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Envoyé par K3mi
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Cette vidéo est très intéressante. Mais la considérer avec des yeux de 2020 serait une grossière erreur d'analyse.
Déjà la façon dont on te présente le contexte peu porter à confusion : des femmes des anciennes générations, qui ont eu la vie dure et dont les rapports (dans tous les sens du terme) avec leurs maris étaient parfois contraints.
Vrai, mais trompeur... si on ne considère pas le contexte dans lequel évolue le mari.
On a eut ce débat en philo l'année dernière. En tant que bon pays féministe de merde, le sujet était présenté sous l'ange de l'oppression féminine face à l'homme du début du 20e siècle, au Québec (mais ça marche avec un peu partout) ; la femme soumise à son mari et prisonnière de son foyer, n'ayant aucune échappatoire pour s'épanouir.
Bouh !!!! Méchant patriarcat !
Tout le monde était unanime : la condition de la femme était inacceptable en ces temps.
Mais personne ne s'est posé la question de la condition de l'homme à cette époque, sauf moi.
Et la condition de l'homme à cette époque, elle était comment ? Mieux ?
Pendant que la femme restait à la maison pour s'occuper du foyer (élever les enfants, raccommoder les vêtements, faire à manger et le ménage, s'occuper des animaux, etc.), l'homme il se tournait les pouces ?
Au choix, il passait 12 h par jour au champs ou à l'usine, selon l'époque, la saison ou sa localisation géographique, à se tuer la santé pour faire survivre sa femme et ses enfants.
Wahou ! Génial !
Et au mieux, tout ce qu'il lui restait ensuite pour ne pas devenir fou, c'était de se bourrer la gueule avec ses collègues de boulot.
Conséquence malheureuse, il rentrait chez lui torché et se comportait de manière tantôt désagréable, tantôt
needy auprès de son épouse.
Wahou ! Génial !
Bien entendu, personne lors de ce cours de philo, n'avait su, ou voulu, s'intéresser à la condition de l'homme à cette époque, mais personne n'aurait voulu être à sa place non plus.
Tout comme avec l'écart salarial, on te présente la conclusion avant le développement. Donc n'importe quelle personne qui ne veut pas faire fonctionner son cerveau (des personnes comme les féministes) est tentée de se dire que les hommes étaient de sombres oppresseurs en ces temps difficiles. Alors qu'ils n'avaient eux aussi aucun, sinon bien peu, plaisir à vivre.