[Ulth]

Je ne pense pas être le seul à la connaître. Elle arrive à tous moments, le dimanche soir, en état de transition, le lundi matin pour la nouvelle semaine qui s'annonce, le mercredi midi, dans la solitude de nos chambres.

Vous la comblez comment ? Comment la ressentez vous ? Qu'y faire ?

Doit on forcément consulter un spécialiste ?

Ca vous prend au ventre et ça vous quitte plus.

[damsss]

je reconnais bien cette situation la déprime du dimanche soir a te dire que le week et fini et que c'est repartie pour une nouvelle semaine surtout si tas des cou dur en se moment meme ou pas . Moi je la combat en positivant les choses dans ma tete j'essaiye de visualisé comment sera la semaine et j'essaiye de me trouver quelque chose pendant la semaine ou le week end qui arrive qui me donne hate aux moin j'ai le moral qui reste et sa me fait continué.Et quant tu te sent vraiment stressé prend un bain relax toi un max écoute de la zik fait de la muscu fait tous pour que sa parte ou aux moin que sa déscende et lie un bouquin c'est pas mal ca aussi

[solmal]

L'auto-suggestion
Ou lire du Anthony Robbins, ça motive toujours instantanément

[Imgonnagetmedieval]

Moi je m'imagine que les coups durs, la démotiv', la fatigue, sont autant d'armes sournoisement utilisé par le Grand Méchant (ou un truc du genre) de cette planète (ou de la Vie ?) et que c'est comme une épreuve à combattre. Si je me rends compte que je déprime, que je suis crevé et que ca fait 3h que j'ai rien foutu, je me dit "Ahahaha, bien joué saligaud, tu m'as eu aujourd'hui. Mais rira bien qui rira le dernier". Et après je me motive à me bouger tout ca, pour contrer ses attaques. Ca marche plutôt bien avec moi, même si parfois je me laisse délicieusement glisser dans une défaite bien reconnaisable :P

[pims]

J'ressens bien parfois un truc que je nomme explicitement "la journée de la lose", mais ça s'apparente pas à de l'angoisse, plutôt à une langueur dont on ne peut se débarrasser.

Pour les journées de la lose, selon la quantité de trucs à faire, j'ai deux réactions :
- Soit je me secoue les puces en faisant mentalement miroiter mon auto-satisfaction future lorsque j'aurai rempli mon programme.
- Soit je me vautre dans la procrastination et la saudade, en restant sous ma couette en pyjama à somnoler et à glandouiller sur le net en écoutant de la musique mélancolique ou en regardant des films profonds. Et le lendemain, inexplicablement, ça va toujours mieux.
Dans les deux cas, lorsque j'ai choisi une option, je l'assume jusqu'au bout. Si je ne culpabilise pas de m'faire une journée lose, c'est parce que je sais que si il y avait un réel besoin, je pourrais me faire violence.

Pour l'angoisse, sinon, je me contente d'en chercher et d'en décortiquer les raisons pour rationaliser mes peurs. Souvent ça marche, mais ça nécessite de se connaître un peu et de savoir ce qui peut nous faire réagir d'une façon donnée. Dans tous les cas, j'suis pas une angoissée de nature, et ça m'arrive très rarement.

[Delia]

Je distingue le petit coup de mou bien habituel qu'il nous arrive tous de ressentir de temps en à autre de l'angoisse profonde, celle qui fait avoir des crises d'angoisse, qui laisse comme une douleur lancinante toujours présente dans le fond.

Le petit coup de mou se combat ou se laisse exprimer comme l'a dit Pims (ndlr: je suis vraiment qu'un petit jouet qui acquiesce de la tête, comme ces chiens en plastique sur les plages arrières, après les interventions de pims ^^
Il y a aussi la respiration ou les méthodes de relaxation qui fonctionnent plutôt bien dans mon cas, comme respirer profondément et prendre peu à peu conscience de tous ses membres qui sont allongés (sentir le poids du corps, le contact du drap, etc)

Pour l'angoisse c'est autre chose, pour éviter l'angoisse je pense qu'il faut déjà être à l'écoute de ses sentiments, de ses émotions et ne pas les refouler, les laisser s'exprimer par un quelconque moyen: taper dans un punching ball, crier, pleurer, écrire, en parler à quelqu'un, danser, chanter, bref, faire quelque chose qui nous permettent de lâcher cette émotion, chacun trouve alors le moyen qui lui permet le mieux d'extérioriser.
Mais si l'angoisse est trop profonde alors c'est qu'il y a quelque chose qui ronge, une racine et malgré les efforts pour extérioriser toutes les émotions, si la racine du malaise reste, alors c'est un cycle qui se poursuit.
A mon sens il faut creuser et trouver ce qu'est ce malaise sous-jacent. Parfois on y arrive seul mais ce n'est pas forcément évident car on ne possède pas toujours le recul pour. Parfois on a besoin d'aide qui peut venir d'une personne (psy, ami, connaissances qui nous pointent du doigt ou nous font prendre conscience de ce qui ne va pas) ou même d'une situation, d'un livre, d'un film, d'une citation ou autre chose.
Quand on sait d'où vient cette angoisse et pourquoi elle est là alors soit on peut tâcher de corriger cela (nouveaux comportement ou que sais je), soit cela ne peut pas vraiment se corriger mais dans ce cas je trouve qu'il y a déjà un certain recul car on connait les causes et on est plus à même de se protéger de cette angoisse. Il vaut mieux combattre un ennemi que l'on connait qu'une entité invisible.
Donc on peut entreprendre différentes démarches comme se questionner quand quelque chose nous fait sentir mal sans que l'on sache pourquoi ou alors décider d'entamer une psychanalyse.

[Ulth]

Effectivement, je pense comme Délia qu'il vaut mieux séparer "coup de mou", ou "journée de la lose" et la véritable angoisse. Je parle avant tout de cette seconde.

Vos points de vue sont intéressants.

L'auto hypnose et les ancrages n'ont pour leur part aucun effet sur l'angoisse lorsqu'elle me taraude.
En revanche, exprimer ses émotions peut parfois fonctionner
Mais l'Angoisse, au départ, est irrationnelle, bien que provenant d'une crise systémique profonde, je pense.

[Samuelson]

Je crois que j'en ai (genre je me vois me tuer alors que bon mon sort n'est pas dramatique), genre l'impression que tout est verrouiller, d'être en face d'un plafond de verre et que la marée monte. Franchement j'étais tellement mal hier soir que j'ai prié.

Et d'un certain point de vue ça a marché vu que je suis tombé sur l'enfilade auto-hypnose ce matin avant d'aller en cours.

Donc je vais pas te conseiller d'attendre une action divine si tu n'as pas la foi, mais peut-être de te mettre dans un état qui force ton subconscient à être à la recherche de solution au problème. Car après tout tu n'as besoin que d'outils pour adresser le problème.


@Pims: j'adore le concept de la journée de la lose, mais chez moi je l'appel le MeDay. Le dimanche faisant toujours les meilleurs medays.