[tron]

Je balance un article sur le thème de la peur. Il démontre certains mécanismes qui peuvent plomber une vie comme la fuite, l'auto-destruction etc. Ca été abordé plusieurs fois mais aborder ces points par les peurs plus ou moins conscientes c'est un gros plus.
Ca rejoint des idées de l'estime de soi de petitsuisse:
La peur, un frein pour être soi-même en société.

Le site est pas trop mal mais orienté féminin donc avec des articles carrément métaphysiques (sans être misogyne il faut avouer qu'elles sont bien plus touchées que nous).

[paseduisant]

Slt.

Déjà, il serait intéressant de voir l'évolution sociale. Ce qui a changé dans l'univers féminin.
Ensuite, ce lien que tu proposes, je trouve qu'il cite un cas personnel.
Il y a un manque grave de recul par rapport à la réalité.
Les faits présentés sont confus, et les interprétations manquent de clarté.
C'est plus l'étalage visiblement d'un vécu personnel que le point de vue d'un thérapeute.

Exemple sur le rejet, je n'arrive à rattacher à des personnes que j'aurais pu connaître.
Désolé, c'est peut être moi qui ne comprend pas.

Quand l'article parle d'abandon, "Le dépendant est le plus apte à devenir une victime", le mot apte est mal choisi.
Pour moi, c'est un article à oublier.

[tron]

En fait l'article propose 5 types de blessure (rejet, humiliation, injustice, trahison et abandon) qui affecte très négativement la vie.

Je trouve les explications très claires au contraire. L'article parle de schéma de peur infantile que l'on reproduit et qui nous empêche de nous dévoiler pleinement. C'est des cas cliniques qu'on tente de généralisé et qui sont retranscrits par l'auteur.

Si tu te ressens dans aucune des descriptions à genre 80% c'est surement que t'as aucune de ces blessures psychiques et c'est tant mieux pour toi. Dans ce cas c'est normal si tu vois pas la richesse du travail, le pilote d'avion ne verra pas l'intérêt d'avoir un chien d'aveugle et une canne.

L'article est dans un site féminin mais il s'applique à tout le monde.

[teiwto]

L'article est facile à lire, pas trop long et assez claire.

Mais après j'imagine que les cas présenté dans cet articles sont les cas extrêmes non ? Parce que je me reconnais dans certaines peurs, mais pas à 100%. Par exemples je n'ai que certains "symptômes", mais atténués.

Edit : Oui autant pour moi je n'avais pas vus la conclusion

J'ai l'impression que la conclusion n'apport pas réellement de solution, ou en tout cas elle reste assez flou pour moi...

[tron]

On peut prendre ça à notre niveau comme des hyperboles ouai, ou presque comme des stéréotypes.
C'est des cas extrêmes j'imagine vue que c'est des cas qui sont vues en thérapie et qu'on va souvent en thérapie quand c'est notre vie tourne à l'enfer sur terre (ce qui est dommage).

La solution consiste à prendre conscience de ses peurs et de ses mécanismes quand ils arrivent, les peurs disparaissent le plus souvent d'elles mêmes comme ça. Je suis d'accord que la dernière partie nous laisse sur notre faim.

[Taz20]

L'article reste assez simple mais plutôt bien fait ! Et même si c'est focalisé psychologie féminine au final ça vaut aussi pour nous les hommes.

Perso je me reconnais vraiment beaucoup (trop?) sur la peur de l'abandon... Pour avoir un peu consulté un psy suite à ma rupture il y a 4 mois il m'avait déjà dit qu'un évènement antérieur et notamment le rapport à mes parents avait certainement forgé l'état d'esprit dans lequel je suis aujourd'hui. Ma rupture m'a énormément touché, on dit toujours qu'un premier chagrin d'amour ça pique mais de mon côté ça a été un vrai calvaire, vraiment.

Cette peur de l'abandon m'empêche de véritablement m'épanouir à fond dans mes relations sociales, j'y travaille tous les jours mais ce n'est pas si simple que cela car c'est véritablement ancré.

Penses tu que l'on puisse trouver seul l'origine réelle de ces comportements ? J'ai fait une grosse introspection personnelle, une vraie remise en question pour me donner les clés de mon futur et cesser certains des comportements qui me pourrissaient la vie. Ca ne viendra pas en quelques mois je le sais bien.

[tron]

Trouver l'origine d'un traumatisme ça se fait avec la psychanalyse. Il peut s'agir d'un truc con, ça peut être un divorce par exemple. Pourquoi t'as pas réglé ce problème avec ton psy? c'est dommage surtout pour ce type de symptôme bien relou.

C'est gérable ce type de problème en thérapie.

Le site est orienté féminin mais l'article est asexué, dans les sujets pour ces analyses ça m'étonnerait qu'il y ait eu que des femmes.

[Taz20]

J'ai peut être pas fait durer la psychothérapie assez longtemps. Je me tâte de plus en plus à la poursuivre et à la finir à 100%. Car je n'en ai pas encore trouvé la cause réelle même si j'ai eu quelques pistes de réflexions et successions d'évènements dans ma vie qui ont conforté cette peur de l'abandon.
Sauf qu'avant ces évènements disons tardifs cette peur devait déjà être présente. A mon avis c'est lié au rapport à mes parents. Je me suis tout le temps bien entendu avec eux, ils m'ont inculqué de vraies valeurs mais sur certains points a a dû jouer sur cette peur. La psy me l'avait dit d'ailleurs. Je ne vais pas m'étendre plus il n'y a jamais eu de problèmes graves, je n'ai rien à leur reprocher j'essaye juste de comprendre comment on peut inconsciemment développer certains comportements à cause de ça.

[AlexandreDeMacedoine]

Le développement de peurs se fait bien sur au cours de l'enfance majoritairement.

Je suis très placé pour confirmer que les peurs nous empêchent d'être nous-même et j'ai vécu récemment une expérience émotionnelle très forte qui m'a même montré que les peurs créent des blocages automatiques.
Face à une femme que j'aimais, j'étais complètement dévasté de constater que j'étais comme prisonnier de mon corps. Je voulais dire des choses et des propos inhibés sortaient tout seul.

Franchement, c'est flippant mais au moins quand on vit un truc comme ça, nos peurs insidieuses nous éclatent au visage et du coup on peut les identifier pour les détruire ensuite.

Mais en même temps, on est quand même nous-même lors du déclenchement de ces peurs qui font partie de nous. Mais disons, que le "moi" désinhibé dans notre esprit ne se traduit pas dans le monde réel et ça fait déprimer. Imaginez louper une femme merveilleuse qui vous donnait des feux verts massifs juste parce que vous êtes prisonniers de vos peurs...

[tron]

On peut avoir les meilleurs parents du monde et adopter des peurs irrationnelles je te rassure, un enfant c'est bouleversé par n'importe quoi. Les traumatismes sont des bénédictions contrairement à ce qu'on croit, ils font de nous des hommes civilisés, ils régissent notre cadre de vie. Vous ne voudriez pas vivre dans monde sans eux.

Une des raisons qui aurait pu te pousser à arrêter cette thérapie c'est peut-être que t'arrivais à un point difficile et que ton inconscient t'as dit "stop tu t'arrêtes là".
Comme en psychothérapie c'est qu'une simple hypothèse parmi tant d'autres, je la pose parce qu'elle est une des moins intuitives.

Dans tous les cas je t'invite à finir ce travail, je pense que ça peut qu'être bénéfique à long terme.

Envoyé par AlexandreDeMacedoine

Franchement, c'est flippant mais au moins quand on vit un truc comme ça, nos peurs insidieuses nous éclatent au visage et du coup on peut les identifier pour les détruire ensuite.

Arriver à détacher la peur de notre "moi" c'est vraiment super (identifier nos peurs comme tu dis). Sans ça on ira jusqu'à légitimer nos peurs de tel manière qu'elles ne nous paraissent rationnelles.
Un peu comme en séduction, la première étape avant d'affronter la peur d'aborder c'est de comprendre qu'on veut aborder, puis qu'on a peur de le faire, si on se dit qu'on veut pas parce que il n'y a que les zonars qui font ça on a 0 perspective d'évolution.

Juste pour dire qu'identifier clairement le problème surtout de nos jours avec les centaines de thérapies existantes c'est déjà 50% du chemin fait (peut-être même 70%).