Mon BAFA se passe mal je déprime

Marc1 · #51 11/07/2015, 12h27

Pour tes interactions avec les filles ça me rappelle exactement celles avec ma mère et les autres sauf que moi je disais rien, m'écrasais; tout inhiber est la voie logique vers la violence physique en témoigne les faits divers

owenhart66 · #52 12/07/2015, 12h07

C'est à dire ? L'inhibition serait donc à l'origine de la violence physique ? J'aimerais en savoir plus.

Wittmann · #53 12/07/2015, 12h29

Non pas forcément. Souvent, la violence de l'inhibition est plus intérieure, l'individu se retourne contre lui-même, somatise, désespère..(à moins de pouvoir s'enfuir).

Après il y a quelques cas médiatiques, comme ces tueries épisodiques dans un lycée américain où un jeune homme ex-rejeté devient tout à coup un monstre sanguinaire. Mais ce n'est à mon avis pas lié à l'inhibition en tant que telle, mais plutôt au fait que la violence apparaît comme un choix possible pour rétablir notre dignité si notre estime de soi est attaquée.

owenhart66 · #54 12/07/2015, 17h25

Citation:

Envoyé par Wittmann

Non pas forcément. Souvent, la violence de l'inhibition est plus intérieure, l'individu se retourne contre lui-même, somatise, désespère..(à moins de pouvoir s'enfuir).

Après il y a quelques cas médiatiques, comme ces tueries épisodiques dans un lycée américain où un jeune homme ex-rejeté devient tout à coup un monstre sanguinaire. Mais ce n'est à mon avis pas lié à l'inhibition en tant que telle, mais plutôt au fait que la violence apparaît comme un choix possible pour rétablir notre dignité si notre estime de soi est attaquée.

Perso j'ai aussi pensé à monter à Marseille, à acheter un flingue et à tirer sur toute ma classe en première et en terminale. Mais j'aurais gâché ma vie à rester en prison à perpétuité donc je n'ai rien fait je préfère garder ma liberté c'est mieux de respecter la loi et de pouvoir devenir ce que l'on veut. En plus j'aurais tué des innocents donc ça aurait été injuste.

Wittmann · #55 12/07/2015, 18h39

Citation:

Envoyé par owenhart66

Perso j'ai aussi pensé à monter à Marseille, à acheter un flingue et à tirer sur toute ma classe en première et en terminale. Mais j'aurais gâché ma vie à rester en prison à perpétuité donc je n'ai rien fait je préfère garder ma liberté c'est mieux de respecter la loi et de pouvoir devenir ce que l'on veut. En plus j'aurais tué des innocents donc ça aurait été injuste.

Oui c'est juste.
Et puis utiliser la violence serait se rabaisser à leur niveau, si on abandonne nos principes quelque part on valide l'agression comme interaction légitime. A mon sens, il faut certes sanctionner les auteurs mais aussi combattre, sur le plan des mentalités, la vision prédatrice des rapports humains qu'il y a à l'école.

Toutefois il faut reconnaître que l'opposition est un bon vecteur de "raffermissement" et de mobilisation, si elle est constructive.

owenhart66 · #56 12/07/2015, 22h05

J'ai été victime de discrimination physique à l'école, ce qui fait qu'automatiquement j'avais toute une clique contre moi, étant coupable de délit de faciès.

Maintenant, je ne regrette pas d'avoir laissé courir, car j'ai sûrement une belle vie qui m'attend. Et puis je suis tranquille à l'université.

Wittmann · #57 13/07/2015, 11h33

Ah ils ne sont pas très exigeants concernant les traits susceptibles d'être moqués^^ N'importe quelle différence peut être utilisée contre toi, afin qu'ils se rassurent sur le fait qu'eux sont normaux / bogosses / branchés..

Le harcèlement est malheureusement une expérience commune (10-15% des élèves je crois). D'ailleurs de nombreuses célébrités en ont été victimes: Christophe Lemaître, Miley Cyrus, Demi Lovato..

Et je crois qu'on garde parfois longtemps un sentiment d'infériorité global et une insécurité relationnelle (comme si on risquait toujours l'exclusion).

owenhart66 · #58 29/08/2015, 18h46

Deux mois ont passés depuis la création de ce topic et j'ai des choses à raconter.

Tout d'abord, j'ai pris sur moi, et j'ai assuré le jour de la veillée au BAFA, ce qui m'a aidé à l'obtenir. Il était marqué dans l'appréciation que j'ai su me remettre en question. Je suis resté calme et finalement ça a marché.

J'ai ensuite obtenu mon permis 50 cc et mon PSC-1 en juillet.

En août, j'ai été animateur en colonie de vacances pendant deux semaines dans les Vosges. Moi qui vient du Sud, on m'a souvent taquiné sur mon accent et j'avais quelquefois du mal à me faire comprendre. Je travaillais avec deux filles : l'une était la fille de la directrice et l'autre était sa copine. Globalement, j'ai assuré au niveau de l'imaginaire, c'est à dire jouer un personnage. J'ai quand même réussi à faire croire aux enfants que j'étais un rappeur, que je me servais de mes congés pour faire des concerts et des enregistrements d'albums, que je faisais la voix de Razmo dans le dessin animé Ratz et que j'avais écris le générique de ce même dessin animé. J'ai géré au niveau du contact avec les enfants, j'ai été à l'aise avec 26 des 30 qui étaient présents sur la colo, c'est bien simple, je les ai quasiment tous portés sur mes épaules. Je m'entendais bien avec eux. Au niveau préparation des jeux aussi j'ai géré.

Là où j'ai merdé c'est au niveau cohésion d'équipe : il n'y en avait pas. Les filles travaillaient qu'entre elles et moi j'étais mis de côté. Elles ne voulaient pas m'intégrer donc c'est moi qui devait proposer des trucs mais elles ne collaboraient pas avec moi. Un jour, en pleine veillée, je l'ai fait remarqué à une d'entre elles et j'ai animé le reste des jeux de la soirée. Elle se demandait pourquoi je lui faisais cette reproche, mais en même temps c'est normal, elle veut tout faire toute seule. Je n'ai pas fermé ma bouche j'ai dit ce que je pensais. La deuxième semaine, un nouveau directeur est arrivé et direct j'ai vu qu'il avait une complicité avec les filles et qu'il n'en avait pas avec moi. En pleine réunion il pouvait blaguer avec elles et moi il me parlait comme un employé normal. Ensuite là où je dois m'améliorer c'est aussi au niveau des activités et de la législation : Manquant d'expérience, je n'avais pas les réflèxes d'un animateur rodé et le directeur m'a dit que c'était normal et m'a donné des conseils pour progresser.

Globalement, ce job d'été a été une expérience enrichissante pour moi, car j'ai beaucoup appris et les enfants m'ont manqué. Je dois préciser que les garçons pensaient à l'unanimité que j'étais le meilleur animateur, genre dés que je m'asseyais à leur table ils étaient super content. Et j'ai été à l'aise avec les filles comme avec les garçons. Les filles m'ont donné beaucoup de confiance en moi j'ai adoré la colo.

Enfin, au niveau des amours, ça reste au point mort : mon physique ne me permet pas de me caser pour l'instant. Mais je m'amuses avec mes potes c'est l'essentiel et je suis prêt pour la rentrée.

owenhart66 · #59 06/09/2015, 01h54

Lundi c'est la rentrée. Je parlerais déjà avec une meuf. J'étais déjà en cours avec elle l'an prochain, je veux la séduire mais comme toutes les meufs elle semble en partie réticente. J'ai l'impression que je n'y arriverais jamais.

Oncle Barney · #60 06/09/2015, 09h40

Citation:

Envoyé par owenhart66

Lundi c'est la rentrée. Je parlerais déjà avec une meuf. J'étais déjà en cours avec elle l'an prochain, je veux la séduire mais comme toutes les meufs elle semble en partie réticente. J'ai l'impression que je n'y arriverais jamais.

C'est quoi ces utilisations du passé et du futur mélangées?

Ca fait peur! C'est vraiment comme ça dans ta tête?

Sinon, "avoir envie de " ne signifie pas qu'on est "capable de".
T'as envie de conduire, est ce pour cela que tu es capable de conduire une voiture au départ? Qu'est ce qu'il y a entre le moment où tu as envie et le moment où tu sais conduire? Ya pas un truc?