[Mr. Tony]

Ceci est un article que j'avais écrit il y a quelques temps. Il est peut-être incomplet, ou inexact par moment... Mais je pense qu'il a le mérite de tirer quelques points au clair.
Il demande également à être modifié en suivant vos remarques...

Je ne ferai pas ici un énième résumé de la sarge chez les ados, ni de tous les posts et articles qui le font si bien. Ce ne serait qu’enfoncer des portes ouvertes. Mais au contraire, je vais essayer de comprendre ce qui fait la différence entre une gamine de 15-16 ans, et une jeune femme de 20 ans.
En effet, tous les players ou autres dragueurs qui ont commencé leurs aventures à l’âge de 15 ans et l’ont poursuivi après l’ont bien compris.
Une femme de 20 ans est plus simple à draguer qu’une fille de 16 ans… Pourquoi ? Cet article n’est pas un traité de psychologie, et n’est issu que de mon observation personnelle et de mon expérience. Il y a sûrement des exceptions, mais dans les généralités, je n’ai encore rien trouvé qui contredise réellement cela…
De plus, j’ai pu constaté que les forums inondaient aujourd’hui de jeunes de 16-18 ans… qui se laissait surprendre par ces jeunes filles qui ne savent pas ce qu’elles veulent… et avec qui toutes les techniques ne fonctionnent pas réellement.
Mais laissez-moi commencer par une de mes histoires personnelles…

I.Le Syndrome du Prince Charmant :

1.L’exemple de Marion…

Il y a de cela un an, j’ai surpris deux de mes amies dans une conversation, le genre de conversation que seules les filles savent bien faire. Avec de la passion, de la sensualité, des doutes, des questions… et avec notre ami le prince charmant…
L’une d’entres elles, nous l’appellerons Marion, conclue ainsi « Moi, j’en ai marre des mecs, j’attends le prince charmant, il saura bien me trouver… »

Et vous savez quoi, ce prince charmant était parfait… Beau, grand, fort, intelligent, drôle, sympathique… Il ne manquait plus que le cheval…
Mais Marion n’est pas la seule à attendre le prince charmant…

2.Du prince charmant en général :

Le prince charmant, nous en avons tous entendu parler. Mais qui est-il réellement, et pourquoi obstine-t-il tellement les jeunes filles ?

Ce que l’on entend :
Le prince charmant est parfait. La perfection n’existe pas. Donc, le prince charmant n’existe pas…
Mais en réalité, et si nous poussons notre analyse juste un peu plus loin…

Le prince charmant est quelqu’un d’entièrement dévoué pour commencer. Avant même qu’il soit beau, grand et fort… et même avant même qu’il soit charmant.
Le prince charmant est un être dévoué à la fille qu’il aime. Il est dévoué si bien que lorsqu’il tombe amoureux, il se fixe sur la fille… Il est en one itis. Si bien qu’il est prêt à tout pour elle, pour la sauver, pour la prendre en épousailles ! Avez-vous déjà vu un prince charmant qui lorsque sa princesse est en danger refuse d’aller combattre… Même Charmant dans Shrek file au combat… Il s’agit donc de quelqu’un de dévoué, de prêt à tout pour sa princesse… Ainsi, elle ne peut que lui faire confiance, il ne la trompera jamais… Il ne la décevra jamais. Étrange ressemblance avec la définition de l’AFC.

En plus de cela, le prince est charmant. Ne nous perdons pas dans la définition du charme, et réduisons-la. Il est beau, dégage quelque chose, de bonne compagnie, a de l’humour, et est charismatique. Toutes les filles veulent de lui… Bref, c’est un Alpha.

Un Alpha dévoué et amoureux (voire extrêmement romantique) comme un AFC.
Paradoxe plus « technique » qui nous fait bien comprendre l’absurdité du prince charmant, et donc son inexistence.

Mais, nous ne sommes pas là pour démontrer qu’il n’existe pas…

3.Pourquoi cette recherche du prince charmant ?

Nous avons tenté de montrer le paradoxe du prince charmant, mais alors pourquoi est-il aussi présent dans l’esprit des jeunes filles.
L’importance des contes de fée et de l’éducation parentale me parait un élément essentiel de la question. En effet, nous vivons dans une société où l’accès aux médias est si facile, que tout le monde en est profondément imprégnée.
Ma génération a connu un drame en 1995, un drame qui restera à tout jamais gravé dans nos cœurs : la mort de Mufasa, le père de Simba dans Le Roi Lion. De même que cette image qui restera perpétuellement dans notre esprit, les autres contes nous ont également imprégnés. Pis encore que nos parents, et grands-parents qui ne faisaient que les lire… Nous, nous les avons vus.
De plus, l’éducation parentale vise à protéger les enfants. Et notamment à les protéger au niveau sentimental et sexuel. Dans la société d’aujourd’hui : les films, images, et autres supports X sont interdits (normalement) aux moins de 18 ans.
Il y a deux cents ans, on mariait les femmes à 14 ans… Elles couchaient toutes à 14 ans…
Le prince charmant était beaucoup moins présent dans leur esprit. La vie était moins facile, et l’amour était idéalisé moins longtemps, lorsqu’il l’était.

4.Alors, comment perd-t-elle cette recherche pour le prince charmant ?

D’après mon expérience, le syndrome du prince charmant s’évanouit aux alentours des 18 ans. Pour de nombreuses raisons :
1/ C’est à cet âge que la puberté se termine. La jeune fille commence à connaître son corps, ses besoins, ses désirs.
2/ Elle a atteint la maturité sexuelle qui lui permet de comprendre que le sexe est bon pour elle. Mieux, elle a déjà couché.
3/ Le « sexe » est pour beaucoup dans cet abandon du prince charmant. Mais, je pense qu’il existe aussi un autre facteur : de nos jours, beaucoup de filles quittent le domicile des parents à 18 ans pour leurs études. Là, elles font de nouvelles rencontres, font ce qu’elles veulent, elles se sentent libres, notamment libre de s’épanouir… Elles se prennent en main…
4/ Le syndrome s’atténue peu à peu, elle comprend la réalité de la vie… l’absurdité du prince charmant, car la vie n’est pas un conte de fées… surtout quand papa et maman ne sont plus derrière elle, et qu’elle doit se débrouiller toute seule.

[Mr. Tony]

II.Le Manque de confiance en soi :

Selon moi, le prince charmant n’est pas le seul problème face auquel le lycéen sargeur doit faire face. Il en existe un autre tout aussi perturbant, voire plus handicapant. C’est le manque cruel de confiance en soi de ces jeunes lycéennes.

1.Ce n’est pas elle que vous draguez : ce sont ses amies

Le travail que doit fournir un aspirant sargeur au lycée est assez phénoménal. En effet, outre le travail habituel de n’importe quel player, il doit en plus rester discret. Oui, les rumeurs se propagent vite au lycée, et un dragueur est répertorié en moins de quelques jours. Mais là n’est pas le problème de notre question. Il existe une autre difficulté à sarger au lycée… Votre cible n’est pas celle à qui vous devez plaire… C’est le paradoxe du lycée ! Vous voulez plaire à une fille, commencez par plaire à ses amies.
En effet, la psychologie de la fille de 16 ans est dépendante de celle des autres filles.

Un exemple : une fille peut vous trouver beau, sympa, etc. ; elle ne sortira pas avec vous si ses copines ne sont pas d’accord.
Un autre exemple : un mec qui a la classe qui fait craquer de nombreuses filles a plus de chance même si au départ, la cible le trouvait moins bien que vous.

Donc règle numéro un, et j’ai envie de dire la seule que vous devez vraiment suivre : Plaisez à ses copines, vous lui plairez à elle… et au pire, vous aurez la côte avec ses copines.

Toujours dans le même ordre d’idée, ses amies seront le pied d’appui qui vous mèneront jusqu’à elle. A partir du moment où vous leur plaisez, ce sont elles qui en parleront avec votre cible… elles vous feront un DHV, du bonheur… Bref, le bonheur assuré.

Bon, un problème subsiste : ses amies sont plus importantes que vous… Alors, si jamais vous perdez la côte auprès de ses amies… vous la perdrez aussi auprès d’elle…

Enfin, paradoxalement à cette amitié apparemment si belle, les filles de cet âge veulent être conformes à leurs amies et suivront donc leurs avis… Mais elles veulent aussi être meilleures que leurs amies, et donc, c’est un peu à celle qui aura le meilleur mec… Bref : si vous plaisez à ses amis, elle vous voudra… Vous serez le prix que chacune d’entre elle voudra avoir…
Vous n’aurez qu’à choisir !

2.Elle ne sait pas qui elle est : Ni pute, ni soumise… ni coincée :

Toujours dans cette nécessité de plaire à autrui, la jeune fille de 16-18 ans se cherche. Elle voudrait être LA fille que tout le monde prendrait pour exemple, que tout le monde aimerait…
Mais en même temps, elle a envie de coucher, elle a envie de sortir avec un mec… Mais elle n’a pas envie pour passer pour une fille facile devant ses amies (oui, elle dit tout à ses amies).
Les rumeurs vont vite… Si elle fait sa salope un soir, sa réputation est finie.
Bref, vous voyez le dilemme…
Elle veut faire de nouvelles expériences, et pourtant, elle ne sait pas vraiment…
Oui, la fille de 16 ans ne sait pas.
- Tu veux sortir avec moi ?
- Je sais pas… Faut que je demande à mes copines.

- Tu veux coucher avec moi ?
- Je sais pas… Faut voir si ça me fait passer pour une fille facile ou pas…

- Tu veux venir boire un verre…
- Je sais pas…

- Tu veux venir danser ?
- Je sais pas si je peux…
- Alors t’es venue pour quoi poufiasse…

Bref, la fille de 16 ans ne s’assume pas… Elle veut être comme tout le monde…
Tant pis, pour elle, nous, on recherchait quelqu’un d’extraordinaire…


3.Ca dure longtemps, docteur ?

Un peu près comme le syndrome du prince charmant. Plus elle aura d’expérience, plus elle s’assumera…
Les études supérieures dans les grandes villes aident encore ce principe de guérison. Elle est plus distante vis-à-vis de ses amies, personne ne la juge, tout le monde se fout de ce qui lui rentre dans le cul… Bref, elle est plus ouverte ; elle ne veut plus être la meilleure…
Et ce qui est bien pour nous, c’est que si elle veut avoir ses chances, il faut qu’elle devienne encore plus extraordinaire que toutes les autres…



Conclusion :

Nous avons vu que la jeune fille se cherche encore à 16 ans. Elle ne sait pas vraiment qui elle est, ni qui elle voudrait être. Elle se définit avant tout à travers ses amies. C’est pourquoi, le player lycéen devra faire un effort supplémentaire pour plaire non seulement à la fille mais aussi à ses amies. De plus, il faudra qu’il parvienne à l’intéresser, et à être différent des autres pour pouvoir rester avec elle, lui faire prendre confiance en elle, et l’amener plus loin que le simple petit bisous. Enfin, il est important de se souvenir qu’un rien peut tout transformer. Alors, la discrétion et la réflexion dans les faits et gestes sont primordiales. A cet âge-là, ne vous focalisez pas sur les règles (encore moins qu’après) car de nombreuses techniques sont inutiles, voire mauvaises… Je pense notamment au neg… Bref, ne vous inquiétez pas… Tenez bon ! Amusez-vous ! Ne vous inquiétez pas, encore quelques mois, et vous serez ailleurs, avec d’autres beaucoup plus ouvertes… En attendant, entrainez-vous gentiment et surtout discrètement.

[Basketfan]

Tu penses que pour les filles 16-18 ans on devrait aborder ses copines avant de l'aborder elle ?
Tu parles pour le lycée ou pour n'importe quel endroit ?

Par exemple, tu vois une fille qui te plaît dans la rue. A ce moment là tu es bien obliger de l'aborder directement.

[Mr. Tony]

C'est dans un cadre général.
Ce que je voulais surtout démontrer, c'est le fait que dans la grande partie des cas, tu dois passer l'épreuve des copines.
Tu peux la rencontrer dans la rue, il y aura toujours un moment avec le FC (souvent même avant le KC, mais pas toujours) où tu rencontreras ses amies...
Si les amies ne te trouvent pas bien... Au mieux c'est un handicap, au pire c'est un NON catégorique...

C'est ce que je voulais dire...

[F.L.]

Bien le bonjour !

Ton article est cool ! Je vais juste t'emmerder avec des détails, pourquoi manque de confiance en soi dans le II ? La preuve sociale ne serait pas un titre plus judicieux ?

J'aimerai ajouter ma pensée dans ce débat. La vraie question à se poser sur l'effet prince charmant est ; comment l'utiliser concrètement ? Comme tu le dit, le paradoxe est que cet image est un cliché de mauvais goût.
La piste est de se demander comment agir pour que inconsciemment, elle associe mon attitude avec un cliché qui la fait rêver. C'est le One Piece des lycéens sargeurs. Bien sûr, cela nécessite une expérimentation su le terrain, pas de transmission écrite.

Le conformisme est très néfaste quand on parle de séduction. Elle fait la même chose que ses copines. En fait, pas vraiment.
Vous êtes avec un ami, vous lui racontez une blague. Il la trouve drôle, il rit.
Vous êtes devant 200 personnes. Vous leur raconter une blague, ils rient.

Plus il y a de monde, plus l'émotion est puissante. Si vous draguez 10 personnes, l'effet général sera plus fort que si vous étiez en tête à tête. Ce dernier bénéficie néanmoins d'un effet plus "convivial ".

Pour résumer, on peut se servir de la preuve sociale. Maintenant, il arrive qu'elle soit gênante. Déjà, on peut pas draguer individuellement dans un groupe ( sauf private joke ). Quand vous draguez votre cible, vous vous rapprochez un peu plus du lit de ses potes. A l'extrême, c'est suffisant pour vous niquer votre coup. Elles feront comprendre à votre cible que vous êtes un "connareeeeux".

Pourquoi la majorité des dragueurs lycéens préfèrent l'été ? Parce que les filles n'ont plus leurs repères. Leurs relations avec leurs potes sont moins puissantes, en sachant que ça s'empire au fur et à mesure des vacs.

Il y a un moment où le game doit être individuel. Les rumeurs ? Tant mieux, ça la fera fantasmer. Au pire, une phrase sympa pour les potes qui demandent pendant des heures :
Fille : Alllllez, dis le moi
F.L. : Tu sais garder un secret ?
Fille : Oui
F.L. : Bah moi aussi !

ISOLER. Dans mon parcours, j'en suis arrivé là. Je suis arrêté là. En septembre dernier, peut avant que je mette au placard le PUisme, j'en étais sur l'idée d'un rdv entre elle et vous seulement. Le moyen était de lui présenter ça pas comme un rdv, mais de la manière la plus désinvolte qui soit. J'en dirai pas plus, place à la pratique !

Et le virtual game ?

Il faut tout mettre dans les mots. Pas de kino, et tout le bazar... Seulement pour des initiés quoi. Rdv ok, mais pas autre chose.
Facebook. Voilà un moyen sympa. Il y a 2 semaines, je vois des 8. Tout ce passe nickel, elles se barrent, pas le temps de les numclose. J'ai réussit à remonter jusqu'à elles avec Facebook. Là, j'ai entamé un virtual game avec l'une d'entre elle. Ca me permet de les aborder quoi. Je le dis, le début a été très dur, aborder. J'ai mis 3,4 messages avant de sortir du rouge.

Ai fait assez d'ordi comme ça, si il me revient des trucs à dire, je les dirai.

Bien le bonsoir.

[theman94]

Très bon article, j'ai pu apprendre pas mal de trucs...
Par contre, les filles de 16ans sont parfois assez bizarres et refusent toute approche ou relation avec des mecs car elles recherchent LE "prince charmant" donc comment faire changer une fille de point de vue si elle nous intéresse vraiment ?

Julien

[Lex]

Un peu de storytelling fera l'affaire.

Genre début de FZ mais sans trop s'y frotter. Si un wing peu s'occuper de ça, c'est better.

[Mr. Tony]

Entièrement d'accord avec Lex... Mais à cet âge-là, c'est dur d'avoir un wing, un vrai j'entends...
Bref, si tu en as un, c'est bien. Sinon, il faut que tu t'arranges pour te maitriser afin de ne pas tomber trop dans la FZ...
C'est ce qui rend la drague au lycée difficile, et il faut bien l'avouer, un peu piquante ^^

[lambda]

Envoyé par Mr. Tony

Entièrement d'accord avec Lex... Mais à cet âge-là, c'est dur d'avoir un wing, un vrai j'entends...

Pour ma part j'ai compris qu'un ami ne peut pas forcément être un bon wing, parce que c'est difficile de jouer le jeu, et parfois ce qu'il fait ça fait vraiment pas naturel, ou médiocre étant donné qu'il ne connaît que très superficiellement le Game.

Bref, j'utilise mes amis pour Social-proofer mais pas pour m'aider dans mes conquêtes au lycée.

[Mr. Tony]

Envoyé par lambda

Pour ma part j'ai compris qu'un ami ne peut pas forcément être un bon wing, parce que c'est difficile de jouer le jeu, et parfois ce qu'il fait ça fait vraiment pas naturel, ou médiocre étant donné qu'il ne connaît que très superficiellement le Game.

Bref, j'utilise mes amis pour Social-proofer mais pas pour m'aider dans mes conquêtes au lycée.

En règle générale, ce sont des très mauvais wing... trop à chevalt sur leur principe d'AFC... =)