moins en moins au fil du temps d'ailleurs).
Le conflit se résume à : identité/originalité VS succès (qui demande de composer avec les codes sociaux donc de s'adapter en se débarrassant de ses faiblesses)
Je me dis souvent que j'aurais aimé naître "con", au moins je ne me ferais pas chier avec des détails qui sont des handicaps à l'action. Car quand j'atteins le pic où je sens que je risque d'être submergé par l'émotion, je pars et deviens froid puis reviens quand je me suis détaché de l'émotion. J'ai raté deux filles pour ça (en partie...) même si mon chaud/froid est efficace à court terme.
Citation:
J'aimerais juste comprendre qu'est ce qui fait que ton métier ne peut pas être ta passion?
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Difficile à exprimer encore.
Pour moi, un métier est astreint à des impératifs que je considère comme peu élevés. Il y a un côté aliénant du travail, un peu médiocre.
Je situe mes passions dans le fait de vivre une sorte de roman d'aventures et le travail est quelque chose de plan plan à mon sens.
Bref, je ne le vois que comme un support financier. Après ça ne veut pas dire que je ne m'amuse pas dans la modélisation, etc. mais il faut que j'ai l'impression que ça a un intérêt de grande ampleur.
Je ne pense pas avoir de vraie passion (enfin si : mais ce sont plus des passions pour des valeurs générales comme l'aventure, le romantisme) ; enfin peut-être mais j'avoue souvent voir les activités comme des moyens de briller/d'effacer mes défauts. J'ai très peu la vision "loisir".
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Citation:
Une solution pourrait être de tenter de gérer cette sensibilité (par le sport, l'analyse, tout ce qui te paraîtra pertinent) et de l'assumer.
Je sais que c'est pas évident de l'assumer mais ça fait accessoirement un exercice difficile pour prendre du recul sur le regard des autres. Le problème n'est pas que l'handicap mais peut-être aussi la trop grande importance apportée au regard des autres.
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Ouaip.
Le sport aide c'est vrai.
Et je pense aussi que j'ai une forte dépendance au regard des autres. Une dépendance ciblée (apparaître comme quelqu'un de fort, indépendant et séduisant/animal/original - auprès de certains types de personnes uniquement) mais ça reste une dépendance.
Ce qui est inné c'est l'hypersensibilité, ça c'est certain.
J'ai aussi lu cet article
https://www.psychologytoday.com/blog/sense-and-sensitivity/201210/the-highly-sensitive-man
qui m'a remotivé sur le fait qu'on peut être sensible ET fort.