Bonsoir, c'est en cette heure tardive que je me retrouve, tapis dans un lit de fortune, en pleine rédaction d'un sujet qui, je l'espère, apaisera un tant soit peu mon âme déconfite.
Alors voila mon histoire, qu'elle soit égayante ou pas, je ne le sais pas, mais le fait d'être lu reste là une récompense que j'estime confortable...
J'ai 15 ans. Je passe donc en seconde après avoir obtenu mon brevet mention très bien sans rien travailler vraiment, j'ai toujours été un élève relativement brillant je dois dire, malgré ma fénéantise, rien à voir avec l'intello du coin donc, mon social proof reste donc sans dommage.
J'ai vécu une année de troisième que je juge plutôt interessante, je me savais point lésé à l'annonce des élèves de ma classe, qui sont des personnes formidables que je connassais déjà ou que j'ai appris à connaître avec beaucoup de plaisir.
Le cours de mathématiques était mon préféré. Tout le monde me prête des dons en mathématiques que je ne possède pas. A vrai dire les maths c'est pas la matière que je préfère ni celle ou j'excelle, même si mes notes affirment le contraire. J'aimais tout particulièrement les mathématiques cette année-là car notre jeune professeure manquant d’expérience peinait à donner un minimum de profondeur à des heures doubles souvent harassantes. Mon esprit vagabondait donc souvent et les sanctions tombaient naturellement...
Qu'aimais-je donc dans autant de négativité ? Ma voisine. Cliché total, c'est elle qui a transformé de banales heures de mathématiques triviales en agréables moments de détente. Et pourtant, c'était mal parti...
Je la considérais, au début de l'année, comme une pitoyable "kikoo", ou alors encore une de ces jeunes totalement dépourvue d’intérêt quelconque, je la méprisais donc d'ors et déjà . J'étais pourtant à deux doigts de ne pas être à côté d'elle pourtant ! Une fille m'avait demandé d'intervertir nos places, ce que j'avais accepté avec plaisir, avant de remarquer qui était ma nouvelle camarade. Notons qu'elle ne me connaissait encore que de nom...
Elle, ne se doutant de rien, me demandait de temps en temps de l'aide pour ces exercices, ce que j'executais sommairement et avec un mépris toutefois mal caché avant de lui offrir à nouveau mon dos, feignant m’intéresser au cours et aux camarades environnant...
Je ne sais pas comment elle s'y est pris, mais tout d'un coup, on a commencé à discuter de tout et de rien et à se trouver des ressemblances de pensées, nous etions donc trois à converser : moi, un ami d'enfance de cette fille (un redoublant étonnamment mature et intelligent...), et elle.
Les discussions étaient à un autre niveau que ce dont je pouvais parler avec mes amis qui étaient disons, moins matures, ce qui me plaisait. Je ne lui attachais encore aucune importance, mais déjà elle m'avait fait changé d'avis, c'était pour moi une autre personne.
Les mois filaient et nos relations ne cessaient de s’améliorer et des liens se tissaient : nous parlions systématiquement de tout et de rien et j'avais un certain talent pour la faire rire, elle que ses amies disent déplorer le fait qu'elle ait un humour trop fin pour eux, qu'elle ne riait jamais...
Elle était bourré de qualité, et je pouvais dresser à présent un portrait morale de la personne, inutile pour son physique parfait : c'était une fille mature, qui ne s'attachait pas à n'importe qui : elle ne trainait qu'avec peu de personne de la classe, preferant rester la plupart du temps seul avec l'ami d'enfance (un nice guy, rien de plus, ils s’apprécient comme des amis ). Elle était aussi très intelligente : l'étant aussi je pense (on me l'a souvent fait remarqué...), je remarquais de jours en jours son esprit vif et interessant. Elle me faisait rire aussi, je le lui rendais bien. Elle était, par contre, un peu timide, elle me l'a un peu avoué sans le vouloir d'ailleurs, lire entre les lignes avec cette fille m'a été très utile...
Je pourrais continuer, mais je pense avoir dit ce qui devait être dit.
Naturellement, j'ai commencé à m'attacher à elle et attendre ces heures de mathématiques. Déjà je me questionnais sur mes sentiments mais je ne la considérais encore que comme une ami très sympatique. Notez que à part en cours, nous ne traînions pas ensemble mais nos relations restaient les mêmes.
Mais vers la fin de l'année le constat est sans appel : j'ai beau le nier de toute mes forces, me dire que je n'ai pas pu être berné de la sorte, mais je suis amoureux, je le sais interieurement et je commence à l'accepter... Je suis pourtant pris au dépourvu ! C'est la fin de l'année, je ne peux rien faire ! Je ne peux pas perdre contact comme ça !
Dans un eclair de génie, j'arrive à l'aborder sur facebook et à entamer une conversation pleine d'espoir, très chaleureuse, elle finit elle même par me donner son numéro en me demandant le mien : objectif atteint, num-close accompli. Je venais d'ailleurs de connaître artdeseduire, début juillet...
Soit dit en passant, je ne suis tombé amoureux que deux fois.
Nous commençons, surtout avec mon allant, à discuter par SMS. Je suis loquace mais j'essaye de le cacher tant que le peux et d'avoir un comportement proche d'un PUA (lol...
)
Malheureusement, je suis quelqu'un de susceptible; ainsi, un beau soir, en discussion, elle me dit qu'elle n'a pas beaucoup de reseau, je le prends mal et j'entame un freeze out terriblement douloureux qui je laisse durer pendant 18 jours il me semble...
Je reprends donc la conversation et elle est loquace; bon choix ! J'invente un petit mensonge qui marche très bien : j'ai brillamment attiré son attention, et j'ai même trouvé une passerelle pour réentamer la discussion debut aout, faute de crédit...
Donc voila ou j'en suis ! Mon amour propre m'empêche néanmoins de lui reparler, mais je suis par contre décidé à fixer une date à mon retour de vacances ! Voila mon histoire, ça fait du bien de lâcher tout ça... pfiou...
Donc j'ai fait soft, en enlevant pas mal de choses pour que ce soit le moins long possible mais je voulais me décharger un peu...
PS : je débute dans tout ça, le game... et puis ne me prenez pas pour un crétin prétentieux : je suis un gentil garçon qui a vu ses vacances gâché par une méchante fille et qui ne dort plus de la nuit. J'avais donc besoin de me vider intérieurement, en pleine période de jeûne qui plus est... pardonnez les fautes d'orthographe et de syntaxe mais il est tard, je voulais me vider, peut-être arriverais-je à dormir maintenant ? Je l'espère. A plus tard et je vous remercie d'avance.