[yutsu]

Voila, après mettre tout d'abord pencher sur mes défaut, pour les effacer ou les cacher un peu, j'en suis venu a un stade ou pour continuer a avancer dans mon développement personnel, je me suis demander ce qui a fait que je suis devenu se que j’étaie il y a encore quelques mois, et mes réflexions m'ont toutes mener vers ma famille, et plus précisément vers l'absence de mon père dans mon enfance.

Parents séparer alors que je n'avait que 3 ans, suite a ça, un week-end toute les deux semaine chez mon père (sauf quand il n'était pas en état), et depuis 10 ans, je ne l'ai plus jamais revu, j'ai quelques rares souvenirs de lui, dont un, la dernière foi que j'ai été chez lui (vacance d'été), je lui avait prêter 2 euros pour qu'il nous achète du pain.

Mes frères et sœurs, eux étaient plus vieux que moi, il n'y a donc pas du avoir de conséquence dans se qu'ils sont devenu, par contre moi qui avait 8 ans a l'époque, je me demande si mon manque de confiance ne serait pas en partit a cause de son absence.



Donc voila, j'aimerais savoir si d'autres on vécut ce genre de problèmes, et quels ont été les conséquences pour eux, et comment s'en s'ont'ils sortie?

Et si vous en auriez la possibilité, es-que vous essaieriez de reprendre contacte avec le parent manquant?


Tout avis est bon a prendre, car je pense que pour beaucoup l'absence d'un parent dans l'enfance de quelqu'un peu avoir de grande répercussion dans se qu'il devient plus tard.

[Fear_and_desire]

Je vais te compte mon expérience perso, cela t'aidera peut-être.
Je n'ai jamais connu mon père et en parallèle, ma mère travaillait beaucoup.

J'ai ressenti l'absence du père au niveau d'un sentiment d'insécurité que je ressentais et un mal à l'aise à revendiquer qui je suis et à me défendre.
Dur de se défendre lorsque le seul modèle que l'on a est une femme, qui a une vision très simpliste des confrontations voir des expériences de toutes sortes " ne le fais pas, tu vas te blesser".

L'absence d'un parent te demandera de chercher ailleurs les valeurs qu'il aurait du t'impliquer, j'ai fais le choix des sports de combats tant pour leur utilité que pour les valeurs nouvelles qu'ils m'inculqueraient ( courage, détermination, savoir faire face, supporter la douleur, aller de l'avant etc)

Après, je ne sais pas si ton manque de confiance en toi vient de là, je dirais que tous ont connu plus ou moins longtemps un manque de confiance en soi.
C'est intéressant de savoir d'où cela provient et encore plus de comprendre ce dont il te manque et aller le chercher là où il se trouve.

Personnellement, c'était de nouvelles valeurs pour savoir comment réagir lorsque l'on te provoque, agresse, menace, etc.
Ma façon de réagir à l'époque basée sur la colère ne fonctionner pas. Je suis content d'avoir une autre vision de cela désormais et de m'en sortir beaucoup plus facilement

Bon courage dans ta quête, elle sera longue mais enrichissante

[Anashka]

Yutsu : je suis sortie avec quelques mecs qui avaient vécus la même situation que toi.
Autour de leurs 22/28 ans, ils ont tentés de rencontrer à nouveau leurs pères.

Tu pars pas avec ce qu'il y a de plus facile dans la vie. MAIS, tout dépendra de ce que TOI tu en fais. Les quatre garçons que j'ai connu dans ta situation ont eus des vies très différentes. Mais tous ont
- développé un fort respect des femmes : peut-être parce que leurs mères est restée.
- développé beaucoup de générosité
Bref, des gars géniaux, (sauf un, mais c'était un con).

Tu as deux chois finalement :
- expliquer tous tes échecs par ça
- ou devenir plus fort.

C'est une quète de toi qui prendra du temps. Courage, mec ^^

[Azee]

Je n'est jamais connu mon père et ma mère est loin d’être un modèle d'éducation. Elle travailler énormément lorsque j'étais enfant, je passé donc le plus clair de mon temps chez mes grands-parents - adoptif qui plus est - chose que j'ai apprise il y'a peu de temps.

J'ai vécu avec eux dans le Nord jusqu’à mes 8 ans, assurément les meilleures années de ma vie. Le choc quand ma mère (enfin ma mère ... les doutes sont permis) a eu l'idée géniale de suivre un homme a 1000 bornes de mon petit paradis, le temps de détruire mes souvenirs, mes amis et mes habitudes. Résultats des courses: je suis dans un coin paumé avec des gens que j’apprécie que très moyennement, je supporte de moins en moins de vivre avec ma "famille" et il n'y a certainement plus qu'un seul nom sur mon arbre généalogique, le mien.

J'ai toujours du me débrouillé tout seul pour a peu prés tout, quelque part c'est une force j'imagine, même si j'en veux a mes speudo-parents, pour elle de m'avoir menti et mis de coter toute ma vie, et pour lui de ne m'avoir jamais rechercher, sa fait du bien de se sentir considérer par les personnes qui sont censé t'aimer le plus...

Pour moi sa n'induit pas un manque de confiance en sois, sa serait même plutôt le contraire, j'ai quand même réussi mon éducation

Avant j'avais parfois l’impression de courir après quelque chose que je ne pourrait jamais attraper. Il y'a encore un tas de choses a éclaircir dans ma vie, mais je le ferai plus tard, après mettre occupé de moi.

En gros, si tu te sens différent, utilise le comme une force, tu n'est peu être pas comme les autres, sa vaux pas dire que tu est moins bien

Personnellement je le prend bien et je suis content de ma situation.

Et puis de toutes façons les repas de familles, c'est pas pour moi.

[C.D.P]

Je suis plus ou moins dans le même cas que toi, je ne vois mon père que quelques fois par an.

Je pense que la conséquence la plus directe est un certain flou quant à l'identité masculine. Personnellement, n'ayant plus eu de modèle masculin à partir de mes 10 ans, j'ai eu du mal (et j'en ai toujours) à comprendre ce que ça signifiait et impliquait d'être un homme.
Après je ne dis pas que ceux qui ont leur père ne se posent pas la question, mais sans doute moins fortement.

Je suis loin d'avoir réglé ce "problème", mais ça suppose de comprendre et de définir par soi-même ce qu'est la virilité.
J'ai compris récemment qu'il y avait quelques caractéristiques évidentes qu'il ne fallait pas négliger :
- Etre en mesure de se défendre et de défendre ceux que l'on aime : Par la parole d'abord, mais aussi et surtout par les actes. Il faut donc maitriser son corps, se muscler, faire un sport de combat. Faire d'autres sports ne fait pas de mal également puisque ça apporte une certaine aisance et confiance physique.
Cela suppose donc une force physique, une confiance en soi, et un contrôle de sa peur.
- Etre en mesure de satisfaire sexuellement sa partenaire. Cela suppose de l'expérience, du désir, et contrôler certaines de ses émotions. (stress ou à l'inverse, excitation)

Mis à part ces deux caractéristiques évidentes, je crois qu'être un homme, c'est aussi et surtout connaitre qui l'on est, et avoir le courage de l'affirmer et de ne laisser personne outrepasser nos limites.

Voilà pour moi la conséquence que l'absence du père a eu : Une certaine peur du combat, une sensibilité plus exposée, l'habitude de recourir à mon intelligence plutôt qu'à mon corps. Evidémment, je ne me suis jamais satisfait de cela seulement, notamment la peur du combat qui m'a toujours répugné. Et donc en conséquence, je suis parmi les gens que je connais celui qui s'est battu le plus dans son adolescence. A chaque fois je me retrouvais à me battre contre celui qui se prétendait être le caïd de la classe, comme pour me prouver à moi-même que j'étais un homme. En 6e, puis en 4e.
J'ai arrêté de me battre quand, alors que j'avais battu les soi-disant "caïds", je me suis fait cassé le nez ou presque par un mec super faible en 3e, qui avait peur de moi.

Bref, je n'ai pas encore tiré ce tout ça tous les enseignements qu'il y a à tirer, mais c'est en effet une situation particulière !

[Intense]

Je suis dans le même cas que vous à peu près, vous m'excuserez je n'ai lu que le message de l'auteur et de BLAD.

Ayant perdu mon père à l'âge de 9 ans ils est vrai que j'ai pu ressentir un certain flou à propos de la virilité, bien qu'ayant un grand frère plus âgés que moi et qu'on s'aime beaucoup il ne m'a pas appris non plus comment être un vrai homme, il a tant bien que mal essayé en me disant de ne jamais me laisser faire et que si il y a un problème il serait toujours là, mais en vain j'ai toujours l'impression d'être moins viril que lui.

J'ai surtout eu des problèmes durant quelques temps vers mes 16-17 ans au niveau de ma sexualité, je me faisais beaucoup charier (et encore aujourd'hui) sur le fait qu'on pense que je sois gay, ça m'a beaucoup perturbé qu'on me dise ça je me disais "Si on me pense que je suis gay, le suis-je alors réellement ?" en fin de compte je me rend compte que j'aime bien trop les femmes pour l'être
Il est vrai qu'on peut penser que je puisse l'être, il m'arrive parfois d'avoir quelques manières efféminées et d'en jouer au prêt des filles pour les faire rires (pas mes target ).

Je pense aussi que ça à justement pas mal joué sur le manque de confiance que j'ai eu (et que j'ai encore un peu mais bcp moins) et cela m'a alors posé beaucoup de problème pour la drague, pensant qu'aucune fille ne voudrait de moi je suis alors resté celib depuis maintenant 4 ans, avec quelques fois des filles que j'ai embrassé en soirée. Mon plus gros problème reste d'être puceau à mon âge (19)... c'est de là où viens mon plus gros manque de confiance.

[Araneae]

Ceci n'engage que moi :


Je pense que l'absence du pere entraine la volonté de rechercher le pouvoir , l'autorité qu'ils n'ont jamais eu . Je pense notamment aux présidents de la republique, si vous regardez bien, beaucoup n'ont pas vu leur pere .


Apres comme dit , il y en a qui prendront ceci pour avancer, comme une force , et d'autres comme une faiblesse.

[yutsu]

Tout d'abord merci a vous qui avez donnez vos avis, en lisant vos réponse je me suis rendu compte que l'absence de mon père, a crée un manque de confiance en moi, une peur du combat (j'ai toujours eu tendance a laisser parler ma colère par des mots au lieu de mes poings), et une difficulté a m'affirmer.

Enfaite je pense qu'a partir du moment ou ont peu s'affirmer face aux autres, ont peu se sentir quelqu'un, chose que je ne pouvait pas faire avant car j'avait tendance a m'écraser pour éviter le conflit au maximum (sauf en cas de pétage de câble qui ont fait que de la primaire au collège j'ai été connu par tout le monde).

- Etre en mesure de se défendre et de défendre ceux que l'on aime : Par la parole d'abord, mais aussi et surtout par les actes. Il faut donc maitriser son corps, se muscler, faire un sport de combat. Faire d'autres sports ne fait pas de mal également puisque ça apporte une certaine aisance et confiance physique.
Cela suppose donc une force physique, une confiance en soi, et un contrôle de sa peur.

j'ai fais le choix des sports de combats tant pour leur utilité que pour les valeurs nouvelles qu'ils m'inculqueraient ( courage, détermination, savoir faire face, supporter la douleur, aller de l'avant etc)

Depuis 2 ans je suis inscrit dans un club d'art martial russe, et il est vrai que pour se construire c'est une étape essentiel selon moi.

Tu pars pas avec ce qu'il y a de plus facile dans la vie. MAIS, tout dépendra de ce que TOI tu en fais. Les quatre garçons que j'ai connu dans ta situation ont eus des vies très différentes. Mais tous ont
- développé un fort respect des femmes : peut-être parce que leurs mères est restée.
- développé beaucoup de générosité

J'avait penser aux conséquences du départ d'un des deux parents, mais pas du tout a celles du au fait que l'autre sois rester, et c'est vrai que je respecte pas mal les femmes, et que j'aide beaucoup les autres.

Yutsu : je suis sortie avec quelques mecs qui avaient vécus la même situation que toi.
Autour de leurs 22/28 ans, ils ont tentés de rencontrer à nouveau leurs pères.

Es-que tu sais comment ça c'est passer pour leurs retrouvailles? Enfaite comme je part de ma ville dans 2 mois (logiquement), je pense que le revoir au moins une foi avant mon départ pourrait m'aider, mais je sais pas du tout en quoi.

Tu as deux chois finalement :
- expliquer tous tes échecs par ça
- ou devenir plus fort.

Je n'expliquerait pas mes échecs par ça (en y pensant ont peu dire avoir perdu qu'a la fin d'une partie, et la mienne est loin d’être finit), je cherche juste un autre moyen de voir comment je suis arrivé jusqu'ici, pour trouver quel chemin prendre pour arriver au meilleur résultat a la fin de ma partie^^.

J'ai toujours du me débrouillé tout seul pour a peu prés tout, quelque part c'est une force j'imagine,
Pour moi sa n'induit pas un manque de confiance en sois, sa serait même plutôt le contraire, j'ai quand même réussi mon éducation

Dans ton cas j'ai l'impression que "l'absence" des deux parents a recrée un certain équilibre qui fait que tu a pu devenir quelqu'un sans aucune (ou presque) influence parental.

En gros, si tu te sens différent, utilise le comme une force, tu n'est peu être pas comme les autres, sa vaux pas dire que tu est moins bien

Je me suis toujours sentit différent des autres, et j'ai toujours dit qu'il valait mieux être différents que d’être comme tout les autres, mais j'ai pourtant essayé de rentrer dans le moule malgré tout, va falloir que je trouve comment cultiver cette différence pour qu'elle m'aide.


Je laisse la possibilité a ceux qui le souhaitent de partager leurs histoires, et si question il y a de les poser.

Et merci pour vos encouragements, je me rend compte que le voyage en moi même ne fait que commencer.

(Hors sujet: je viens de remarquer que je parle beaucoup de chemins, surement une envie dont je n'ai pas conscience de voyager^^)

[fallen]

Je suis un peu dans le même cas que toi à la différence qu'il s'agît de ma mère. 5ans qu'on ne se parle plus , 3ans que je ne l'ai pas vu.

Je ne sais pas si tu étais proche de ton père, je ne connais pas les raisons de cette "séparation" et je ne sais encore moins si ça te rend triste dans le fond, mais ça a son importance.

Si vous avez eu des différents, ce que je pense, c'est à toi et à toi seul de savoir si tu as besoin ou si tu dois aller lui en parler ne serait ce que pour t'enlever ce poids de tes épaules ou même pour arranger les choses.

Si au contraire ça ne t'affecte pas plus que ça, si tu ne ressens pas le besoin de retourner le voir, continue d'avancer.

Mais dans tout les cas pose toi les bonnes questions : Est-ce que mon manque de confiance en moi provient de ma relation avec mon père ? Ou est-ce que le problème vient d'autre part ?

Mon avis : si cette situation te rend triste, ton manque de confiance vient en partie de là, dans le cas contraire, non.

Dans mon cas, ça m'a affecté puisque j'étais assez proche d'elle, mais j'avais mes raisons et je ne suis pas revenu en arrière. J'ai été tenté de retourner lui parler, mais je ne l'ai pas fait parce que c'était mon choix. Et que ma famille ne comprenne pas, j'ai envie de dire, ce n'est pas leur problème.
Life is beautiful

[yutsu]

Je ne sais pas si tu étais proche de ton père, je ne connais pas les raisons de cette "séparation" et je ne sais encore moins si ça te rend triste dans le fond, mais ça a son importance.

j'était assez proche de lui, j'ai plus de bon souvenirs avec lui que de mauvais, mais voila il avait tendance a beaucoup boire, quand j'était avec lui je passait plus de temps dans un bar qu'autre chose, lors de mes dernières vacance chez lui, il c'est retrouver a cours d'argent se qui m'a forcer a rentrer chez ma mère avec mon frère et ma sœur, suite a sa ont a pas put retourner chez lui. Lors du divorce il a été conclut qu'il vienne me chercher tout les samedi après-midi, mais il n'ai jamais venu.

Si vous avez eu des différents, ce que je pense, c'est à toi et à toi seul de savoir si tu as besoin ou si tu dois aller lui en parler ne serait ce que pour t'enlever ce poids de tes épaules ou même pour arranger les choses.

Personnellement je n'ai pas grand chose contre lui, mais quand je pense a lui je suis triste, mais a coté de ça, j'ai peur de le revoir car je risque de craquer alors que je suis du genre a retenir mes sentiments