[tron]

Je trouve ça étrange de pas exclure le travail acharné mais d'accepter d'exclure son propre plaisir.
Pourquoi s'emmerder à faire des trucs qu'on veut pas faire pour avoir un résultat qu'on ne veut visiblement pas vraiment? A quel moment l'homme pourra s'autoriser à faire ce qu'il a envie de faire?

[Wittmann]

Hum discussion intéressante sur le rapport au travail / à l'effort ^^

Le témoignage de Rateauboy illustre un peu les conséquences que peut avoir une obsession de la réussite: à force d'idéaliser la réussite personnelle, on risque aussi de se fragiliser. Si, après tous nos efforts, le résultat ne correspond pas à notre immense rêve, alors on tombe de très haut. Ca peut en partie expliquer le nombre de "burn-out" au travail...

C'est une intuition qui nécessitera d'être prouvée, mais je pense que, la valeur "travail / efforts" est bien plus pertinente et solide que la valeur "réussite personnelle". La réussite, elle ne dépend pas que de nous, elle dépend du hasard, de la concurrence... Alors que le travail, c'est nous qui décidons de le fournir. En même temps, on doit gérer notre énergie, se laisser du repos et des loisirs, etc...
Ca me semble bien plus viable car la vie n'est pas faite pour ne nous donner que de la réussite. Au contraire, il y a des périodes où les difficultés et obstacles s'accumulent. Eh bien, tant pis, parfois on doit s'y prendre à plusieurs reprises, on fait des erreurs, on galère longtemps, mais ça ne veut pas dire qu'on est sans mérite / sans valeur... D'ailleurs, de nombreux grands athlètes/scientifiques etc ont d'abord été confrontés à énormément d'obstacles et d'échecs, qui les ont obligés à apprendre.

Et je suis tout à fait d'accord avec Tron, d'une certaine façon, avant même de décider de réussir il faut connaître nos motivations. Sinon, on risque d'être comme l'âne qui se laisse guider par une carotte appelée "réussite".