Citation:
Envoyé par Ohyeah
Les arguments du féminisme actuel ne tiennent pas face aux chiffres/faits.
Pourquoi les gens continuent-ils à y croire?
Les masculinistes sont-ils beaucoup trop silencieux et invisibles? Ou se font-ils censurer à chaque intervention?
Devraient ils beugler comme elles pour se faire entendre?
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Quels arguments ? Quels chiffres ? Quels faits ? C'est quoi le féminisme actuel ? De quoi tu parles ?
Citation:
Envoyé par Homer
Un homme a peur dans la rue > il s'inscrit au krav.
Une femme a peur dans la rue > la société doit changer.
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Belle démonstration.
C'est pour ça qu'on s'approche chaque jour un peu plus de la parité homme-femme dans les clubs de KravMaga ; si tu prenais le temps de t'informer.
C'est ouf de rejeter la faute sur les femmes alors qu'elles n'ont rien demandé et qu'elles encaissent pour la majorité en silence. T'es bien content qu'elles ne mettent pas tous les mecs dans le même panier.
Vous vous arrêtez à un féminisme médiatique qui n'est pas représentatif. Combien connaissent les fondements de l'idéologie, les différentes mouvances qui en ont émergées et parfois même s'opposent.
Le pire dans cette histoire, c'est que tu te comportes comme le type de féministes que tu dénonces. Ta réponse à la destruction, c'est la destruction. C'est quoi le but de la manœuvre ? T'es pas là pour comprendre et faire évoluer les choses positivement, t'es là juste pour exprimer ton ressenti d'esclave.
Si tu discutais avec les femmes, tu comprendrais aussi ce qu'elles peuvent vivre et qui n'est pas comptabilisé dans les chiffres. Tu comprendrais que c'est pas contre les hommes qu'elles se battent (et pourtant y'aurait des raisons de les haïr quand tu te fais aborder sauvagement 15 fois par jour, constamment. Spoiler : elles savent faire la différence) mais contre des comportements, des schémas et un système qui perpétue ça.
Quand une fille marche seule de nuit dans la rue :
- porte de clignancourt ou le 8ème, ça change rien
- la tenue, ça change rien
Se sentir épiée, de jour comme de nuit, observée, suivie, se faire interpeller, insulter, se faire toucher ou attraper, c'est le quotidien. Si tu réponds ça se barre en couille. Si c'est ta mère qui se fait suivre par un mec chelou parce qu'elle rentre du cinéma à 22h tu vas peut être prendre ça différemment.
Expérimente déjà ne serait-ce que la sensation de se faire fixer 2 heures par 4 rebeus de 40 ans en terrasse, qui veulent ton 06 alors que t'a déjà décliné (oui oui, vécu en live en compagnie de Chochem), et t'auras vécu 1/100ème du pain quotidien des femmes. Expérimente une meuf qui te colle aux baskets en boîte, qui t'agrippes et refuse tout raisonnement logique puisque bourrée. C'est louuuuurd. Une fois, ça se gère. Tout le temps, t'es pas prêt. J'ai des amies qui en peuvent plus, qui se font suivre et interpeller tous les matins en allant au taff. C'est de leur faute peut-être ? On compte les points ? Elles doivent s'estimer heureuses de pas être les premières victimes de violence physique ? Etre obligé d'encaisser en silence chaque insulte ou 'harcèlement' sous peine de se faire démonter la gueule ?
Les meufs sont les premières touchées quand on parle d'agressions sexuelles/harcèlement, elles seraient aussi les premières pour les violences physiques si elles tentaient de répondre à tous les boloss qui les importunent chaque jour. Tu comprends pas qu'elles sont obligées de se taire et d'ignorer parce qu'elles n'ont pas le choix ?
Sors nous des statistiques sérieuses sur la question de la violence physique : elle touche plus les hommes, mais parmi eux, plus les étrangers que les français. Par exemple.
Ma meuf, elle a 300mètres à marcher entre le métro et mon appart. Quartier chic à côté des champs. En visio sur le chemin, 3 mecs qui l'abordent, 1 autre qui l'interpelle salement, 1 mec en voiture qui l'a suit au ralenti et lui intime l'ordre de monter avec lui. Il était 21h et les rues n'étaient pas vides. Cette histoire, elle se répète en boucle avec toutes les filles (ou presque) que je connais.
C'est insupportable de lire des propos immondes qui opposent constamment femmes et hommes ; et cela à l'aune de votre propre perception rigide et inflexible. Vous défendez un système dans lequel vous êtes perdants - alors que vous auriez tout à y gagner de le changer - parce que l'espoir d'être un jour au sommet vous galvanise.
Au lieu de vomir un ressentiment amer, quand allez-vous chercher à faire preuve d'empathie, tenter de comprendre les choses ? Quand allez-vous cesser de faire prédominer votre souffrance comme étant la seule recevable ?
J'ai fait lire quelques topics d'ici à un ami extérieur, un mec "lambda" (no offense kheyou si tu lis) : plusieurs relations sérieuses, quelques aventures, des questionnements qui émergent sur la femme, etc. Il a été littéralement choqué par la pensée qui gangrène le forum et surtout il a senti (ça ne s'invente pas) que ça "
pue la défaite et le malsain à plein nez". C'est plus un forum de séduction, y'a pas d'amour de la femme ni de la vie, juste une haine latente et du mépris à leur égard.
Bref, t'es tellement perché dans ta réalité que tu captes rien.
Sérieux.
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Tom 33
Ce serait bien de ressortir le post exact de Chochem au lieu d'en faire une citation approximative déformée qui sert ton discours.
L'insécurité, c'est pas la même entre un homme et une femme.
Je me suis jamais fait emmerder dans le métro la nuit.
Une femme, c'est systématique. Son exposition au risque est largement supérieur au tien. Hier soir je vais chercher une amie à gare de lyon, j'ai 5min de retard. 2 mecs ont déjà eu le temps de venir l'aborder : et c'est pas des mecs gentils qui lui proposent de se revoir autour d'un verre parce qu'ils l'ont trouvé mignonne.
OK c'est "dangereux" pour les deux, mais tu peux pas mettre ça au même niveau.
Puis à t'écouter en France c'est la guerre. Du calme on sent la peur qui te drive.