[Seto69]

Bonjour à tous,

J'ai 19 ans et demis, et je vis actuellement chez mes parents. Une situation que je vis très mal depuis des années sous la tutelle impitoyable de mon père.

En effet, j'ai une relation in-existentiel avec mon père, et cela dur depuis mon enfance.
A l'âge de 6 ans, mon père a eu un cancer, il est sous traitement, et je me rappel qu'il voulait ce suicider quand sa vie a été basculer par sa maladie infectieuse.
Mon père est devenu très dur avec ses enfants, c'est-à-dire moi et mes petites soeurs. Limite, il nous battait tous les jours avec un bâton et sa ceinture. Il ne parle jamais doucement, mais ça façon de parler reste irrespectueux, il gueule super fort quand il parle car c'est ça façon de parler.
Il est très nerveux avec nous, sous l'emprise de ses médicaments. Par exemple, quand on parle un peu fort, quand on veut lui dire quelques choses, quand on veut sortir dehors... il nous gueule dessus, et il nous frappait.

On a eu une éducation très stricte avec mes parents, notamment mon père nous imposait des règles de vie en famille.
C'était très infernale à vivre.

- Je devais être au bonne heure à table, je devais finir de manger à tel heure sous peine d'être punis et humilier (la punition : Se mettre à genoux, et lever le bras pendant 15 à 20 minutes. On ne devait pas trembler au sinon, mon père me frappait avec la ceinture).
- Quand, je rentrais chez moi, je devais toujours montrer mon agenda à mon père afin de faire les devoirs avec lui. Quand je fessais mal mes devoirs ou que mes exercices ne lui plaisaient pas, et bah j'ai eu le droit à la règle (il me fracasse les doigts).
- Quand, je voulais inviter des amies chez moi. Je devais dire les prénoms de mes amies, et de demander l'autorisation à mon père. Même si, ma mère était d'accord pour que mes amies viennent chez moi.
- Quand, je voulais sortir en soirée, en ville,... je devais toujours dire à mon père ou j'allais, et à quelle heure je rentre. Si je ne respectais pas les horaires pour rentrée, mon père me frappait.
- Mon père me mettait toujours la pression pour que je réussis mes études, et que j'ai des bonnes notes. Je stressais toujours à mort, je révisais comme un malade, j'avais toujours cette pression et un stress imaginable quand mon père recevait mes bulletins.
Quand j'avais un mauvais bulletin, mon père me donnait des gros coups de poing sur mon visage. Je me rappel quand j'étais en 5ème, je suis venus en cours avec un gros bleu sur mon oeil... ça m'avait très marquer quand j'étais jeune.
- Mon père n'aimait pas qu'on lui parle en français à la maison. Il impose qu'on lui parle en vietnamien. Du coup, j'ai été toujours nul en français à l'école.
- Quand j'étais gamin, le couvre-feu pour aller dormir était à 21h00. Si je ne dormais pas, mon père me gueulait dessus, et me privait de certaines choses (privé de sortie, de jouer à la console ou à l'ordinateur, etc.)
- Je devais toujours finir mes devoirs à temps, si je voulais jouer à l'ordinateur ou sortir dehors en ville avec mes amies.

Bref, j'avais une enfance assez difficile. Je communique très rarement avec mon père, mais avec ma mère, j'ai une très bonne entente.
Par contre, ma mère est de nature sur-protecteur, elle a peur de tout, elle a peur que je fais des conneries, elle n'a jamais eu confiance en moi. Même à 19 ans et demis, elle est toujours mère poule avec moi, et ça commence vraiment à me casser les c*****.

Du coup, à l'école, j'étais souvent le souffre-douleur de la classe. Les gens aimaient me victimiser car j'étais quelqu'un de très faible mentalement, j'avais un gros problème de bégaiement, et je tremblais trop des mains (les tics qui se sont créer à force que mon père me frappait). Je n'avais pas du tout confiance en moi, je me sentais super mal dans ma peau (un boutonneux), et j'étais très réservé/discret avec les personnes qui m'entourent. Il était impossible pour moi, de parler avec une ou plusieurs filles qui me plaisaient dans ma classe. Les filles m'intimidaient vraiment, même pour leur faire la bise j'avais peur. Les gens se foutaient souvent de ma gueule, ils me trouvaient très bizarre (je tremblais comme un malade, et j'étais un gros stresser de la vie : [pression psychologie : mon père veut que j'ai des bonnes notes et un bon bulletin])
J'avais très peu d'amies quand j'étais à l'école primaire ou au collège. Même mes débuts au lycée, ont été très difficile à vivre.

Et, puis à la maison, j'ai toujours eu droit à des séances d'humiliation de mon père, mon père rabaisse toujours ses enfants : "Putain, c'est quand que tu vas plus manger, tu es tout maigre aucune filles ne voudront de toi. Même un gars, si il te pousse, tu tombes directement par terre". ; "Quoi 14 de moyenne général c'est tout ? Tu te fou de ma gueule ? C'est pas comme ça que tu vas réussir ta vie, tu vas finir par être un mendiant ou un clochard" (Je me défonce pour avoir des bons résultats depuis toute ma scolarité, et il n'est jamais content).
Il me rabaisse même devant les membres de ma famille, et même devant mes potes. C'est très chiant à force, de se faire mal traiter. Mais j'ai eu l'habitude ! Du coup, quand les gens me cherchent les ennuis, je ne le répond jamais. Je suis toujours une grosse victime, qui ne sait pas se défendre auprès de mes blaireaux.

Bref, entre un père qui méprise, qui me bat, qui me rabaisse, et entre une mère-poule, c'est impossible que je deviens un vrai homme. C'est-à-dire, un homme qui est responsable de sa vie, qui n'a besoin de ses parents pour prendre ses propres décisions. Là, je suis actuellement hors de moi, mon père ne voulait pas que je bosse en tant que conseiller immobilier en indépendance. C'est toujours lui, qui doit décider de ce que je dois faire. Il me traite toujours comme un ado attardé qui ne connait strictement rien à la vie. Ah oui, il me dit souvent : "Tu as bientôt 20 ans, et tu ne sais rien faire dans la vie ! Tu es con, et tu es qu'un râté ! Aucune filles ne voudront de toi plus tard." Normal aussi, il ne me laisse même pas prendre ma vie en main.

Mon père est également très égoïste, et très buté. Il croit avoir toujours raisons, même si lorsqu'il a tord. On ne peut jamais lui répondre, sous peine qu'il se vexe et qu'il s'énerve !
On n'a aucune vie de famille, il nous emmène jamais en vacances en France (au ski, dans d'autres villes), il nous emmène jamais au restaurant (il a horreur de manger dans un resto), etc... pour lui sa vie se résume à ses passions (les montres de luxe et la musique : le karaoké : oui il est vietnamien). Il nous oublie totalement, il veut juste que ses enfants réussissent leurs études, et il nous en demande pas plus.