Ça marche pas. Sinon l'homme serait juste un violeur compulsif. Efficace aussi pour le meilleur partenaire biologique : violer plusieurs fois la même femme et laisser le meilleur sperme gagner.
Ça marcherait même mieux en termes de variétés génétiques. C'est déjà le cas, le viol est une variable non négligeable de variété génétique.
Cela dit cette idée est critiquée, notamment via les comportements sexuels à visée non reproductrice et le caractère des viols non reproducteurs.
Critique de la theorie sociobiologique du viol — Wikipedia
Il suffirait d'établi socialement le viol comme souhaitable et que les femmes s'occupent des bébés entre elles.
L'argument biologisant ne tient pas trente secondes, notamment tout simplement à cause du postulat de base(l'homme est conditionné biologiquement pour disséminer sa semence un maximum), qui est une just so story de pseudo science évolutionniste. Confondre la reproduction sexuée avec une pulsion comportementale ça marche pas du tout. Un gamète n'est pas lié, fatalement, à un comportement.
Sinon comment t'expliques les millions de variations de la reproduction sexuée qui engendrent autant de comportements différents dans le règne animal?
Tu confonds gamètes, désirs, structure sociale, comportement reproducteur, histoire de l'espèce, pour faire un gloubi boulga qui n'a aucune logique rationnelle.
Le postulat de base il faut le définir correctement:
1) l'homme est un animal infidèle qui cherche à disséminer sa semence en multipliant les partenaires => Est-ce que c'est bien certain?
2) Si c'est vrai, est ce que c'est compulsif et ontologique de manière biologique (comme respirer) ? Toutes précautions prises, il semble que non (cf viols compulsifs)
3) Bizarre que la femme ne multiplie pas les partenaires pour laisser le sperme se battre en elle, c'est bien plus efficace biologiquement.
4) Où se situe donc la marge de manoeuvre? A quand remonte le culturel chez le genre Homo? Le moment où l'on défie la nature stricto sensu pour faire société?
5) Probablement Erectus et donc les os resoudés retrouvés sur un adolescent; on ne laisse pas mourir "l'inutile", c'est bien du culturel.
6) Ca fait donc au moins un million d'années que le genre Homo fait société a minima. Le différencier du biologique devient donc difficile.
7) On parle donc d'influence du biologique sur les comportements, donc sur le désir, donc sur son expression, sans doute arbitraire.
8) Des exemples? La taille des Hollandais, incompréhensible pour les biologistes; l'émergence des yeux bleus après l'an -10.000, une tendance esthétique sans apport biologique, par exemple.
9) Ce post est juste un troll et je me suis fait avoir.