[Locke]

Intérêt à part essayer de me provoquer ? Aucun.

-> Faire gagner du temps à Toby
-> Potentiellement mettre en évidence encore un de tes abus et ajouter une ligne au dossier de l'homme au chapeau

[Mr. Kong]

Pfff

Tu ne voles décidément jamais bien haut.
Si je pouvais choisir à qui je rends mes posts invisibles tu serais le premier, tellement tu craches dans la soupe et que tu mérites que dalle.

Quel temps fais tu gagner dès lors que je l’ai mis en ignoré ; tu viens juste ajouter ta merde pour dire « ya encore des mecs cons ici », voilà mon interprétation.

Elle est malheureusement correcte.

Allez tu files dans la liste, voilà du temps réellement gagné, ce genre de batailles de mongoliens n’a juste aucun sens.

[Ted69]

Sinon on peut se recentrer sur le sujet en restant cordial ?

Merci.
(putain c'est relou ces 100 caractères là).

[Mr. Kong]

A la bonne heure.

Je vous partage donc ma situation personnelle du moment, afin d’illustrer quelques principes.


Mon service a déménagé depuis 6 mois à 25km de Paris, dans une banlieue pourrie à mort, et il n’y a plus de cantine.

Ceci m’oblige à subir 9h de train par semaine, malgré deux jours de télétravail.

Mes collègues étant tous des tapettes, une action ou un recours collectif est exclu.


Malheureusement pour ma hiérarchie, je suis sur un poste déjà dégueulasse, responsable d’une équipe, mais avec une médaille en chocolat. Je suis déjà légèrement sous-payé à la base.
Notre équipe est sous-dimensionnée car le poste est peu attractif (beaucoup de taf, et pas très rigolo).


Donc concrètement cela fait un mois que je n’ai rien fait et je suis en train de plier mon chef.
Vu que je considère que j’ai déjà tout perdu, je souhaite me barrer, à partir de là je ne peux plus que gagner.
Je viens vers 13h et repars vers 15h, des choses comme ça. J’organise des tournois de babyfoot.
(Il y a même eu quelques petits actes de vendetta mais je ne détaillerai pas car c’est illégal)

Donc là je suis en conflit ouvert (mais cordial ahah).
Si ils me virent ils se foutent dans la merde pour leurs propres objectifs de production.
Je pense obtenir une augmentation substantielle (je veux me faire payer mes 9h de transport/ semaine), et ensuite je filouterai sur les 3 jours de présence.


Fait intéressant, quand j’ai annoncé à mon boss que je ne faisais plus rien (en pleine réunion évidement), il m’a direct annoncé « qu’on règlerait ça dans son bureau » le lendemain.
Finalement, ne voyant rien venir, je vais le chercher moi même pour obtenir ma fessée.
(Une menace non tenue = perte totale d’autorité, toujours)

La fessée a été pour lui bien sûr.
Bon, l’histoire n’est pas finie, mais la suite n’est plus entre mes mains. J’ai posé mes conditions, et je serai content même si ils me virent.





Voilà, tout ça c’est exactement pareil qu’une rupture amoureuse quand on a un bien immobilier commun voire davantage à gérer.

Le plus taré gagne toujours, suffit d’imaginer la rencontre entre Kim Jung et Donald Trump pendant la crise des missiles.


Ma situation n’est pas très couillue l’un dans l’autre, puisque j’ai attendu d’avoir toutes les cartes en main pour faire échec et mat. La prise de risque est quasiment nulle et le gain assuré puisque de toute façon l’équation actuelle m’est 100% défavorable.

Seulement, cela peut aider certains dans la gestion de leurs relations.
Il faut comprendre que quand vous êtes baisés, vous êtes libres. Il faut identifier cet instant où on est en train de perdre, pour jouer les atouts et les armes qu’on a aiguisé dans son coin au calme.
Puis laisser l’autre merder à force d’exagérer, et pouf.

[Majima]

100% d'accord. J'étais dans la même situation y'a 3 ans, j'ai réagi de la même manière, guess what? Tout s'est amélioré, promotion, excuses, nettoyage de mon chibroscope par la hiérarchie bref...

[marseye]

Le monde du travail , en france du moins , vu le nombre de chomeurs, est clairement a l'avantage des employeurs.

Sauf dans un cas, quand l'employé fait du bon boulout, et qu'il ne se cache pas qu'il s'en fou de se faire virer ou de partir pour mieux.

Personnellement j'ai tjrs fait un travail tres acceptable, je suis ponctuel , mais je dit tjrs ouvertement que le jours ou j'en ai marre je me barre directement ailleurs sans pitié, car c'est le monde du travail, je suis pas benevole.
La direction , les chefs, etc, ont tjrs eu du mal a me cadrer, ou a faire d'erreur .
Car ils savent profondement que s'ils me font une remarque non constructive, ou quil me derange, j'ai aucunes pitiés, j'ai jamais sucé les chefs, la direction, etc.

Pour un smic , s'il faut sucer, autant aller faire le trottoir, je gagnerai plus.


Il faut jamais oublier, malgres ce que nous fait croire la societé capitaliste, que ce sont les employés qui font le travail, et qui cree la richesse.

Le plus grand patron de airbus, sans ses employés , ne sert a rien.

Les employés de airbus, si le grand PDG s'absentent meme 2 mois, feront toujours le travail ;-)

[Desmo]

Je te rejoins totalement Marseye, j'ai la même attitude. Quand t'es au bas de l'échelle, que tu fais du bon boulot et en ayant une attitude d'insoumis, la hiérarchie se retrouve désarmée.


Mais tout le monde ne peut pas se permettre cette "insolence". Il faut avoir, une base financière stable et la capacité à rebondir d'un taf à un autre. Avoir un coup d'avance au cas où un patron un peu zélé te sorte "si t'es pas content la porte est ouverte".
Il faut être capable de ne pas être tenu par la peur patronale.


Et j'en vois tellement avoir peur.
Peur de se retrouver sans travail, peur de ne pas pouvoir faire face aux factures le mois prochain. Peur de quitter des habitudes, peur de devoir se vendre ailleurs. Peur de s'adapter à un nouveau milieu.
D'autres s'obstinent à rester pour gagner en ancienneté, en responsabilité, en grade.
Ils sont tenus par les couilles.


C'est ce que je réfute le plus dans le monde du travail et dans la vie d'un ouvrier. La vie personnelle n'est pas un long fleuve tranquille alors que le travail en entreprise est rigide.
Personnellement, j'adapte ma vie pro à ma vie perso.
Le projet d'une vie commune avec ma copine, le gamin qui rentrera dans quelques années au collège etc. J'étudie et étudierais d'autres planning pro des entreprises pour chopper le meilleur compromis. Quitte à changer de secteur, quitte à refaire une formation.
Je vois trop de collègues qui attendent une permission, une autorisation, un privilège à mériter de leur cher patron qui n'arrivent jamais.
Alors oui au final je gagne un peu moins que mes collègues du moment mais au moins je ne passe pas des années à me sacrifier.

[Mr. Kong]

Oui voilà.
S’enfermer dans une zone de confort finalement, c’est ce que tu décris.

Tant pis si le nid douillet du début est devenu dégueulasse avec les années et sent maintenant l’urine : la majorité y restera car au bout d’un moment c’est plus simple que de recommencer à zéro.


Pour l’insolence, l’école filtre en priorité sur la docilité et le conformisme donc plus tu montes plus tu obtiens des classes dirigeantes soumises et paradoxalement inaptes à l’autorité.

Je crois vraiment qu’il y a eu une carotte gigantesque à un moment de l’histoire humaine, où on a réussi à faire croire que le travail intellectuel valait mieux que le travail physique.

[Péitho]

@Kong, et t'as un plan pour le futur ? Ta famille ça va ? Tu sembles moins miser sur « l'équilibre », dont tu parlais souvent. Le Kong et le Yang quoi Mais aucune critique, l'équilibre ne m'a jamais réussi perso.

Ma question : avez-vous constaté des progrès significatifs dans votre vie professionnelle APRES avoir progressé avec les femmes ?

Avec 4 ans de recul je dirais que la séduction m'a permis de mieux comprendre les mécaniques sociales, le fonctionnement des rapports humains en général. J'ai déconstruit mes valeurs, un peu trop. Au point de me sentir un peu écorché. Paye ton cynisme.

Personne pour en parler, je baigne dans une idéologie parisienne qui ne me convient pas et m'agresse régulièrement. m'enfin c'est un autre sujet, bien qu'il soit pour moi très lié à la séduction. Quand on considère la valeur sexuelle comme un marché, on change aussi en profondeur notre vision du monde. Ce qui peut très bien avoir des conséquences professionnelles.

Georges.Duroy a évoqué un autre soucis, l'obsession de la séduction peut être très nocive pour les projets. J'ai abandonné tous mes projets persos pendant 3 ans. Je n'avais pas les meilleurs rapports avec mes patrons. Séduire était mon unique projet, m'asservissant donc au salariat et aux sorties. Même si le sujet a continué de m'obséder en couple, au moins l'ambition est progressivement revenue. J'ai gardé le besoin de sociabiliser et de sortir.

Il fallait cependant hiérarchiser. Au grand désarroi des femmes qui m'entourent. Mais que leur dire... je ne consommerai plus ce temps. J'accorde de l'attention à celles qui le méritent et envoi chier celles qui me font chier. « il y a deux peitho », sous entendu depuis que je suis en couple. Peut-être mais c'est juste que j'ai repriorisé. Je conserve des relations assez violentes avec beaucoup d'entre elles. Elles m'apprécient malgré tout. Je suis sur le fil entre l'acceptable et l'inacceptable. Les filles rencontrées en général 1) m'adorent, 2) s'éloignent, 3) finissent par comprendre que mes obsessions sont multiples et qu'elles sont recalibrées en permanence. Ce qui est attachant en soi.

Mon problème est que je suis devenu incapable de badiner. Je me fait chier, je préfère penser à autre chose et je vois tout de suite des opportunités... Couvrir les femmes d'attention n'est clairement plus dans mes priorités. Rares sont les personnes en qui je peux compter pour tout tabasser. J'effectue la majorité du taf dans la majorité des projets entrepris. Hormis une exception, et pas des moindres. Un petit jeune que j'ai tout de suite adoré. Full progressiste mais violent et ambitieux. Le profil de l'ange dont j'ai déjà parlé avec Wilfred. Il ne veut pas atteindre 40 ans sans être affranchi du salariat. Du coup on s'accorde, mais moi c'est 50 ans !

Je me suis clairement reconcentré sur le travail, aussi bien en temps que salarié qu'avec mon entreprise ou activités persos que j'affectionne. J'ai tellement de trucs sur les épaules que j'ai failli péter un câble après une semaine d'insomnies. À ce moment c'est des femmes qui m'ont reboosté. Elles ont senti un truc et m'ont récupéré. J'ai beau parfois penser que je n'ai pas besoin d'elles, ou qu'elles m'auraient lâché, c'est totalement faux. Je suis enfin sorti de l'impasse avec l'arrivée d'une bonne nouvelle. L'un des projets entrepris avec 2 potes dont l'ange a payé. RDV l'année prochaine pour une aventure politique et artistique, tout ce qui m'intéresse en somme.

Aujourd'hui je cultive cette rage et me force à ne plus tout penser à travers les relations H&F. Déjà c'est essentiel pour garder mes amis mais aussi pour passer au stade supérieur et entrer dans une nouvelle aire.

ps : bon ok je passe encore ici !

[Mr. Kong]

Perso c’est seulement quand j’ai eu des gonzesses que j’ai commencé à m’intéresser à l’argent.
Je dirai même que c’est seulement avec l’arrivée des enfants que j’ai commencé à m’investir du sujet personnellement.
Mes besoins propres sont restés simples.

@Kong, et t'as un plan pour le futur ? Ta famille ça va ? Tu sembles moins miser sur « l'équilibre », dont tu parlais souvent. Le Kong et le Yang quoi

J’ai plusieurs plans mais aucun dans l’immédiat qui me permette un si bon salaire avec autant de liberté.
(Il est drôle de voir les réactions de la miss quand mon salaire est en jeu )

La famille roulera toujours impec c’est mon souci premier.

L’équilibre est rompu au taf, c’est pourquoi je fais tout sauter, ça a plus de panache qu’une mort lente.

Et en fait je me connais suffisamment, et mon énergie est intacte. Been there, done that. Je sais que si je tombe, je rebondirai encore plus haut.
Je sais aussi que vais douiller sévère si ça arrive.
Ça rebondit pas tout seul non plus.
Life is life.

Mais plus je contemple l’échiquier en place, plus il me semble que sauf démission de ma part je garderai mon job, même en étant extrême. Je suis assez serein.