[Monte Cristo]

Je n'ai jamais connu mon père, ma mère n'était pas très presente durant mon enfance et j'ai été elevé une partie de mon enfance par mon grand père.

J'en suis ressorti avec un gros manque de confiance en moi (abandon du père, quasiment de la mère, et de mon grand père quand il est mort), mais avec une grande résilience (lis Boris Cyrulnik si tu veux en apprendre plus là dessus), car quand je raconte mon histoire, on s'étonne toujours que j'ai pas fini fou ou délinquant. J'étais parti pour être un connard qui en voulait à la terre entière, mais j'ai eu une rélélation qui m'a montré une autre voie, et qui m'ont permis d'être heureux, d'avoir confiance en moi et de ne plus être spectateur de ma vie.

Je n'ai jamais rencontré mon père, et ça ne m'intéresse pas de le rencontrer. Il n'a pas voulu de moi, tant pis, j'ai su me forger sans lui, il n'a donc rien à m'apporter.
Quand j'étais plus jeune, je voulais le voir, juste pour lui "casser la gueule". Maintenant, avec ma confiance, je n'en ai surtout plus rien à foutre

Donc tu as le choix: être ce que ton enfance te destinait, ou être toi même, bien plus fort et confiant, mais là, c'est un travail de tout les jours!

[Shando]

Bonjour,

Mon père est parti quand j'étais encore bébé et j'ai comme la plupart ressenti un gros manque de confiance en moi, même si le reste de ma famille était très présent.
Je ne voulais pas le revoir mais finalement c'est lui qui m'a recontacté quand j'avais environ 15 ans. Il habite loin et on ne se voit pas souvent. On s'entend bien mais j'ai eu du mal à le considérer plus qu'un simple ami.
Finalement je ne me rendais pas compte que mes problèmes étaient du au manque de mon père. J'ai lu le livre Père manquant fils manqué de Guy Corneau et je le conseille. Certains passages sont un peu complexe, par exemple, quand il définie certain concept psychologique, mais d'autres sont bien utiles, ça m'a aidé de me reconnaitre dans certains des "fils manqué" qu'il décrit et de finalement comprendre l'origine de mes problèmes.
On m'avait conseillé ce livre il y a longtemps, je l'avais acheté mais jamais lu, jusqu’à ce que ma copine me quitte, je me suis dit que c’était le bon moment de changer et d'évoluer. Et maintenant j'enchaine avec d'autres livres de développement personnel

[Anashka]

Quand ils ont revus leurs pères, il y a toujours la déception qu'il "ne soit pas le superman qu'au fond ils ont imaginés". Puis, le fait qu'il le considérait comme une pote, bien que souvent, le père, par la suite, tenter de retourner un peu dans la vie de son fils.

Mais, ce sont LEURS histoires, elles ne pronostics en rien de la tienne. ^^

[submerge]

moi j'ai trop connus mes parent ,alors parfois mieux vos qu'il en manque 1 sa dépend des cas mais je pense pas que sa sois une tarte , faut avancer dans la vie basta , sinon la rue peut te servir de parent plus sévère un certain temps si sa te manque.

[yutsu]

Quand ils ont revus leurs pères, il y a toujours la déception qu'il "ne soit pas le superman qu'au fond ils ont imaginés". Puis, le fait qu'il le considérait comme une pote, bien que souvent, le père, par la suite, tenter de retourner un peu dans la vie de son fils.

Mais, ce sont LEURS histoires, elles ne pronostics en rien de la tienne. ^^

Ayant connu mon père jusqu’à mes 8 ans, et ayant eu des retour de la part de mon frère qui travaille avec, disant qu'il boit toujours autant, je risque pas de l'imaginer en superman^^
Après si je le revoie, ça sera juste une foi ou deux, quelques jours avant mon départ pour Nantes. Et sinon oui c'est leurs histoire, mais savoir comment ça c'est passer pour les autres est toujours bon pour se faire une idée^^

[rebloch]

Salut Yutsu

Je n'ai pas pris le temps de lire tous les temoignages car je suis assez pressé (je me suis arrété a celui de Intense) mais je tenais à t'apporter le mien car je suis dans une situation sensiblement identique à la tienne.

Mes parents ont divorcé quand j'avais 2 ans, je voyais mon père toutes les deux semaines. Puis on a déménagé et on se voyait aux vacances, puis plus du tout entre mes 11-12 et mes 18 ans (aujourd'hui) en gros (je me souviens plus la dernière fois que je l'ai vu précisément). Il y avait un échange rare de lettres aux débuts puis plus rien du tout pendant environ 4-5 ans je dirait (13-18 ans, la vraie adolescence quoi).

Questionnement sur ce que c'est que d'être un homme, oui, gros manque de confiance en soi jusqu'à l'année dernière, oui, sensation d'absence de repères, surtout (clin d'oeil à la chanson de Sniper qui me parle (et toi aussi je présume) bien

Il y a aussi, comme disait Intense, mais ce n'est peut-être pas le cas de tout le monde, un coté féminin qui s'installe. (j'ai grandi avec juste ma mère et ma soeur)
En effet, malgrès que je soit aujourd'hui relativement viril (jme la raconte t'a vu )
il subsiste occasionnellement, dans des situations particulières et généralement quand je suis en famille, des airs, postures, manières de réagir, plus ou moins éfféminées.

J'essaye d'apprendre chaque jour grâce au monde qui m'entoure à devenir un homme véritable et avec une puissance intérieure. Grâce aux potes, aux pères de potes, au monde en général.
Mais il faut savoir t'affirmer et sortir de ton schéma habituel, avec ta mère ça fera des étincelles (ça en fait beaucoup de mon coté) et j'ai encore du mal à voir la limite entre être son fils homme et lui manquer de respect car elle est castratrice et très enfermée dans ses croyances, et ne comprend pas forcément(du tout?) ce dont j'ai besoin en tant que mâle.


Il y a 2 mois j'ai réinitié le contact avec mon père et même si pour l'instant on se parle encore comme deux presque-inconnus, je pense que ça a beaucoup plus à apporter que de rester dans le silence par rancune

Rebloch