[AutelDuLustre]

@AutelDuLustre
Je me reconnais dans les listes énormes de vocabulaire. J'avais eu le projet fou pendant mon adolescence de classifier le Littré par thématique. Il faut dire que j'y suis arrivé, que c'était un travail fou, mais à la fin je me suis rendu compte combien c'était inutile...
Je suis capable de rebondir, de parler d'idées, d'idées d'un philosophe si on veut, mais il m'est impossible de parler de fait, d'histoire. En ce sens je ne vaux rien, car ma mémoire est quasi nulle.
Je verrais pour le livre, cela m'a l'air intéressant.
Pour la méthode, les fiches de synthèse où les résumés, je trouve ça très useless, je sais que ça ne l'est pas, mais dans mon esprit c'est catégorisé useless... Je m'ennuie profondément à en faire.

Je parle de "critiques"/analyses, pas de fiches de résumés.
Bon après je suis un scientifique donc je n'ai pas le vocabulaire technique de ce qui se fait en filière littéraire. Mon plus haut niveau d'étude sen français s'arrête en prépa Maths-Physique, donc...

Je connais le souci des études en général. On ne sait jamais s'i on va trop en détail ou trop en hauteur.
L'idéal est d'avoir une vision globale de ce qu'il faut acquérir et de voir comment s'imbrique chaque connaissance dans notre compétence générale.
Ce n'est pas facile.

L'idée est de conserver une démarche studieuse mais avec un minimum de plaisir. Quand on pousse trop loin la chose (analyse de chaque chapitre, recherche exhaustive des sens des mots dans mon cas), on perd le plaisir et donc aussi l'efficacité d'apprentissage.

Il faut toujours raccrocher ses connaissances à ce que l'on a déjà et progresser comme sur un arbre. Et là les choses prennent sens.
Quand je lis un livre, je le raccroche et le compare à d'autres et aux courants qu'ils représentent. Le plaisir arrive tout de suite ainsi que l'efficacité.

Dans mes domaines d'étude, c'était pareil et on finit par faire des liens improbables mais très productifs (par exemple utiliser des concepts informatiques dans un domaine sociologique).

[Helmut]

Envoyé par AutelDuLustre

Je parle de "critiques"/analyses, pas de fiches de résumés.
Bon après je suis un scientifique donc je n'ai pas le vocabulaire technique de ce qui se fait en filière littéraire. Mon plus haut niveau d'étude sen français s'arrête en prépa Maths-Physique, donc...

Je connais le souci des études en général. On ne sait jamais s'i on va trop en détail ou trop en hauteur.
L'idéal est d'avoir une vision globale de ce qu'il faut acquérir et de voir comment s'imbrique chaque connaissance dans notre compétence générale.
Ce n'est pas facile.

L'idée est de conserver une démarche studieuse mais avec un minimum de plaisir. Quand on pousse trop loin la chose (analyse de chaque chapitre, recherche exhaustive des sens des mots dans mon cas), on perd le plaisir et donc aussi l'efficacité d'apprentissage.

Il faut toujours raccrocher ses connaissances à ce que l'on a déjà et progresser comme sur un arbre. Et là les choses prennent sens.
Quand je lis un livre, je le raccroche et le compare à d'autres et aux courants qu'ils représentent. Le plaisir arrive tout de suite ainsi que l'efficacité.

Dans mes domaines d'étude, c'était pareil et on finit par faire des liens improbables mais très productifs (par exemple utiliser des concepts informatiques dans un domaine sociologique).

J'ai comme l'impression d'être toujours en hauteur...
Pour le reste de tes conseils ça m'a beaucoup aidé merci.

@Barney c'est effectivement une quête d'identité.
Je pense que l'objectif même, c'est l'identité.
Du coup comme tu dis, le savoir est assimilé, dilué. Par conséquent en philosophie par exemple, j'assimile les idées d'un philosophe en les faisant miennes, ce qui me met hors jeu du point de vue de la philosophie considérée comme savoir cumulatif.
En histoire par exemple, où je peux rarement m'identifier à quoi que ce soit, je ne retiens rien.
D'où peut-être somme toute ma prédilection pour des disciplines littéraires.
Si tu devais dégager les problèmes liés à ma situation actuelle quels seraient-ils ? Je crois qu'il faut démêler le problème afin de mieux l'identifier.

[Oncle Barney]

En fait j'ai du mal à te suivre.

Ce qui me gène de ce que j'ai compris de ta situation, c'est le cadre dans lequel tu te places.
Si tu es dans celui d'un apprentissage pour des études, alors il faut effectivement t'y prendre autrement, sinon tu ne pourras pas recracher un savoir académique.
Si c'est dans le cadre de ta quête d'identité, alors oublie cette histoire de connaissance encyclopédique, ça n'a aucun sens.

Donc quelle est ta "situation actuelle" justement? C'est toujours aussi flou pour moi

[Helmut]

Envoyé par 'Barney'

Si tu es dans celui d'un apprentissage pour des études, alors il faut effectivement t'y prendre autrement, sinon tu ne pourras pas recracher un savoir académique.
Si c'est dans le cadre de ta quête d'identité, alors oublie cette histoire de connaissance encyclopédique, ça n'a aucun sens.

Donc quelle est ta "situation actuelle" justement? C'est toujours aussi flou pour moi

Ca n'a pourtant jamais été aussi clair qu'après ce que tu viens de dire.
Un savoir académique est nécessaire à mon avenir professionnel (j'ai dis que je faisais des études de Lettres et je me vois enseigner à l'Université perso) seulement, que ça soit ce que j'apprends à l'Université ou ce que j'apprends en autodidacte, je le vois comme quête d'identité (en ce sens ça m'apporte beaucoup) mais je n'ai pas de "connaissance encyclopédique" nécessaire à ma formation.

[Oncle Barney]

Donc si je comprends bien, tu es en train de complètement saboter tes études avec ce mode de fonctionnement, c'est ça?

Si tu es dans le cadre des tes études, tourne toi vers ceux qui font les mêmes études que toi et vers tes profs. Eux connaissent les exigences en terme de savoirs académiques, tu ne penses pas?

Et commence par réduire les apports qui ne te sont pas vitaux pour tes études.

[Helmut]

Envoyé par 'Barney'

Donc si je comprends bien, tu es en train de complètement saboter tes études avec ce mode de fonctionnement, c'est ça?

Si tu es dans le cadre des tes études, tourne toi vers ceux qui font les mêmes études que toi et vers tes profs. Eux connaissent les exigences en terme de savoirs académiques, tu ne penses pas?

Et commence par réduire les apports qui ne te sont pas vitaux pour tes études.

Oui et non.
J'arrive quand même à être majeur de promo à côté.
Néanmoins, je sais que je suis capable de détruire mes études avec ça. Je me souviens avoir présenté une dissertation philosophique pendant un examen alors qu'on nous demandait plutôt une analyse littéraire. La prof était déçue d'avoir à me noter. C'était HS mais ça lui a plut. Elle arrêtait pas de dire que c'était insensé, que c'était de l'autodestruction ce que je faisais. Elle a insisté sur le fait que mon savoir n'était pas académique, qu'il valait rien en ce sens, car je m'implique dans ce que je lis. Elle disait : "Il ne faut pas adopter les névroses des autres" (entendre des philosophes) manière originale de me faire comprendre qu'il fallait changer ma méthodologie.
Eh bien, je peux effectivement me tourner vers ce genre de personne mais, au vu des méthodes qu'elles me proposent je suis perdu. Je n'éprouve aucun plaisir à cela et même, une secrète culpabilité, la culpabilité de faire quelque chose contre moi-même. Ca ne passe pas, quelques violences que je me fasse.

[Oncle Barney]

Bon écoute Helmut, je vais être ultra sérieux avec toi.

Tu as besoin de voir quelqu'un pour t'aider car tu es un garçon avec un fonctionnement très particulier et tu ne peux espérer faire comme n'importe qui. Tu n'es pas n'importe qui et tu le sais. Et te forcer à rentrer dans le moule ne fera que t'enfoncer. Tu dois absolument comprendre qui tu es, et la réponse n'est pas dans les bouquins.

Trouve un spécialiste des personnes surefficientes dans ta région, cela te sauvera le reste de ta vie. En tout cas, ce n'est pas ici que tu trouveras de l'aide.

[Helmut]

Envoyé par 'Barney'

Bon écoute Helmut, je vais être ultra sérieux avec toi.

Tu as besoin de voir quelqu'un pour t'aider car tu es un garçon avec un fonctionnement très particulier et tu ne peux espérer faire comme n'importe qui. Tu n'es pas n'importe qui et tu le sais. Et te forcer à rentrer dans le moule ne fera que t'enfoncer. Tu dois absolument comprendre qui tu es, et la réponse n'est pas dans les bouquins.

Trouve un spécialiste des personnes surefficientes dans ta région, cela te sauvera le reste de ta vie. En tout cas, ce n'est pas ici que tu trouveras de l'aide.

Effectivement je pense de même, mais je ne crois pas avoir de telles personnes dans mon entourage.
J'ai horreur des psy. Pas de leur science, du tout, mais les psy me révulsent. J'ai l'impression que c'est lucratif et ils n'ont jamais rien fait pour moi.

[Oncle Barney]

Ils n'ont jamais rien fait pour toi, c'est à dire?
Et est ce que c'était des psychologues? Des psychiatres? Des psychothérapeutes? Sais tu au moins faire la différence?