Bonjour,
J'ai beaucoup réfléchi à la manière de se développer et bien sûr mis en pratique furtivement ou non plusieurs approches qui correspondent à plusieurs phases de ma vie représentées par plusieurs femmes importantes dans ma vie.
J'ai bien sûr aussi lu des livres aux tendances diverses (du livre américain rentre-dedans au livre français plus théorique) et je crois avoir abouti à une stratégie de développement simple fondé sur le respect de soi pour un développement durable.
Je précise que je définis moi-même mes termes.
I - Développement personnel durable et place du soi
1) Qui est-on ?
A dire vrai, cette question est à tendance contre-productive mais mérite de s'y attarder.
Je dis bien qu’elle est à tendance contre-productive et non pas entièrement contre-productive.
En réalité, il est intéressant de capter une sorte de fil directeur dans notre être. Ce centre névralgique peut être défini comme notre
personnalité.
Déf. : La
personnalité est la partie relativement stable de ce qui nous constitue, nos valeurs, notre manière de penser. C'est nos fondations qui ne sont pas des choses que nous subissons (pensées automatiques, peurs, etc.) mais des éléments constitutifs non nocifs de nous-même.
Quels sont vos rêves récurrents ? Quelles sont vos valeurs récurrentes ? Quelle est votre image mentale de vous-même ? Quelle est l'intersection de tous vos comportements dans des situations différentes ?
En somme, on ne garde que ce qui est commun à vous dans toutes les situations. Pas la peine de mettre des mots, ressentez le, connaissez le.
Autour de ce coeur, nous avons des éléments mouvants et/ou externes que nous appellerons nos
modulateurs sociaux.
Déf. : Un
modulateur social est tout ce qui va modifier notre être contextuellement. La peur est un modulateur social, les codes de bienséance et la pression sociale aussi, mais également la reconnaissance sociale, etc.
Nous avons donc un modèle atomique.
2) L'illusion du changement de personnalité le rudoiement de soi
Dans les faits, les modulateurs sociaux - surtout les négatifs - nous poussent à être critiques vis-à-vis de notre personnalité. Par exemple, l'ère du temps n'est pas aux introvertis. Comment ne pas vouloir changer sa personnalité quand le monde vante l'extraversion et quand les sites de séduction dressent le portrait du fêtard, etc. ?
Voilà la première erreur du développement personnel : vouloir changer au lieu de se réaliser/de se développer.
En fait, c'est comme si on disait : je n'aime pas qui je suis, donc je vais le mettre de côté et tout faire - le plus vite possible bien sûr - pour être quelqu'un d'autre. On se construit donc sur une honte de soi.
Le problème en plus c'est que cet individu ne peut pas disparaître comme ça, c'est une illusion. Il le peut peut-être mais c'est un processus de nombreuses années mais en partant de la base d'un développement qui nous a tellement éloigné au final de nous qu'on devient méconnaissable.
L'idée est donc d'accepter qui vous êtes et de vous développer avec votre personnalité qui d'ailleurs n'est pas en soi un problème. Les vrais problèmes sont vos modulateurs sociaux négatifs internes et éventuellement externes mais liés à vous (faux amis, etc.), pas votre personnalité.
Le cheminement vers l'âge adulte induit de se réaliser, de s'accepter et de s'assumer.
Un exemple illustratif est celui de ces fameux "PUA" qui se sentent comme des "AFC" - je précise au passage que ces termes sont ridicules - quand il revoient leur ancien OI. Pourquoi donc ? Parce que cet OI représente un ancrage honteux, cet "AFC" qu'il ont laissé au placard au lieu d'accepter et d'aider.
Ce n'est pas avec les autres qu'il faut être congruent en premier, c'est avec soi-même.
3) Rester soi mais changer quand même
Mais alors, comment changer ? Je vais rester comme je suis pour toujours ?
Bien sûr que non.
Premièrement, nous possédons tous une part de curiosité et des aspirations en nous. En réalisant ses aspirations et en suivant notre curiosité dans des actes, nous développons notre personne et agrandissions notre jardin.
La différence avec le développement rude est que nous partons des bourgeons déjà présents sur nous.
Dans la séduction, cela se concrétise par des techniques que nous utilisons ou pas selon notre personnalité, nous y reviendrons...
4) Pourquoi cette approche est durable
Cette approche du développement est durable puisque notre personnalité est durable par définition.
Concrètement, notre personnalité est ce que nous avons accepté et ce que nous aimons (sinon, il faut déjà le faire) donc nos actes sont compris par notre être et donc intégrés facilement, il sont désirés.
En éducation, nous intégrons mieux et plus durablement ce qui nous passionne et que nous comprenons, non ?
Pour reprendre la métaphore de l'arbre, comme les bourgeons en devenir sont accrochés à un arbre ancien, ils tiendront mieux.
Celui qui vit sous un masque en revanche récoltera toujours le retour de bâton en pleine face. Car on ne se détache pas de sa personnalité. On peut détruire ou diminuer l'influence de nos modulateurs sociaux, mais pas notre personnalité.
Vivre caché, c'est vivre malheureux.
II - Approche globale du développement personnel
1) Le développement personnel est une démarche globale
J'ai également constaté un autre type d'erreur dans le développement personnel.
Cette seconde erreur c'est de faire passer le développement personnel au travers d'un domaine d'application restreint.
Par exemple, c'est se lancer dans la séduction en croyant que ça va nous aider à nous développer. De croire que quand on ne sera plus puceau, on sera un homme. De croire qu'une LTR ou qu'un emploi prestigieux suffiront à eux seuls à nous réaliser.
Non, le développement personnel est une démarche indépendante des autres domaines. Il s'appuie sur ces domaines comme terrain d’actions concrètes mais ne résulte pas forcément de la maîtrise de ces domaines.
En termes d'état d'esprit, il faut donc toujours placer sa personnalité au centre de la réflexion. Il ne faut pas se demander : "que dois-je faire en vertu des principes de tel domaine ?" (exemple : sociabilisation, séduction, Loi, etc.) mais "quelle est le point de concordance entre mon objectif, ma personnalité et les principes de tel domaine ?".
Un exemple tout con est sur la sexualisation. Si pour vous la sexualisation verbale n'est pas importante et ne vous plaît pas, n'en faite pas. Vivez votre fantasme de séducteur. Essayez, échouez et recalibrez. Si vous lisez des techniques de séduction choisissez les et adaptez la à votre personnalité.
Placez votre être dans vos décisions, soyez naturels en somme.
Pour ça, il faut justement être conscient de ce qui est notre personnalité et ce qui est du fait de nos modulateurs sociaux contextuels. Exemple : je veux répondre à ce SMS d'une fille même s'il n'appelle pas de réponse.
Le ferai-je avec un ami ? (si non, il y a un modulateur social négatif derrière notre envie) Etc.
Certains disent "être soi-même n'est pas un conseil viable, tout s'apprend". Le problème de l'apprentissage est le formatage.
L'idée est d'insérer votre personnalité dans le monde et éventuellement de vous développer de telle manière que ses bourgeons se développent. On ne se reprogramme pas, on se faufile.
Oui, "soyez vous-mêmes" est le meilleur conseil du monde. Il faut juste le comprendre.