[Taz20]

Si j'ai arrêté la thérapie c'est parce que je n'avais plus le temps et que je pensais aller mieux après ma rupture. Inutile de te dire que tout ceci n'était qu'un feu de paille. C'est 2 à 3 mois après la rupture que j'en ai le plus chié car j'ai pris le retour de bâton de la dépendance affective en pleine face. Derrière j'ai passé un mois difficile, assez pessimiste avec de fréquentes rechutes.
Depuis quelques semaines ça y est je pense avoir franchi un cap, j'avance beaucoup plus sereinement et j'arrive enfin à rationaliser tout ça et je pense avoir digéré la rupture quasiment en entier. J'en suis donc à la phase où je peux réfléchir à ces peurs pour évoluer.

Concrètement il y a deux choses à régler :
- ma dépendance affective vient sûrement de ma mère qui m'a toujours sur-protégé, câliné et couvé. Aujourd'hui je sais qu'elle sera toujours là, je me suis émancipé mais les principes inculqués pendant l'enfance sont toujours ancrés. D'où mon comportement facilement needy et dépendant que ce soit avec mes potes ou avec mon ex du coup.
- le deuxième c'est la peur du sexe, oui c'est très con. En fait j'aime le sexe mais avant mon ex je n'avais absolument pas confiance sur ce point. Avec elle j'ai tout découvert, j'ai appris à aimer ça et j'aimais ça. Mais vu que j'avais créé tous mes repères avec elles quand ça s'est terminé j'ai pris un gros carreau... Je n'ai connu qu'elle et ces peurs sont remontées à la surface, on en revient là à la peur du jugement des autres comme d'hab. J'ai consulté une hypnothérapeute pour ça, ça m'a quand même aidé. Je pense que pour en finir avec ça j'aurais besoin de ma prochaine LTR, car c'est dans ces situations qu'une vraie confiance se construit puis je pourrais me créer d'autres repères.

Sinon pour rejoindre vos propos il est très difficile de prendre conscience que quelque chose cloche. SI on est là c'est parce qu'on a galéré mais qu'on a eu le mérite de se poser les bonnes questions. Franchement peu de gens se rendent compte de tout cela, le développement personnel est pour moi une très bonne chose. C'est grâce à ça que j'ai digéré ma rupture, que je me suis relevé et reconstruit à zéro. Aujourd'hui j'avance sur une feuille blanche avec des bases neuves.

[don Diego de la Vega]

Cet article me semble pertinent. Et c'est assez rare que j'ai ce ressenti.
Je me suis bien reconnu dans la situation 5, le rigide. Je pense que c'est quelque chose qui est derrière moi depuis que la situation initiale s'est débloquée.

Pour les autres situations, en effet les mécanismes semblent opaques quand on n'a pas de vécu auquel se raccrocher.

[AlexandreDeMacedoine]

Je n'ai pas eu de rejet de mes parents étant petit mais de mon "meilleur ami" (si je le recroise celui là...). De même, en école primaire, mon groupe d'amis marchait de façon un peu bizarre : on pouvait s'en faire éjecter puis y revenir après s'être fait un peu attaqué physiquement. J'ai été bourreau et victime, donc je ne peux pas forcément me plaindre et de toutes façons c'est du passé.
Je n'étais même pas méchant, disons que dans mon coin, c'était la façon normale de fonctionner.

Pour détecter ces blessures, il faut avoir vécu une expérience qui les révèle vraiment. Moi j'ai la blessure de rejet et donc je suis fuyant. Par contre, je ne me sens pas inférieur (du moins pas consciemment).

Le fuyant s’arrange pour que les circonstances lui donnent raison : il va tout faire pour être rejeté, sans le savoir, en se dévalorisant sans cesse, il ne comprend pas qu’on puisse l’aimer. Et quand quelqu’un s’attache à lui, il ne croit pas cette personne, il va donc se rejeter lui-même pour « saborder la situation ».

Putain c'est vrai en plus. Mon OI était attaché à moi et me disait qu'elle était bien avec moi et je ne le croyais pas. J'ai sabordé moi-même la relation alors qu'il n'y avait pas de souci à se faire.
Et même dans la vie : l'autre fois une interaction avec une fille se passait super bien mais j'ai quitté la conversation, sans doute pour ne pas courir le risque de perdre mes moyens et de tout foirer...ce qui est con puisque c'est ma fuite qui a tout fait foirer. :mdr:

Mais le truc c'est que je constatais que je faisais cela mais je ne pouvais pas le contrôler. Je me croyais même complétement fou.

[tron]

Je te connais pas particulièrement don mais j'avoue que ça me parle bien comme description te concernant.

Vue qu'on est dans la confidence je me situe dans le rejet, la peur n°1 avec le masque de fuite. J'ai vécu jusqu'à mes 18 ans chez mes parents puis 4 à Montpellier, 2 ans à Béziers, 1 an et demi à Paris, 6 mois en Angleterre, 6 mois à Paris et 8 mois en Irlande avant de retourner à Montpellier ^^. C'est marrant tellement c'est caricatural.

Mon retour sur Montpellier part d'une envie d'en finir avec la fuite, mon envie de construire à pris le pas sur la fuite mais concrètement j'ai toujours des pulsions solides de fuite dés que ça se complique trop.
Le problème c'est qu'on s'en aperçoit souvent longtemps après de nos réactions néfastes ce qui rend la tâche de travailler dessus franchement difficile.

C'est évident mais je préfère le dire, les descriptions ne sont que des cases dans lesquelles on met les gens, ils ne représentent qu'approximativement une partie de la personnalité.

[EDIT]
AlexandreDeMacedoine on subit tous des formes de rejet étant petit, le cerveau d'un bébé/enfant ne marche pas comme celui d'un adulte et un rien peu être interprété comme du rejet. Le divorce des parents qui concerne pas les enfants peut être interprété comme du rejet pour l'enfant. C'est qu'une question d'interprétation subjective en fait. A ton niveau ça sera dure d'évaluer si y a eu rejet ou pas, sans analyse ça me parait impossible en fait.
Bienvenu au club des blessure n°1, y a pas encore de carte de membre vue que tous les membres fuient au bout de trois jours mais ça fait chaud au coeur de te compter parmi nous.

Envoyé par AlexandreDeMacedoine

Je me croyais même complétement fou.

Y a du vrai ^^

[Sekigawa]

Très intéressant en effet, le genre d'article qui peut aider à identifier le(s) type(s) de problème(s) qu'on porte en nous... Je vais garder le lien, merci

Pour ma part je me reconnais d'en 3 de ces peurs... Y a du boulot quoi !

[Jack*Black]

si jamais j'ai lu le bouquin de Lise Bourbeau cité a la fin de l'article. Un livre intéressant, qui aborde notamment la corrélation entre les blessures et notre morphologie, ainsi que les pathologie que l'on peut développer a cause de ces blessures.

une bonne lecture, agréable, mais le piège est de se retrouver facilement dans les 5 blessures et de s'attribuer des problèmes que l'on a pas.

c'est juste mon avis.

aussi souffrir de rejet, ne signifie pas forcement que l'on a été victime de rejet, je ne me rappelle plus des détails. la lecture du bouquin donnent les reponses.

[Sekigawa]

Envoyé par Jack*Black

mais le piège est de se retrouver facilement dans les 5 blessures et de s'attribuer des problèmes que l'on a pas.

C'est un peu ce que m'a dit un pote la dernière fois, pendant ce genre de phase de grosses remise en question on a tendance à se trouver beaucoup de défauts qu'on n'a pas vraiment.
Mais est-ce vraiment un piege ? Je veux dire par là que si on essaye de régler un problème qu'on n'a pas on finit par s'en rendre compte par nous même non ?

[Jack*Black]

Mais est-ce vraiment un piège ? Je veux dire par là que si on essaye de régler un problème qu'on n'a pas on finit par s'en rendre compte par nous même non ?

on a assez de bonnes choses a faire dans une vie,alors pourquoi vouloir dépenser le minimum de temps et d’énergie dans des problèmes que l'on a pas. c'est une bonne manière de se disperser.
les troubles mentaux liés a ces blessures sont plus complexes qu'il n'y parait et ça prend du temps pour bien les identifier soi même(ou se planter soi meme). aussi si s'affliger des blessures est pour se donner des excuses pour ne pas avancer, c'est une belle stratégie d’évitement ou de fuite (stratégie du rejet...).

j'ai été recadré dernièrement concernant un problème que je m’étais crée tout seul après une relation avec une nana. Ce problème n'existait pas, mais il m'a fallu un bon coup de pied au cul pour arrêter d'occuper mes nuits avec ce faux problème... je ne m'en rendais pas compte par moi même.

un lien sur un résumé du bouquin:
http://www.livresnumeriquesgratuits....e_soi-meme.PDF

[Sekigawa]

Envoyé par Jack*Black

j'ai été recadré dernièrement concernant un problème que je m’étais crée tout seul après une relation avec une nana. Ce problème n'existait pas, mais il m'a fallu un bon coup de pied au cul pour arrêter d'occuper mes nuits avec ce faux problème... je ne m'en rendais pas compte par moi même.[/url]

Ouai mais faut bien se faire recadrer comme tu dis à un moment donné. C'est là qu'on voit que le développement personnel n'est pas si simple...

[tron]

C'est vrai que le diagnostique à un effet nocébo qui peut être violent mais le fait de prendre conscience de ça aide pas mal à éviter cet effet. Je pense pas que l'effet nocébo soit des masses forts vue qu'on parle d'un auto-diagnostique fait sur un site internet, il n'y a pas d'autorité compétente pour le valider.
Enfin je pense qu'il vaut mieux se tromper dans le cadre développement personnel, prendre ce genre de risque que de rien faire, tant qu'on a conscience des risques et de nos choix je pense pas qu'on puisse sombrer. Toute manière si il n'y avait pas de risque tout le monde aurait un dev perso qui tue.

La solution la plus simple pour éviter les migraines est de se faire diagnostiquer. Pour ça il faut déjà considérer qu'on a un mal en nous qui nous gâche un peu trop la vie.