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Vieux 24/11/2014, 12h20
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Par défaut La psychanalyse: l'excellence du développement personnel?

Bonjour, je fais une psychanalyse dans le triple objectif de devenir psychanalyste, de faire table rase/le point sur ma vie et faire de la vulgarisation des sciences/disciplines psy.
Plus ou moins dans la lignée du dernier objectif je vais faire une présentation de la psychanalyse dans le cadre du développement personnel et uniquement dans ce cadre, je ne parlerai pas de cas clinique, de pathologie.
Je poserai des généralités à travers mes expériences pour rendre cette discipline plus compréhensible puis je parlerai dans les grandes lignes de l'apport de ma psychanalyse dans mes trois premiers mois.

Quelques banalités sur la psychanalyse:


Type de thérapie: Il y a plusieurs types de thérapie, les freudiennes, jungiennes etc. Certaines sont face à face, d'autres se font sur le divan, certaines thérapies sont à base d'échange avec le thérapeute (analyse orientée consciemment) dans d'autres on déblatère sur soi, le thérapeute ne parle que pour dire un truc très pertinent (orienté par l'inconscient). Elles ont toutes des avantages et des inconvénients.

Durée d'une thérapie: La durée d'une thérapie dépend du contrat passé avec le thérapeute, ça peut aller de quelques séances à plusieurs dizaines d'années. Une analyse classique se situe entre 6 et 8 mois, les thérapies de plusieurs années correspondent plutôt aux cas cliniques et à certains passionnés.
Personnellement mon contrat pourtant ambitieux n'a durée que 3 mois mais mes projets et les perspectives de plus grandes d'évolutions me poussent à l'approfondir. Je présenterai en deuxième partie que les trois premiers mois malgré que la suite est surement plus d'importante.

Déroulement général d'une thérapie: Ca consiste à parler de soi, du passé, du présent. On parle de tous les points qu'on trouve intéressant, dérangeant dans notre vie. En général on commence par parler du passé dans les premières séances puis on fini par aborder des thématiques relatives à des événements présents.

Comment ça marche, la guérison par la catharsis: L'esprit humain aussi performant soit-il peut adopter des mécanismes indésirables, il nous pousse à nous méfier d'un danger mais c'est aussi lui qui nous insuffle l'idée qu'aborder présente un danger.
On peut faire le parallèle avec les techniques de manipulation comme la technique du Pied-dans-la-porte. C'est une technique efficace mais quand on prend conscience de son existence, elle devient quasi inutile. Le fait de prendre conscience d'une manipulation de notre inconscience c'est la catharsis, la base de l'efficacité de la psychanalyse.
La catharsis c'est relever au niveau conscient une peur inconsciente pour rendre quasi inutile ses effets symptomatique, l'irrationalité de la peur comprit au niveau conscient la supprime. Pour l'analogie du pied dans la porte le symptôme serait d'acheter le produit qu'on voudrait pas.

Le concept du traumatisme: Notre conception du traumatisme est trop étroite. La première fois qu'une mère arrête de donner le sein à son enfant est vécu comme un traumatisme, une punition.
Ce qui peut traumatiser un enfant peut nous rendre indifférent. Ces traumatismes ne sont pas par nature négatifs, ils sont fondateurs, ils nous permettent d'avoir la conception de la réalité que l'on a aujourd'hui, c'est le traumatisme qui transforme l'enfant animal en être social. Certains traumatismes ont des mauvaises conséquences sur nous, c'est uniquement sur ces effets néfastes qu'on travaille.

Les résistances internes: C'est probablement la variable la plus importante pour le bon déroulement d'une analyse. Notre esprit présentera beaucoup de résistance de toute part et il faudra les comprendre pour avancer.
La première et la plus connue c'est le transfert, on a une relation particulière avec le thérapeute qui est parfois trop intense jusqu'à ressembler à de l'amour (voir Soprano) ou à de la colère. C'est un effet normale à connaitre pour s'en émanciper.
De manière général quand notre esprit ne veut pas qu'on fouille quelque part il nous le fait savoir, la peur augmente, on devient plus vulnérable, plus agressif, on se braque etc. Faire une thérapie c'est aussi arriver à voir la vérité à travers nos craintes personnelles ce qui demande un minimum d'intelligence émotionnelle (la thérapie nous aide à en obtenir) et un peu de courage.
Notre esprit au fur et à mesure qu'on avance, efface nos peurs et nous laisse aller plus loin dans l'inconscient. C'est le principe de régression.

La méthode hypothèse-confirmation: La base du travail c'est notre ressenti dans les différents moments de notre vie (passé présent). Le thérapeute pose des hypothèses et c'est à nous de dire si elles ont du sens ou pas. Le patient aussi pose ses hypothèses, il n'y a pas de cadre figé le but étant d'exprimer son ressenti.
Ce qui déterminera la fiabilité d'une hypothèse c'est notre ressenti quand on l'entend, on sait quand c'est vrai parce que notre émotionnel nous chamboule à ce moment comme pour la confirmer. On pourra ressentir un choc sans même qu'on comprenne pourquoi (le thérapeute sait ou se doute), en plus d'être perturbant c'est violent.
On sait aussi quelle partie de l'hypothèse a du sens et laquelle n'en a pas ce qui permet de reconstituer l'histoire, notre émotionnel est la boussole de la psychanalyse.

Le rapport avec l'argent: L'argent nous pousse à prendre les choses aux sérieux, on abordera pas de la même façon un film/jeu piraté ou acheté, on abordera pas de la même manière un film/jeu offert ou piraté.
En fait l'argent investi en analyse représente l'amour que l'on porte à notre évolution, comme tout amour il ne doit pas être trop pesant ou trop léger. De cette manière le prix d'une analyse dépend de notre budget, perso j'ai des séances à 35e soit du 140e/m parce que j'ai qu'un mi-temps pour mes études. Un mec à temps plein payera plus.
Il y a eu des analyses offertes par l'entreprise, elles avancées bien au début mais dés que les choses sérieuses arrivaient on se retrouvait bloqué.
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Dernière modification par tron ; 24/11/2014 à 14h04

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Vieux 24/11/2014, 12h20
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Les moments phares de ma psychanalyse:


J'ai pris des notes de toute ma psychanalyse mais franchement c'est bien trop intime pour l'exposer comme ça. Je peux cela dit donner quelques points qui ont été une révolution chez moi. Pour info j'ai fait une analyse d'orientation jungienne, celle où on est face à face et où on a un échange plus ou moins à 50/50.

Cas 1: L'effet nocebo du diagnostic
Cet épisode fait dans la première séance. Après des passages difficiles de ma vie j'avais été diagnostiqué dépressif vers mes 20 ans. Six ans après je croyais que la dépression était toujours là en pas mal amoindri, elle se manifestait par un manque de motivation, de plaisir et donc des difficultés avec mes relations notamment au travail.
Ma psychanalyste m'a dit que je n'étais pas dépressif, je suis sorti de la séance en me sentant léger. Mes relations avec les gens étaient plus émotionnelles particulièrement avec mon patron.
N'importe quel psy aurait pu le faire évidement ce n'était qu'un diagnostic mais symboliquement ça avait une portée sur le psyché inconscient.

Cas 2: Une expérience traumatisante mais pas refoulée
L'origine du trauma: Quand j'étais petit j'ai joué au docteur dans le sens où votre esprit pervers l'entend, c'était avec une voisine plus vieille que moi.
En fait il s'agit d'une scène banale que mon cerveau n'avait pas oublié mais j'étais beaucoup trop jeune pour jouer à ça (~6/7 ans) et ça a eu des mauvaises répercutions.
Dans la discussion ma thérapeute a lancé que j'avais été une victime dans l'histoire, ça a réveillé une forte émotion chez moi.
Je m'étais senti manipulé alors qu'avec mon recul d'adulte je vois ça comme une scène banale sans intérêt.
Avant de faire ce travail j'éprouvais un blocage dans trop de situations avec les filles, j'étais beaucoup trop difficile. Dés que je revoyais l'expression de cette voisine contente, stimulée chez une autre femme ça me bloquait.
Après cette révélation ma libido a fortement diminué pour deux semaines, elle était en phase de reconstruction et deux semaines après le problème était réglé.

Cas 3: La peur d'être évincé de la scène
J'avais tendance à sur-réagir à l'injustice, dés que quelqu'un essayait de me marcher dessus je rentrais dans une rage instable, ma haine trouver une légitimité pour agir librement même quand l'injustice m'était pas destinée.
Mon analyste m'a expliqué que c'était ma peur d'être évincé en tant qu'homme qui me faisait réagir comme ça, de l'égo puissance 10.
Ce sentiment de rage c'est un peu comme si on vous prenait votre target sous les yeux alors que ça se passait bien et qu'on la culbutait dans la pièce à côté. Le fait de prendre conscience de cette peur, de voir son côté irrationnel inhibe pas mal voir complètement le symptôme (la rage).

Cas 4: La différence entre se faire respecter et s'affirmer
Une de mes anciennes targets avait été trop rapide avec moi (j'avais créé un topic sur ça).
Je ne réalisais pas que je ne pouvais m'affirmer que dans les cas où je subissais une injustice, du coup, j'étais désarmé pour calmer le jeu avec cette meuf pourtant pleine de bonne intention. J'étais bloqué dans un game sans issue qui s'est soldé au bout de deux jours en échec.
J'avais mis cet échec sur le dos du manque l'alchimie et dans la discussion avec ma psychanalyste, elle a mis ça au clair.

Cas 5: Reproduction de schéma
Je vais pas sortir les violons mais j'ai vécu des passages difficiles. Ma famille était un peu éclatée au sens psychologique du terme, personne n'était vraiment à sa place (comprendra qui pourra cette phrase). J'étais peu écouté, étant le dernier ma place était toujours en bas. J'ai fuis ma famille et tout ce qui se rattaché à elle pendant des années.
L'année dernière ayant décidé de faire un gros travail sur moi, me sentant assez fort pour, je me suis jeté dans la gueule du loup et je suis descendu dans le sud à leur proximité.
Dans ce contexte j'ai revue mon frère et il a tenté à un moment de me faire reprendre ma place d'antan, il m'a infantilisé au point de ma parler comme à ses filles de 3 et 6 ans. Je lui ai fait comprendre que c'était plus possible (par une dispute).
J'étais devenu un homme mais le poids du passé était toujours là plus ou moins consciemment en moi (et en mon frère) pour me rabaisser. Le fait de marquer mon esprit avec cette scène, moi qui refuse ce schéma m'a fait définitivement reprendre la place qui m'était dû.
Sorti de là mes relations avec les gens se sont encore améliorées, avec mon patron c'était le plus marquant parce que j'étais à la même hauteur émotionnellement, c'était plus un rapport enfant adulte désormais même s'il reste mon supérieur, j'étais un homme qui parlait à un autre homme.
Depuis il y a beaucoup moins de conflit et plus de légèreté.
Cette partie est intéressante pour montrer que le travail ne se fait pas que dans un cabinet.

Conclusion:
C'est une présentation subjective parce qu'elle est faite par moi de mon cas personnel mais la force de la psychanalyse c'est justement d'exceller dans le développement personnelle en partant de la subjectivité individuelle. La psychanalyse est typiquement la thérapie qui se fout de savoir dans quelles cases on est, pas étonnant qu'aujourd'hui encore elle a une place dans l'analyse des pathologies.
Encore une fois si je devais refaire cet article (ce que je ferai dans un autre contexte) je rajouterais des éléments comme la relation particulière qu'on a avec le thérapeute qui a déjà en soi des vertus thérapeutiques ou la violence de certaines émotions qui font surface au fur et à mesure qu'on avance.
Je veux pas faire un article ultra travaillé non plus volontairement parce que je veux garder un esprit subjectif d'amateur parce que je m'adresse à des gens qui voient cette discipline comme une accumulation de cliché.

Je suis ouvert à vos remarques et questions.
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Dernière modification par tron ; 24/11/2014 à 17h38
  #3  
Vieux 24/11/2014, 12h46
Caramel Caramel est déconnecté
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Salut tron !

Bon j'suis au taf et ton post est un peu long, donc je prendrai le temps de le lire plus tard mais ça a l'air intéressant en tout cas, merci.

Tu veux devenir psychanalyste toi même ?
  #4  
Vieux 24/11/2014, 14h02
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Très instructif.

J'envisage depuis pas mal de temps déjà de consulter un psychologue ou un psychiatre pour franchir les dernières barrières qui m'empêche d'avancer.

De quelle type était ta thérapie parmi celle que tu as énoncé ? Personnellement je préfèrerai un que mon psychiatre soit un interlocuteur et pas juste une présence auprès de laquelle vider mon sac.
  #5  
Vieux 24/11/2014, 14h03
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Caramel
Il est long mais je l'ai découpé avec des titres pour qu'on puisse zapper les parties qu'on considère inintéressantes, la première partie est en quelque sorte théorique et dans la deuxième je parle de pratique.
Habituellement je préfère les textes courts mais là je pouvais vraiment pas m'y résoudre.

C'est pas vraiment un objectif pour moi de devenir psychanalyste mais plus un moyen. Je voudrais être capable de faire la psychanalyse de quelqu'un pour les objectifs suivants dont la "vulgarisation scientifique" fait partie.

Dietrich
J'aurais du le préciser c'est vrai, j'éditerai pour ça. J'ai fait une analyse d'orientation jungienne c'est le style face à face avec un dialogue, ce que tu recherches à mon avis.
Il y a des moments où on voudrait bien faire le divan parce que le poids du regard de l'autre est parfois très fort surtout quand on parle d'un truc très délicat et intime, c'est souvent là qu'il y a matière à exploiter. Le face à face n'est pas toujours la solution la plus rassurante mais c'est vrai que c'est une bonne solution pour se lancer, on est moins perdu.
Petit astuce l'humour aide beaucoup à parler de problème très intime, perso sans l'humour j'aurais eu plus de difficulté et de résistance. Ca peut être très utile pour le style Jung.
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Dernière modification par tron ; 24/11/2014 à 14h14
  #6  
Vieux 24/11/2014, 14h04
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Ton post est plutôt très intéressant. Ta logique de développement aussi, par contre et tu le précises bien c'est une thérapie sur la durée qui demande un effort émotionnel de notre part, on le ressent bien par la violence émotionnelle qui se dégage de chaque révélation. Maintenant c'est bien là le fonctionnement d'une thérapie car pour vaincre ses peurs il faut arriver à trouver les causes exactes puis à les voir et les comprendre de façon consciente.

Je vais aller voir un psychanalyste sous peu (je me renseigne un petit peu), je te dirai mes ressentis sur la méthode de fonctionnement.

A+
  #7  
Vieux 24/11/2014, 14h24
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Taz20
Je mets juste les trois premiers mois dans cette présentation mais y a eu des événements après, j'ai eu récemment un choc extrêmement violent, le plus violent que je me souvienne. C'était des émotions où j'étais trop faible pour y faire fasse quand au moment où elles auraient du se manifester (dans le passé).
L'esprit est bien fait mais pour éviter ces chocs mais je me mettais à fuir et rejeter tout ce qui pouvait s'y rapprocher (c'est un résumé).

La violence du choc c'est un peu comme un enterrement, c'est triste, c'est dure mais c'est essentiel pour pouvoir avancer.
Dans mon cas, les chocs, la tristesse s'accompagnaient souvent d'un sourire voir d'un rire léger de joie parce que je savais que ça voulait dire que j'avais fait un gros pas en avant, je savais ce que ça impliquait. Quand c'était trop violent par contre je riais pas ^^, mais bon le jeu en vaut largement la chandelle.

Enfin ouai, si on est trop faible il vaut mieux laisser ça à une autre fois. Les psy calculent ça si on est prêt ou pas, certains renvoient les gens trop faibles pour des formules plus cool genre pour une dizaine de séance et après ils reprennent pour démarrer l'analyse.
Le propre de l'analyse est d'éveiller ce qui a de plus dure en nous pour en faire le deuil donc y a des moments pas facile je vais pas te mentir.
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Dernière modification par tron ; 24/11/2014 à 14h29
  #8  
Vieux 24/11/2014, 14h29
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La catharsis c'est relever au niveau conscient une peur inconsciente pour rendre quasi inutile ses effets symptomatique, l'irrationalité de la peur comprit au niveau conscient la supprime.
C'est totalement inexact. C'est l'une des grandes théories de la psychanalyse, et elle est très probablement fausse. La grande erreur de la psychanalyse c'est d'expliquer les choses en utilisant la causalité linéaire alors qu'il a été montré qu'on obtenait de meilleurs résultats en considérant les choses de manière circulaire et interactionniste.

Un exemple pour un couple: la fille a un comportement agressif à un moment donné. Le gars va produire un comportement agressif en réponse. Donc la fille va reproduire son comportement, et le gars aussi du coup. Et ainsi de suite sans qu'ils ne s'en rendent compte. Chacun va penser que quelque chose ne tourne pas rond chez l'autre, et va imaginer tout un tas d'explications. Ils vont probablement essayer de chercher cette explication dans le passé respectif du conjoint. Sans succès. L'explication était pourtant toute proche: c'est le comportement de l'un qui alimente celui de l'autre. L'origine du problème n'a ici aucune importance, comprendre que les deux protagonistes étaient enfermés dans un système qu'ils ont eux-même produit et qu'ils entretiennent, beaucoup plus.

Je ne vais pas m'étendre sur l'obsolescence des théories psychanalytiques, d'autres l'ont fait bien avant moi et de manière convaincante ( cf. L'expérience de Rosenhan par exemple, qui fait réfléchir). J'invite les lecteurs qui veulent en savoir plus à lire les ouvrages des membres de l'école de Palo Alto, et notamment de Paul Watzlawick. Il était psychanalyste de formation...
Voici une conférence assez drôle de ce monsieur qui permet de se faire une idée de ce qu'on trouve dans ses livres: Paul Watzlawick - Psychothérapeute - Quand la solution est le problème - YouTube
  #9  
Vieux 24/11/2014, 14h29
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Merci de ta réponse, tron.

Quit à consulter un psy, je préfère y aller franco. Je vais me renseigner sur l'analyse jungienne et si c'est effectivement ce qui semble me convenir, je m’orienterai vers celle-ci.
J'ai un assez bon sens de l'humour, raison de plus d'essayer
  #10  
Vieux 24/11/2014, 14h38
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celolf La catharsis a vue ses effets marcher sur les premières patientes de freud quand la médecine se cassées les dents, c'est des faits reconnus par tout le monde sauf par certains pseudo scientifiques reconnu par personne. Il s'agirait de faire une étude un peu plus sérieuse sur le sujet, voir le pour le contre etc.
En fait la catharsis voit ses effets marcher tout le temps en analyse depuis freud, ça marche aussi en hypnothérapie. J'ai expliqué comment ça fonctionne avec l'analogie sur la manipulation.

Je connais pas les deux mecs que tu présentes mais je me suis assez informé pour comprendre que personne à ce jour personne a été capable de critiquer les fondements de la psychanalyse (logique vue qu'on observe les avantages tous les jours).
D'ailleurs l'exemple dont tu parles ne fait en rien référence à la psychanalyse mais en rien, dire "tu es agressive parce qu'on a été dure avec toi" c'est de la psychologie de comptoir au mieux.

Je t'invite à te renseigner plus sérieusement avant de réagir, là tes discours sont au même niveau que les critiques d'einstein, marx et darwin. Il faudra déjà être capable de faire la différence entre une vraie critique et une critique de pseudo scientifique, tous les auteurs se valent pas.
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Dernière modification par tron ; 24/11/2014 à 14h55
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