Art De Seduire   Retourner sur ArtDeSeduire.com - Techniques et Conseils en séduction
Précédent   Forum seduction et drague - Forum artdeseduire > >

Téléchargez votre guide!
Réponse
 
Outils de la discussion Modes d'affichage
  #1  
Vieux 18/12/2014, 14h22
Avatar de AlexandreDeMacedoine
AlexandreDeMacedoine AlexandreDeMacedoine est déconnecté
Master
 
Date d'inscription: août 2014
Messages: 1 804
Par défaut Le dévoilement de soi - contre la timidité

V 1.0
Bonjour,

Après plusieurs heures dans mes pensées conjuguée à une analyse de faits antérieurs de ma propre vie, je me suis intéressé à la timidité et vous propose un guide pour éradiquer de façon optimale cette pathologie. Certains vont forcément tiquer à la lecture du mot "pathologie" alors que la bienpensance (celle qui créé les chics types) nous pousse à accepter la timidité de façon bienveillante. Cependant, après la lecture des premières parties de ce guide, vous considèrerez enfin la timidité comme une simple maladie sans vous en offusquer.
Je mettrais à jour ce guide au fur et à mesure que j'avancerais (puisque je lutte également contre la timidité) mais il faut savoir que ce que j'écris est fondé sur des théories diverses validées scientifiquement. Cependant, il est évident que la part théorique de mon guide est importante ; c’est pourquoi je vais essayer au maximum de raccrocher ce que je dis à la pratique.

I - Introversion/extraversion sociale et timidité - un lien ?

La vulgarisation est un danger que l'on a tort de sous-estimer puisque celle-ci créé des amalgames qui peuvent avoir des répercussions très importantes sur les individus.
Dans le cas qui nous concerne, il faut tout de suite comprendre que la timidité est non seulement différente de nature de l'intro-/extra-version mais n'est en plus pas dépendante de cette échelle en théorie et pas totalement dépendante en pratique.

Attention, je dis bien que la timidité ne dépend pas du degré d'introversion du sujet et non pas qu'elle n'est pas corrélée à cette dernière. La corrélation est une notion statistique symétrique non généralisable (il n'y a pas de lien de causalité) alors que la dépendance est une notion asymétrique généralisable (un fait A implique un fait B).
Évidemment, les médias et autres instances de vulgarisation oublient de le préciser par méconnaissance de la science ou attraction pour les nouvelles sensationnelles.

Ainsi, il est effectivement plus probable que les introvertis soient plus timides que les extravertis mais ce n'est pas inévitable et lutter contre sa timidité ne revient pas du tout à devenir extraverti.
Pourquoi cette probabilité ?
- Parce que l'extraversion est véhiculée comme norme sociale ; dans un monde d'introvertis, il est possible que ce soient les extravertis qui deviennent timides
- Parce que l'introverti communique moins, il sera plus facilement incompris, ce qui alimentera sa peur du rejet/du jugement
- Parce que l'introverti a une préférence plus marqué que l'extraverti pour l'isolement ; perdant de l'énergie en société, il aura moins de force pour aller vers les autres alors que l'énergie gagnée par l'extraverti le nourrit dans sa lutte contre la timidité
- L'introverti privilégie le monde vécu - nous verrons ce concept par la suite

II - Différencier introversion et timidité

Nous avons vu qu'une personne extravertie pouvait être timide. Pourquoi ? Parce qu'une personne extravertie pourra avoir été rejetée dans son dévoilement de lui-même, pourra avoir vécu des choses difficiles, etc.
Il aura ainsi développé une peur de certaines interactions sociales (puisque la timidité - ou anxiété sociale - est un terme fourre-tout contenant en fait plusieurs peurs d'action concrètes, nous verrons d'ailleurs qu'il est contreproductif de se généraliser comme étant timide).

L'introversion est un trait de personnalité qui privilégie le monde intérieur au monde tangible. En somme, l'introverti appliquera sa vison interne à son mode d'action. Son monde intérieur est donc plus important MAIS cela ne veut pas dire qu'il ne désire pas jouir du monde extérieur ; il veut juste en capter l'énergie au lieu de lui en fournir comme l'extraverti.

En somme, l'extraversion et l'introversion sont des traits de caractère fondés sur des envies.
Sont-ce pour autant des fatalités ? NON. Par contre, il sera bien plus long de changer cela que votre timidité. Certains ont du mal à lutter contre leur timidité tout simplement parce qu'ils essaient de devenir extravertis : ils agissent n'importe comment et sans méthode. Il est même contre-productif d'essayer de lutter contre la timidité en voulant à tout prix extraverti puisque la timidité est une peur du dévoilement de soi fondée en partie sur la non-acceptation de soi.
Je ne vais pas rentrer dans le détail ici mais je suis adepte de la philosophie de je ne sais plus trop quel auteur (Balzac ?) : "Le moi est une succession d'images".
Le moi peut changer mais c'est plus compliqué. Dans le cas de l'introversion/de l'extraversion, ce trait de caractère est fondé sur l'envie. Changez d'envies en appréciant les moments où vous vous comportez différemment de d'habitude et vous deviendrez de type contraire.

Retenez tout de même une chose : les cases sont dangereuses, beaucoup de gens peuvent être ambivalents par rapport aux définitions archétypales. Par exemple, je suis introverti mais je suis très loin d'être calme et je ne suis pas toujours attiré par l'écoute.
Les cases et tests de personnalité sont là pour vous aider à choisir les bons outils dans la lutte contre vos faiblesses, pas pour déterminer votre comportement.

D'ailleurs, ces tests parlent souvent de préférence et non de comportement systématique. Donc faites très attention à ne pas vous brider vous même dans votre spontanéité.

La timidité maintenant est une simple peur. Alors pourquoi il est si difficile de s'en défaire ? Parce que nous la considérons comme un trait de personnalité et que nous en avons honte. Mais devons-nous avoir honte d'avoir un cancer par exemple ? Non. Par ailleurs, les objets dont un timide à peur sont imprévisibles !
Dès lors que nous avons objectivé notre timidité comme un élément perturbateur détaché de notre personnalité, comme un parasite à éradiquer, la tâche sera plus facile.
Faites un simple test : imaginez-vous spontanément (sans super-pouvoirs, etc.) dans votre tête en situation sociale comme si vous preniez du plaisir. Êtes-vous comme dans la réalité ? Non. Pourquoi ? Parce qu'il y a des barrières comme la timidité. Le vrai MOI c'est celui qui est dans me tête, ce vrai MOI ne peut pas sortir à cause de barrières qui ne sont pas des composantes de ma personnalité. En fait, la lutte contre la timidité n'est pas du développement personnel mais du dévoilement de soi.
Plus facile à dire qu'à faire ? Ne vous inquiétez pas, je ne vous laisse pas, ce sera l'objet du prochain chapitre.

III - Monde objectif et monde vécu

J'utilise ici une conceptualisation du philosophe et sociologue Jürgen Habermas que je vais réduire de façon très simplifiée et pratique. Je vais adapter un peu son discours en l'élargissant et peut-être même le trahir un peu, mais j'aime ce terme de "monde vécu" pour ce qu'il dégage.

L'étape la plus importante dans la lutte contre la timidité (afin d'objectiver cette dernière et de ne pas faire l'erreur de lutter en fait contre son introversion) est de détacher le monde vécu du monde objectif.
Le monde objectif est tout simplement un ensemble de faits observables ou ressentis par nos sens.
Le monde vécu est l'image mentale que nous nous faisons du monde au travers de nos présupposés issus de nos émotions et de nos pensées ressentis durant notre interaction avec le monde. C'est en fait une image internalisée du monde à laquelle nous avons attaché un fonctionnement miroir de nos pensées et émotions.

Dans le cas parfait (et donc utopique), l'individu considèrerait le monde vécu comme un trésor interne et agirait en considérant le monde comme étant uniquement objectif. Ainsi, il agirait uniquement en fonction de ses envies et des contraintes objectives (physiques ou légales par exemple).
En somme, le monde vécu doit alimenter les désirs que le monde objectif recevrai.
Le monde vécu créé des passe-droits ou des blocages artificiels.

Plus concrètement (mais aussi de façon plus restreinte), il faut absolument que vous distinguiez les caractéristiques du monde qui n'existent que dans votre tête et celles qui sont effectives.

Mais comment faire ? Je vous donne quelques pistes dans la suite...

IV - Traiter les hypothèses du monde vécu

Prenons une théorie incluse dans votre monde vécu. Cette théorie peut être émotionnelle ou logique. Une théorie émotionnelle est associée à une peur de ressentir une émotion, une théorie logique est associée à une peur de la contradiction de votre fonctionnement logique.

Comment traiter cette théorie ?
- Soit on la confirme ("j'ai peur des lions parce qu'ils peuvent me manger" --> c'est un fait)
- Soit on l'infirme ("j'ai peur du lion derrière cette cage parce qu'il peut me mordre" --> la cage fait 5 mètres de hauteur est est résistante, il ne vous arrivera objectivement rien)
- Soit on la place dans la case des théories dont la véracité n'a pas été déterminée ("les autres vont me juger" --> c'est possible mais pas certain)

Il ne sert à rien de se dire "les autres ne vont pas me juger" puisque ce n'est pas vrai. EN se disant cela, si jamais on constate qu'on a effectivement été jugé, alors on va encore davantage justifier son anxiété sociale et l'alimenter.
On peut aussi la considérer vraie mais on va forcément augmenter son anxiété. Cependant, c'est une méthode comme une autre puisque la théorie pourra être démontée dans la réalité.
Ou alors la considérer comme incertaine, donc la présupposer vraie MAIS à vérifier.

Pourquoi est-ce plus rentable ? Parce que la meilleur argumentation est la preuve. Vous pouvez essayer de lutter en vous disant "mais non, les gens ne vont pas me juger" mais vous savez quoi ? Vous n'allez pas y croire et cela demandera un travail incroyable pour se persuader du contraire. La voie de la preuve est plus facile.
Ensuite, parce qu'en plaçant cette conviction comme une théorie à valider, vous l'objectivez et donc la détachez de votre mental et donc de vos émotions.

Dernière modification par AlexandreDeMacedoine ; 18/12/2014 à 15h05
Réponse avec citation

Découvrez notre produit :
  #2  
Vieux 18/12/2014, 14h23
Avatar de AlexandreDeMacedoine
AlexandreDeMacedoine AlexandreDeMacedoine est déconnecté
Master
 
Date d'inscription: août 2014
Messages: 1 804
Par défaut

V - Identifier le monde vécu

Identifier le monde vécu est très facile, vraiment, seulement c'est peu ancré dans notre faction de fonctionner.

Pour identifier les parties les plus castratrices du monde vécu, il suffit de penser à la situation comme si vous la viviez. Par exemple, j'aborde un inconnu. A partir de là, n'essayez pas de rationaliser.
Notez sur un papier les jugements non objectifs qui vous viennent. Je vous donne mon exemple :

"Je vais être perçu comme un mendiant"
"Je cède du pouvoir à l'autre"
"Je n'aurais rien à lui dire"
"Je vais être ridicule"
"Il est en colère"
etc.

Avant d'essayer de démonter certaines de ses affirmations par la logique, imaginez la situation inverse, à savoir que l'on va vous aborder et interrogez-vous sur la liste que vous avez écrite :

Est-ce que je le perçois comme un mendiant ?
Est-ce que j'ai l'impression d'avoir le pouvoir ?
Qu'est-ce que cela suscite chez moi s'il n'a rien à me dire ?
Est-ce que je le trouve ridicule ?
Suis-je en colère parce qu'il m'a abordé ?

Soyez honnête, même si vous étayez ces affirmations par vous-même, ce n'est pas grave.
A partir de là, deux solutions :

- je suis le contre-exemple de la théorie --> je confirme sa nature non-systématique
- je suis un exemple de la théorie --> je continue le questionnement --> est-ce grave ? quelles conséquences pour moi-même ?

Si l'on n'arrive pas à minimiser la peur sous-jacente, alors c'est la composante la plus importe et difficile à détruire de votre peur. Commencez donc par réfuter vos théories les moins solides pour réduire la peur.

VI - Au lieu de lutter contre votre personnalité, identifiez vos forces pour supprimer votre timidité

C'est là que les tests de personnalité vous serviront de moyens d'identification de votre arsenal. Je le répète : cela ne soit pas conditionner votre comportement, seulement vous servir de base pour lutter contre votre timidité. Que fait un médecin face à une maladie ? Il choisit le meilleur médicament.
Il n'y a pas de bonne méthode dans la lutte contre la peur, ce qui compte c'est de tuer la peur. Donc au fond on s'en branle que vous luttiez votre timidité en étant dans le délire "je suis un alien venu sur terre pour connaître les humains" ou "je veux connaître les gens", tout ce qui compte c'est de tuer votre timidité qui n'est pas une partie de vous mais un virus. On verra cela par la suite.

Une fois que vous avez identifié vos forces, utilisez les. Par exemple, je suis rationnel, donc il serait contre-productif d'utiliser mes émotions pour lutter contre la timidité. Développer ses émotions est du développement personnel, c'est un autre chantier.
Je vais au contraire utiliser ma raison pour identifier mes messages, pour aborder les exercices, etc. Si je suis émotionnel, je vais ressentir cette tristesse et cette colère de ne pas être capable.

Je prends l'autre exemple de l'introversion/extraversion. Si je suis introverti, je vais me servir de mon détachement. Le monde intérieur est prioritaire donc au final mes actions dans le monde extérieur ont peu d'importance. Je suis introverti, je n'ai pas besoin de plaire.
Si je suis extraverti, je vais me servir de mon envie d'être avec les autres. Cela me fait souffrir de ne pas me dévoiler, cela me révolte car je veux parler aux autres.

Adaptez donc votre stratégie selon vos forces, selon votre vision, etc. Ce n'est pas contradictoire avec le fait de détacher le monde vécu puisque là encore les armes que vous détenez sont objectivées et l'énergie vient de vous. Vous utilisez le monde objectif, celui de VOTRE fonctionnement et non de vos présupposés sur l'extérieur.

De même, motivez vous comme vous voulez. Voyez cela comme un jeu vidéo, on s'en branle. Mieux vaut attaquer chaque chantier l'un après l'autre. Ne forcez pas le plaisir de l'interaction, de toutes façons il viendra au fur et à mesure que vous supprimerez la peur puisque vos désirs ne seront plus refoulés. Même si vous n'en avez rien à péter de la pluie et du beau temps, ne vous en affligez pas. Voyez cela comme un exercice.

VII - Méthodologie d'action (reprise des méthodes classiques)

Dans cette partie, je reprends les conseils classiques que vous trouverez dans plein de livres et sites sur la timidité.

Concrètement, il faut :

- lister les situations qui vous font peur
- les ranger par niveau de difficulté
- s'attaquer aux situations les moins anxiogènes au départ puis aux plus anxiogènes ensuite

Pour cela, mettez en place un agenda régulier d'exposition aux situations avec des objectifs clairs. Ces objectifs ne dépendent que de vous, ne vous fixez pas des résultats externes ("récolter un euro dans la rue" --> pas bon, incontrôlable : "demander un euro dans la rue" --> faisable, le résultat importe peu).
Avant chaque exercice, détachez le monde vécu du monde objectif avec la façon décrite précédemment. Lister les armes que vous pouvez utiliser. Bref, objectivez au maximum.

Après, analysez ce qui s'est passé objectivement en reprenant votre liste de théories listées. Ajoutez ou retirez leur un point de crédibilité, peu importe en fait. Mais surtout vérifiez les conséquences et constatez que vous avez moins peur, c'est l'unique chose importante. L'infirmation des théories n'a que pour intérêt d'accélérer la lutte contre la timidité en retirant les peurs souvent infondées.

Recommencez jusqu'à éradiquer votre peur. Revenez à l'objectivité.

VIII - La parole n'a aucune conséquence

Ce paragraphe très court n'est là que pour vous rappeler de cultiver cet état d'esprit : la parole n'a aucune conséquence. Parlez à un inconnu et objectivement ce n'est qu'une action ponctuelle qui ne changera rien pour vous.
Il est bien plus risqué en fait de lutter contre sa peur du vide en sautant en parachute que de parler. Pourtant, c’est parce que l'on attache la timidité à sa personnalité qu'on perçoit la lutte contre cette peur comme plus dangereuse.

Les peurs associées à la timidité n'ont la plupart du temps de résonance que dans le monde vécu qui est...rien du tout.
Il est à la rigueur légitime de ne pas vouloir s'engueuler avec son patron, sinon...

IX - Méthode empirique alternative non testée

Je vous fait part de ma réflexion qui vient d'un cerveau peu réceptif aux sentiments des autres et aux codes sociaux. Donc cette méthode est à prendre avec des pincettes. Ceci dit, d'un point de vue théorique, je trouve que cette méthode serait un accélérateur de lutte contre la timidité. Pourquoi ?
1/ Parce qu'elle est complètement dans l'optique du dévoilement de soi en assumant sa timidité.
2/ Parce qu'elle permet d'avoir accès aux parties fermées du monde vécu directement et donc d'invalider ses peurs de façon directe

Par contre, il ne faut pas l'utilisez tout le temps mais plutôt en complément de l'autre méthode, ou alors de façon croisée comme je vais le décrire pourquoi ?

1/Parce que l'on oriente la conversation en supprimant l'incertitude qui est aussi une crainte contre laquelle lutter dans la timidité
2/Parce que certaines interactions ne fonctionnent pas sous ce mode

En fait mon idée est tout simplement de demander directement à la personne en face de confirmer ou d’infirmer nos théories. En gros, demander un debriefing à la personne.
Il vaut mieux utiliser cela avec des gens que l'on ne reverra pas.
Méthode :

1/ Réalisez l'exercice (par exemple : abordage+compliment)
2/ Avant de partir, DEMANDEZ à la personne de répondre à quelques questions en expliquant que vous luttez contre la timidité. "En fait je lutte contre ma timidité et j'aimerais vous poser quelques questions "m'avez-vous trouvé ridicule de vous faire un compliment ?"" etc.

Au début, ce sera un abordage puis directement le questionnaire.

X - Le tri alternatif systématique

Nous avons vu plus haut la méthode de tri statique des situations selon leur difficulté. Personnelement, je vous propose de régler la timidité plus rapidement en révisant votre classement régulièrement.

En fait, au fur et à mesure de vos exercices, vous allez vous rendre compte de vos peurs les plus récurrentes. Interrogez-vous au fond sur les vraies peurs de base.
A partir de là, triez à nouveau votre liste des situations anxiogènes en ciblant celles qui sont le plus représentatives (mais pas forcément trop anxiogènes).

Par exemple, si votre pire criante est de passer pour un "mendiant," pourquoi ne pas s'attaquer à une situation représentative pour éradiquer les autres ? Par exemple, commencez l'interaction en disant "Je vous arrête parce que j'ai envie de discuter", "Pouvez-vous me dire si mes habits me vont bien ?". C'est dur mais si vous luttez contre la, alors les situations où vous n'êtes pas explicitement un mendiant seront les plus simples.

Logique non ?

XI - Le développement personnel social

Une fois la peur éradiqué, il sera LARGEMENT plus simple de modifier votre personnalité puisque le dévoilement de soi sera acquis. Vos envies ne se heurteront plus à des barrières.

Je prends mon exemple personnel : je n'ai aucune peur de jongler entre la personnalité scientifique et littéraire puisque je suis à l'aise dans les deux domaines. Il en est de même pour l'extraversion, introversion. Je peux décider d'être extraverti parce que j'ai vraiment envie d'extérioriser.

Éliminons les virus avant d'entamer la rééducation.

Dernière modification par AlexandreDeMacedoine ; 18/12/2014 à 15h00
Réponse avec citation
  #3  
Vieux 18/12/2014, 14h52
don Diego de la Vega don Diego de la Vega est déconnecté
Banned
 
Date d'inscription: novembre 2012
Messages: 18 276
Par défaut

Pffiuuu... je me suis rarement tapé de tels pavés amigos

Tout cela est très bien raisonné, bien écrit, mais très théorique. Heureusement il y a le très bon Chapitre VII qui est très pragmatique !

Quelques exemples bien funs aussi !

Nul doute que cela pourra aider ceux qui en auraient besoin, bravo pour ce bel effort AlexThe Great
Réponse avec citation
  #4  
Vieux 18/12/2014, 14h59
Avatar de Homer
Homer Homer est déconnecté
Sage
 
Date d'inscription: octobre 2014
Messages: 5 198
Par défaut

D'ailleurs dans le livre VII, y a pas une coquille ?
's'attaquer aux situations les moins anxiogènes au départ puis aux moins anxiogènes ensuite'
Réponse avec citation
  #5  
Vieux 18/12/2014, 15h08
Avatar de tron
tron tron est déconnecté
Sage
 
Date d'inscription: septembre 2010
Localisation: Montpellier
Messages: 10 205
Par défaut

Quelques remarques pour ajouter du fil à la toile théorique que tu t'es tissé.

La timidité ça peut être résumé à la peur de l'humiliation publique ("si elle refuse de sortir avec moi, j'aurais moins de valeur") alors que l'intro/extravertion sont plus des stratégies de développement social. Perso j'ai l'impression de rencontrer plus d'extraverti timide (peut-être parce qu'ils sont plus souvent face à leurs peurs sociales).

A ta partie 5 tu prends pas en compte les peurs plus fortes et plus profondes relative qu'au timide genre "je suis une merde", "je ne la mérite pas" etc. On peut se convaincre que le fait d'aborder est pas si mal par l'exemple des autres mais c'est bien plus compliqué de se prouver que nous, être misérable (dans la tête du mec qui a du mal) on peut le faire.
Une idée similaire que j'avais eu c'était de faire parler un personne qui dira "tu es un mendiant si tu fais ça" ou "tu le mérites pas" et d'y répondre. C'est ce personnage qui nous baise.

N'as-tu pas peur que ta méthode soit pas par nature un peu trop stressante quand on va sur le terrain?

Pour le moment je me dis que la solution la plus radicale et efficace pour régler ça c'est la thérapie. L'un n'empêche pas l'autre.
__________________
Tout est une question de perception.

Dernière modification par tron ; 18/12/2014 à 15h27
Réponse avec citation
  #6  
Vieux 19/12/2014, 09h44
Avatar de AlexandreDeMacedoine
AlexandreDeMacedoine AlexandreDeMacedoine est déconnecté
Master
 
Date d'inscription: août 2014
Messages: 1 804
Par défaut

Citation:
Perso j'ai l'impression de rencontrer plus d'extraverti timide (peut-être parce qu'ils sont plus souvent face à leurs peurs sociales).
Oui en effet il me semble qu'à une époque j'étais davantage de nature extravertie et j'ai bouffé quelques petites humiliations (je les ai ressenties comme telles du moins) et c'est là où ma timidité s'est accélérée. La même pour mon pote qui était extraverti mais inhibé. A force d'étudier et de me focaliser dessus, je suis devenu assez introverti. J'ai essayé au début de faire des abordages par envie mais ça ne marchait pas, alors je me suis servi de mon détachement et il était plus facile de le faire.
Mais j'en suis au début je précise, je n'ai fait que des abordages banals (demander le chemin + petites blagues, invitations à danser).
C'est sans doute parce que je ne vois pas d'intérêt aux discussions si elles n'ont pas un intérêt ou une profondeur suffisante. J'ai un mal fou à m'impliquer dans du simple bavardage. C'est pourquoi la qualité des discussions en grand groupe me semble misérable, je préfère le face à face.

Je vais composer avec cela mais j'ai planifié d'autres exercices. Je vais essayer de tester la méthode du paragraphe VII en priorité sur des vieilles dames d'allure bienveillante qui potentiellement me feront une leçon sur la timidité; emmenant un dialogue dessus.

Citation:
A ta partie 5 tu prends pas en compte les peurs plus fortes et plus profondes relative qu'au timide genre "je suis une merde", "je ne la mérite pas" etc. On peut se convaincre que le fait d'aborder est pas si mal par l'exemple des autres mais c'est bien plus compliqué de se prouver que nous, être misérable (dans la tête du mec qui a du mal) on peut le faire.
Je n'ai effectivement pas pensé aux convictions sur soi (sachant que j'ai en général une haute confiance dans ma valeur - jusqu’à en être arrogant - même si elle peut s’effondrer suite à un évènement difficile) mais je pense pouvoir essayer de compléter le guide là dessus. L'idée majeure de ma méthode est de réduire au maximum l'anxiété en diminuant au maximum la notion de performance et la charge émotionnelle/mentale des conséquences. Il s'agit de neutraliser/objectiver l'exercice.

Ma confiance s'est déjà effondrée et je me suis déjà senti comme étant "une merde". J'ai l'impression au contraire que ça me poussait à agir grâce à l'énergie du désespoir. Mais si c'est chronique, je pense qu'il vaut mieux suivre une thérapie parce que ce serait un cas de dépression ou d'un très fort déficit d'estime de soi).
Ou alors l’auto persuasion rapide juste avant de passer à l'action. C'est éphémère mais ça peut marcher (écouter Eye of Tiger).

Citation:
Une idée similaire que j'avais eu c'était de faire parler un personne qui dira "tu es un mendiant si tu fais ça" ou "tu le mérites pas" et d'y répondre. C'est ce personnage qui nous baise.
Tu veux dire comme une sorte d'improvisation en solo ou avec un pote qui jouerait un rôle ?
C'est marrant parce qu'avec un pote m'avait aidé avec mon ex-target en faisant une espèce de mise en scène pour regagner la confiance en soi. Il m'assaillait de ses reproches et je m'élevais en les contrant. Effet radical avant de passer à l'action.

Citation:
N'as-tu pas peur que ta méthode soit pas par nature un peu trop stressante quand on va sur le terrain?
Justement non puisqu'il s'agit de se focaliser uniquement sur un acte qu'on a désacralisé en lui retirant toute notion de performance (bien sûr, il ne faut pas rêver, la peur sera TOUJOURS là). Pour la VII, je vais la tester. Ce qui est bien c'est qu'on peut se justifier de faire son exercice tout en s'assumant. Après j'imagine que cela doit bien faire mal à l'égo de dire à quelqu'un "je suis timide", surtout dans mon cas de haute confiance (un peu artificielle).
Réponse avec citation
  #7  
Vieux 08/01/2015, 23h57
Avatar de AlexandreDeMacedoine
AlexandreDeMacedoine AlexandreDeMacedoine est déconnecté
Master
 
Date d'inscription: août 2014
Messages: 1 804
Par défaut

Juste un petit retour sur cette méthode...

Alors elle est clairement trop lourde pour des interactions longues mais pour les abordages, etc. c'est plutôt pas mal.
J'ai assumé de dire que j'étais timide dans certaines interactions et j'ai constaté que ce n'était jamais mal vu. On m'a même dit que pas du tout.

Pour les interactions longues, plutôt que d'objectiver, on peut aussi se voir comme un personnage. Ce personnage n'a pas les peurs listées. En jouant ce personnage (le moi désiré, le vrai moi intérieur), on a comme une armure et on "objective" d'une certaine manière grâce au jeu et au fait de voir l'action uniquement comme un exercice. L'avantage, c'est qu'à force de jouer le personnage, on le devient.
Réponse avec citation
Réponse


Règles de messages
Vous ne pouvez pas créer de nouvelles discussions
Vous ne pouvez pas envoyer des réponses
Vous ne pouvez pas envoyer des pièces jointes
Vous ne pouvez pas modifier vos messages

Les balises BB sont activées : oui
Les smileys sont activés : oui
La balise [IMG] est activée : oui
Le code HTML peut être employé : non

Navigation rapide


Fuseau horaire GMT +1. Il est actuellement 10h50.