2 bonnes nouvelles donc
Pour le fait que ta copine ne te manque pas, perso ça ne me semble pas spécialement problématique.
En effet les personnes indépendantes de caractère ressentent généralement peu de "manque" quand ils ne voient pas leur conjoint/compagnon. Ce sont les personnes plutôt fusionnelles qui ressentent ça.
De mon côté, je peux partir sans souci 1 semaine en déplacement pro sans appeler une seule fois mister Mélo et sans texto, parce qu'en fait il ne me manque pas. Comme je sais que de son côté c'est plus compliqué je fais un effort, mais perso je ne ressens aucun manque.
Et ça ne veut pas dire que je ne l'aime pas et que si on se séparait je ne serais pas très malheureuse, mais il ne me manque pas parce que je sais qu'il est là, quelque part, et que je le verrai dans X jours donc pourquoi me manquerait-il ?
Petite vidéo philosophique assez marrante de 6min pour te rassurer et où l'on apprend - entre autres - que le manque, c'est quand on désire ce qu'on n'a pas, ainsi que ce qui se passe quand on a ce que, dès lors, on ne désire plus
https://www.youtube.com/watch?v=WcNt-r7LDi0&t=1s
En plus dans ton cas, tu sors en plus d'une période de saturation de présence, donc
encore heureux qu'elle ne te manque pas au moment où tu es en train de rétablir l'équilibre dont tu as besoin ! Au contraire il serait normal que tu ressentes une forme de soulagement, ce qui signifierait que le problème a été correctement identifié et corrigé de façon adéquate.
Pour tes nouvelles activités, c'est super !
J'espère que ça va te permettre de te sentir mieux.
En revanche il est possible qu'il te manque une activité "à adrénaline".
Je veux dire que là ça va être nouveau et tout, mais tu ne trouveras peut-être pas le "petit frisson" qui te manque peut-être, et qui est potentiellement à l'origine de tes pulsions à vouloir voir ailleurs.
Et ça peut être vieux hein, si ça fait longtemps que tu ne pratiques pas d'activité dans laquelle tu te "mets un peu en danger", ce qui expliquerait pourquoi ton cerveau te pousse à rechercher de l'excitation et que, comme le moyen le plus évident que tu connais c'est la drague, ben c'est comme ça que le besoin se traduit chez toi.
Après je n'en sais rien et peut-être que le seul moyen de faire passer la sensation c'est d'aller voir ailleurs, mais comme ça comporte une part de risque non négligeable, j'aurais tendance à tenter le reste avant d'envisager celle là.
Et pour le côté génétique, ça semble assez différent quand même.
Les bébés sont plutôt liés au besoin d'éternité qui se retrouve exacerbé par le temps qui passe et la sensation que bientôt il sera trop tard, pas trop au besoin de nouveautés / frissons.
Sauf si identifies en toi un besoin profond de devenir père ?